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Neanderthal Use of Fish, Mammals, Birds, Starchy Plants and Wood 125-250,000 Years Ago
Neanderthals are most often portrayed as big game hunters who derived the vast majority of their diet from large terrestrial herbivores while birds, fish and plants are seen as relatively unimportant or beyond the capabilities of Neanderthals. Although evidence for exploitation of other resources (small mammals, birds, fish, shellfish, and plants) has been found at certain Neanderthal sites, these are typically dismissed as unusual exceptions. The general view suggests that Neanderthal diet may broaden with time, but that this only occurs sometime after 50,000 years ago. We present evidence, in the form of lithic residue and use-wear analyses, for an example of a broad-based subsistence for Neanderthals at the site of Payre, Ardèche, France (beginning of MIS 5/end of MIS 6 to beginning of MIS 7/end of MIS 8; approximately 125–250,000 years ago). In addition to large terrestrial herbivores, Neanderthals at Payre also exploited starchy plants, birds, and fish. These results demonstrate a varied subsistence already in place with early Neanderthals and suggest that our ideas of Neanderthal subsistence are biased by our dependence on the zooarchaeological record and a deep-seated intellectual emphasis on big game hunting
A consideration of the uses of certain backed and «lustred» stone tools from late Mesolithic and Natufian levels of Abu Hureyra and Mureybet (Syria)
L'examen optique à fort grossissement (jusqu'à 500 X) des traces d'utilisation (polis, stries, écaillures), de certains microlithes géométriques de Mureybet (phase I A, Natoufienne) et d 'Abu Hureyra («Mésolithique») démontre que la plupart ont servi comme armatures de projectiles.
Une «pièce à dos» lustrée d'Abu Hureyra («Mésolithique»), la dizaine de lames «lustrées» trouvées à Mureybet (Natoufien) et l'éclat lustré du Mésolithique de Franchit Cave (Grèce) ont été étudiés en microscopie optique, ainsi qu'au M.E.B. en même temps que des outils expérimentaux utilisés pour récolter diverses plantes attestées sur ces gisements. L’étude des traces sur les tranchants et une comparaison des résidus reconnaissables des phytolithes conservés dans quelques cas avec les phytolithes de référence indiquent que :
– Les pièces de Mureybet et Abu Hureyra ont plutôt servi à couper les tiges de diverses plantes (aquatiques ou non), vraisemblablement pour des besoins technologiques, qu'à cueillir des céréales.
– L'outil de Franchthi a été utilisé pour couper des graminées vertes ce qui peut correspondre à une récolte des graines de l'avoine sauvage qui existe sur le gisement.Anderson-Gerfaud Patricia. A consideration of the uses of certain backed and «lustred» stone tools from late Mesolithic and Natufian levels of Abu Hureyra and Mureybet (Syria). In: Traces d’utilisation sur les outils néolithiques du Proche Orient. Table ronde CNRS tenue à Lyon du 8 au 10 juin 1982. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 1983. pp. 77-105. (Travaux de la Maison de l'Orient, 5
Second Workshop on PPN Chipped Lithic Industries, Warsaw, 3rd-7th April, 1995, Organised by Stefan K. Kozlowski (Warsaw) and Hans Georg Gebel (Berlin).
Anderson Patricia C. Second Workshop on PPN Chipped Lithic Industries, Warsaw, 3rd-7th April, 1995, Organised by Stefan K. Kozlowski (Warsaw) and Hans Georg Gebel (Berlin).. In: Paléorient, 1995, vol. 21, n°1. pp. 141-143
Apports et limites de l'Ă©tude des phytolithes
Anderson-Gerfaud Patricia. Apports et limites de l'étude des phytolithes. In: Les Nouvelles de l'archéologie, n°18, Hiver 84-85 1985. Archéobotanique. 1ère partie : les différentes disciplines mises en jeu. pp. 48-55
A consideration of the uses of certain backed and «lustred» stone tools from late Mesolithic and Natufian levels of Abu Hureyra and Mureybet (Syria)
L'examen optique à fort grossissement (jusqu'à 500 X) des traces d'utilisation (polis, stries, écaillures), de certains microlithes géométriques de Mureybet (phase I A, Natoufienne) et d 'Abu Hureyra («Mésolithique») démontre que la plupart ont servi comme armatures de projectiles.
Une «pièce à dos» lustrée d'Abu Hureyra («Mésolithique»), la dizaine de lames «lustrées» trouvées à Mureybet (Natoufien) et l'éclat lustré du Mésolithique de Franchit Cave (Grèce) ont été étudiés en microscopie optique, ainsi qu'au M.E.B. en même temps que des outils expérimentaux utilisés pour récolter diverses plantes attestées sur ces gisements. L’étude des traces sur les tranchants et une comparaison des résidus reconnaissables des phytolithes conservés dans quelques cas avec les phytolithes de référence indiquent que :
– Les pièces de Mureybet et Abu Hureyra ont plutôt servi à couper les tiges de diverses plantes (aquatiques ou non), vraisemblablement pour des besoins technologiques, qu'à cueillir des céréales.
