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Evaluation multicritĂšre des systĂšmes dâapprovisionnement en eau des petits centres urbains africains
Il est question dans cet article de la rĂ©alisation de systĂšmes dâapprovisionnement en eau potable (AEP) de type urbain dans les petits centres urbains (PCU) ou centres secondaires dâAfrique. Il sâagit des rĂ©seaux de conduites de distribution avec la possibilitĂ© pour les mĂ©nages de se connecter par un branchement privĂ© (BP) alors que le plus souvent leur taille et leurs activitĂ©s Ă©conomiques ne justifient pas le niveau de service correspondant. Le prix de lâeau ainsi produite dĂ©passe largement la capacitĂ© et la volontĂ© de payer des populations. Ainsi dans les CPU Ă©quipĂ© de systĂšme dâAEP urbains, environ 1/3 des mĂ©nages ont encore recours aux sources dâeau insalubres telles que les puits traditionnels, les riviĂšres et les mares. Les coĂ»ts engagĂ©s ne sont pas couverts par la vente de lâeau car les tarifs appliquĂ©s restent malgrĂ© tout trop bas par rapport au prix de revient et lâeau consommĂ©e dans les services publics nâest pas en gĂ©nĂ©ral pas payĂ©e
Analyse des mĂ©canismes de rĂ©duction des risques dus Ă la prĂ©sence du barrage de Yitenga sur la santĂ© de lâĂ©cosystĂšme et des populations humaines riveraines et colons : rapport final dĂ©taillĂ©
La rigueur du climat, qui dans le contexte sahĂ©lien se traduit par une pĂ©nurie dâeau de surface pour une pĂ©riode relativement longue, est un handicap pour les activitĂ©s productives, essentielles pour le dĂ©veloppement et le bien ĂȘtre des populations. Le Burkina Faso, pays soudano-sahĂ©lien et enclavĂ©, nâĂ©chappe pas Ă ce phĂ©nomĂšne. Pour rĂ©pondre Ă ce problĂšme de manque dâeau pendant la saison sĂšche, le Gouvernement du Burkina Faso a construit plus de 2000 barrages et retenues dâeau (Karambiri, 1998) auxquels sont trĂšs souvent associĂ©s des amĂ©nagements hydro-agricoles. Ces instruments de conservation de lâeau, qui contribuent largement au dĂ©veloppement de lâagriculture et de lâĂ©levage, ont Ă©galement dans certains cas pour finalitĂ© lâalimentation en eau potable, la crĂ©ation ou la protection des Ă©cosystĂšmes aquatiques rares dans cette rĂ©gion et la production dâĂ©lectricitĂ©. LâopportunitĂ© de la sĂ©curitĂ© alimentaire et de lâamĂ©lioration de la situation nutritionnelle des populations Ă moyen et long terme quâoffrent ces structures ne vont pas sans quelques problĂšmes avec la prĂ©servation de leur environnement dâinfluence et la santĂ© des populations utilisatrices et riveraines, surtout lorsque leur utilisation et leur gestion ne sont pas bien maĂźtrisĂ©es. DâaprĂšs une Ă©tude effectuĂ©e par Babady (2000), la prĂ©sence et la valorisation du barrage de Yitenga connaissent un certain nombre de problĂšmes organisationnels et fonctionnels qui ont pour consĂ©quences la modification de lâenvironnement physique, biologique, social et mĂȘme Ă©conomique pouvant entraĂźner des risques sanitaires pour la population
Le retour des grands investissements hydrauliques en Afrique de lâOuest : les perspectives et les enjeux
LâAfrique de lâouest est relativement peu dotĂ©e en grandes infrastructures hydrauliques capables de satisfaire les demandes. Les cultivateurs, trop dĂ©pendants des alĂ©as climatiques, rĂ©clament lâirrigation. Les consommateurs veulent du riz, quâil faut irriguer. Les populations sont encore mal desservies en eau potable et le coĂ»t de lâĂ©nergie appelle Ă la mise en valeur du potentiel hydroĂ©lectrique. Les dĂ©cideurs nationaux et internationaux sont bien dĂ©terminĂ©s Ă relancer les grands projets hydrauliques, mais la rĂ©gulation des dĂ©bits des fleuves va nĂ©cessiter des nĂ©gociations serrĂ©es entre Ătats Ă lâĂ©chelle des bassins hydrographiques dans le cadre des organisations de bassins mais aussi dans le cadre des accords Ă©nergĂ©tiques notamment entre les Ătats de la CommunautĂ© Ă©conomique des Ătats dâAfrique de lâOuest (CEDEAO). Les nĂ©gociations vont nĂ©cessiter des compromis importants, surtout en ce qui concerne les zones humides, dĂ©jĂ en voie dâassĂšchement du fait de la baisse des pluies et qui vont souffrir de la construction de nouveaux barrages.West African hydraulic infrastructure lags far behind the rest of the world. But the demands are important and increasing fast. Farmers want irrigation to deal with climate variability. Consumers want rice, a crop that required irrigation. Rural and urban populations have a poor access to drinking water and sanitation. Energy cost is among the highest in the world, calling for the development of more hydropower. International and national decisions makers consider large hydraulic investments again, but the challenges are important. Riversâ hydraulic regulation will require close discussions between states within river basins but also between countries sharing power within Economic Community of West African States ECOWAS. Negotiations will be difficult about the future of the remaining wetland. These are drying and will suffer from greater flood control by the new dams