– L'outil de Franchthi a été utilisé pour couper des graminées vertes ce qui peut correspondre à une récolte des graines de l'avoine sauvage qui existe sur le gisement.Anderson-Gerfaud Patricia. A consideration of the uses of certain backed and «lustred» stone tools from late Mesolithic and Natufian levels of Abu Hureyra and Mureybet (Syria). In: Traces d’utilisation sur les outils néolithiques du Proche Orient. Table ronde CNRS tenue à Lyon du 8 au 10 juin 1982. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 1983. pp. 77-105. (Travaux de la Maison de l'Orient, 5
Utilisation du tribulum au début du IIIe millénaire : des lames « cananéennes » lustrées à Kutan (Ninive V) dans la région de Mossoul, Iraq
The technological and functional characteristics of fragmented « Canaanean-type » blades with gloss have been studied using two methods. Microwear traces, identified on 18 fragments (of 1 45 found) in comparison with analysis of flint from ethnographic threshing sledges (tribulum), have shown that the tribulum was used in the Ninivite V village of Kutan (Iraq) in the beginning of the third millennium B.C. This discovery widens the range of functional interpretations of glossed tools, and analysis of this original blade débitage technique more precisely describes the term « Canaanean » as well as the techno-economic system to which it was related. These blades were produced using a metal punch or by pressure, using a lever. At Kutan, there was a local, « low technical investment » economy, co-existing with a standardized production of these « Canaanean » blade fragments, which does not appear to be local. The latter production is characterised by a high level of mastery of knapping techniques, and also implies, by the dimensions of its products (blades can be up to 25 cm), that the raw material is of high quality, abundant and large. This imported blade economy appears to be related to use of blanks for agricultural implements (sickles, followed by re-use in threshing sledges).
Key-words : Kutan, tribulum, Canaanean blades, microwear analysis.La technologie et le fonctionnement particulier de fragments lustrés de lames, de type «cananéen ». ont été étudiés à partir de deux approches. Les microtraces d'utilisation réalisées sur les 18 fragments (145 ont été mis au jour) comparés à des documents ethnographiques, ont permis de reconstituer l'existence de tribulum. ou planche à battre, dans le village Ninive V de Kutan (Iraq) au début du Шe millénaire. Si l'identification d'une nouvelle fonction élargit le champ de l'interprétation des lustres, la mise en évidence d'un débitage laminaire original permet de préciser l'emploi du terme « cananéen » et le système technoéconomique s'y rapportant; ce débitage est réalisé au punch en métal ou par une pression exercée au levier. A Kutan coexistent une économie de débitage domestique peu investie techniquement et une production standardisée qui ne semble pas locale, représentée par ces fragments de lames « cananéennes ». Cette production est caractérisée par une innovation technique dénotant une grande maîtrise de la taille; elle implique aussi, par les dimensions de ses produits (les lames peuvent atteindre jusqu'à 25 cm) une matière première de qualité, abondante et de grande dimension. On note que cette production laminaire importée paraît réservée à des produits destinés à armer des instruments agricoles (faucilles puis remploi dans des tribulums).
Mots clés : Kutan. tribulum. lames cananéennes, analyses des microtraces.Anderson Patricia C., Inizan Marie-Louise. Utilisation du tribulum au début du IIIe millénaire : des lames « cananéennes » lustrées à Kutan (Ninive V) dans la région de Mossoul, Iraq. In: Paléorient, 1994, vol. 20, n°2. pp. 85-103
L'emmanchement au Moustérien
We discuss certain data from our work on functional analysis of selected tools of the Mousterian of Acheulian Tradition (MAT) levels of 3 sites from the Perigord, and what the existence of tools with traces of hafting may imply concerning human behavior in the Middle Paleolithic. Tool function was inferred using microscopic wear analysis techniques. A first interpretation of microtraces observed on the Mousterian tools guided experiments carried out using hafted and unhafted replicas of the prehistoric tools, and here we report in detail on the results of our experiments using hafts. By comparison of the various microwear traces produced on the experimental tools, with similar traces on their prehistoric counterparts, we were able to deduce the use-motion of the Mousterian tools, the kinds of materials processed with them, and in some cases, that tools were used in a haft.
About ten tools, mostly convergent scrapers used to scrape and plane wood, exhibited a striking pattern of microscopic traces, shown by our experiments to correspond to hafting in a split haft or by lashing to a handle, much as were certain Eskimo and North American Indian stone tools. As these observations indicate that such hafting systems were used to attach an actual handle, and were not merely a covering for the stone tool, this represents an example of deliberate use of the fulcrum principle. In addition, the morphological and functional similarities between these hafted tools indicates more than one tool may have been attached successively to a given handle, implying use of technological strategy and planning, and suggesting the handles themselves were curated items.Nous évoquons ici la question de l'emmanchement à propos de certains résultats de notre analyse de microtraces d'utilisation sur un échantillon d'outils provenant des couches du Moustérien de tradition acheuléenne du Périgord. Une première interprétation des microtraces observées sur les outils moustériens a inspiré les expériences d'utilisation avec des copies d'outils préhistoriques, effectuées à main nue ainsi qu'emmanchées selon différents systèmes. Ensuite, au moyen d'une comparaison entre les traces produites sur les outils expérimentaux avec des traces semblables retrouvées sur leurs équivalents préhistoriques nous avons déduit le moyen d'utilisation des outils moustériens. Notamment, une dizaine d’outils moustériens, dont la plupart sont des racloirs convergents, ont apparemment été emmanchés, dans un manche « en pince » ou bien par juxtaposition de l'outil en silex au manche au moyen de lanières, comme cela a été observé pour les outils esquimaux et indiens, par exemple.
Nos observations impliquent que ces systèmes de fixation, dont nous retrouvons les microtraces, ont servi à attacher un manche plus important qu'un simple enrobage, ce qui représente une utilisation intentionnelle du principe du levier. La ressemblance entre pièces emmanchées suggère qu'elles ont pu être emmanchées « en série » selon une certaine stratégie technologique, laissant entrevoir la possibilité de la conservation à long-terme (cf. « curation ») des manches eux-mêmes.Anderson-Gerfaud Patricia, Helmer Daniel. L'emmanchement au Moustérien. In: La Main et l’Outil. Manches et emmanchements préhistoriques. Table Ronde C.N.R.S. tenue à lyon du 26 au 29 novembre 1984, sous la direction de D. Stordeur. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 1987. pp. 37-54. (Travaux de la Maison de l'Orient, 15
L'emmanchement au Moustérien
We discuss certain data from our work on functional analysis of selected tools of the Mousterian of Acheulian Tradition (MAT) levels of 3 sites from the Perigord, and what the existence of tools with traces of hafting may imply concerning human behavior in the Middle Paleolithic. Tool function was inferred using microscopic wear analysis techniques. A first interpretation of microtraces observed on the Mousterian tools guided experiments carried out using hafted and unhafted replicas of the prehistoric tools, and here we report in detail on the results of our experiments using hafts. By comparison of the various microwear traces produced on the experimental tools, with similar traces on their prehistoric counterparts, we were able to deduce the use-motion of the Mousterian tools, the kinds of materials processed with them, and in some cases, that tools were used in a haft.
About ten tools, mostly convergent scrapers used to scrape and plane wood, exhibited a striking pattern of microscopic traces, shown by our experiments to correspond to hafting in a split haft or by lashing to a handle, much as were certain Eskimo and North American Indian stone tools. As these observations indicate that such hafting systems were used to attach an actual handle, and were not merely a covering for the stone tool, this represents an example of deliberate use of the fulcrum principle. In addition, the morphological and functional similarities between these hafted tools indicates more than one tool may have been attached successively to a given handle, implying use of technological strategy and planning, and suggesting the handles themselves were curated items.Nous évoquons ici la question de l'emmanchement à propos de certains résultats de notre analyse de microtraces d'utilisation sur un échantillon d'outils provenant des couches du Moustérien de tradition acheuléenne du Périgord. Une première interprétation des microtraces observées sur les outils moustériens a inspiré les expériences d'utilisation avec des copies d'outils préhistoriques, effectuées à main nue ainsi qu'emmanchées selon différents systèmes. Ensuite, au moyen d'une comparaison entre les traces produites sur les outils expérimentaux avec des traces semblables retrouvées sur leurs équivalents préhistoriques nous avons déduit le moyen d'utilisation des outils moustériens. Notamment, une dizaine d’outils moustériens, dont la plupart sont des racloirs convergents, ont apparemment été emmanchés, dans un manche « en pince » ou bien par juxtaposition de l'outil en silex au manche au moyen de lanières, comme cela a été observé pour les outils esquimaux et indiens, par exemple.
Nos observations impliquent que ces systèmes de fixation, dont nous retrouvons les microtraces, ont servi à attacher un manche plus important qu'un simple enrobage, ce qui représente une utilisation intentionnelle du principe du levier. La ressemblance entre pièces emmanchées suggère qu'elles ont pu être emmanchées « en série » selon une certaine stratégie technologique, laissant entrevoir la possibilité de la conservation à long-terme (cf. « curation ») des manches eux-mêmes.Anderson-Gerfaud Patricia, Helmer Daniel. L'emmanchement au Moustérien. In: La Main et l’Outil. Manches et emmanchements préhistoriques. Table Ronde C.N.R.S. tenue à lyon du 26 au 29 novembre 1984, sous la direction de D. Stordeur. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 1987. pp. 37-54. (Travaux de la Maison de l'Orient, 15
Sickles and Harvesting Motions in Baluchistan (Pakistan)
Vaughan Patrick, Jarrige Catherine, Anderson-Gerfaud Patricia. Sickles and Harvesting Motions in Baluchistan (Pakistan). In: La Main et l’Outil. Manches et emmanchements préhistoriques. Table Ronde C.N.R.S. tenue à lyon du 26 au 29 novembre 1984, sous la direction de D. Stordeur. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 1987. pp. 311-318. (Travaux de la Maison de l'Orient, 15
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