4 research outputs found
Current Practices and Prospects of Climate-Smart Agriculture in Democratic Republic of Congo: A Review
peer reviewedClimate-smart agriculture (CSA) is one of the innovative approaches for sustainably increasing the agricultural productivity, improving livelihoods and incomes of farmers, while at the same time improving resilience and contributing to climate change mitigation. In spite of the fact that there is neither explicit policy nor practices branded as CSA in Democratic Republic of Congo (DRC), farmers are utilizing an array of farming practices whose attributes meet the CSA criteria. However, the intensity, distribution, efficiency, and dynamics of use as well as the sources of these technologies are not sufficiently documented. Therefore, this review paper provides a comprehensive evidence of CSA-associated farming practices in DRC, public and private efforts to promote CSA practices, and the associated benefits accruing from the practices as deployed by farmers in the DRC. We find evidence of progress among farming communities in the use of practices that can be classified as CSA. Communities using these practices are building on the traditional knowledge systems and adaptation of introduced technologies to suit the local conditions. Reported returns on use of these practices are promising, pointing to their potential continued use into the future. While progressive returns on investment are reported, they are relatively lower than those reported from other areas in sub-Saharan Africa deploying similar approaches. We recommend for strategic support for capacity building at various levels, including public institutions for policy development and guidance, extension and community level to support uptake of technologies and higher education institutions for mainstreaming CSA into curricula and training a generation of CSA sensitive human resources
Assessment of the pollution loads (domestic and industrial) influx into Lake Kivu in Bukavu city, DR. Congo.
Dans les pays en développement (PED) en général, et plus particulièrement en République Démocratique du Congo (RDC), le développement des villes et l'augmentation des populations urbaines se font avec une rapidité telle que l'accessibilité à l'eau potable et à l'assainissement de basepose un problème croissant de sante publique et de bien-être des populations. Le manque d'expertise et des moyens techniques et/ou financiers ne permet pas de mettre en place des programmes cohérents et adaptés aux réalités et défis que connaissent ces pays. C'est dans cette optique que la présente étude qui porte sur la caractérisation des eaux résiduaires domestiques et industrielles générées dans la ville de Bukavu, a été menée en vue d'évaluer les flux des pollutions arrivant dans le lac Kivu. Différents axes de recherche ont été ainsi exploités pour répondre a cet objectif. Ce sont :l'évaluation de l'assainissement non collectif (ANC),la caractérisation des flux polluants générés par les activités domestiques et industrielles, etl'analyse critique des atouts naturels (physiques, géologiques, hydrogéologiques, etc.) de la ville de Bukavu en vue de mettre sur pied des filières permettant un assainissement correctet la protection du lac Kivu.
L'évaluation de l'assainissement a été basée sur une démarche sociologique faisant appel à des techniques d'enquêtes et d'observation deterrain. Une approche d’évaluation par un indicateur découlant de la combinaison des indicateurs mis en place au prorata des trois maillons composants une filière d’ANC (amont, intermédiaire et aval) a été utilisée. Les résultats obtenus montrent un faible niveau d'accès à l'eau potable et à l'assainissement de base qui serait lié à des facteurs historiques, physiques, politiques, et socio-économiques. De plus, un effort considérable reste à faire pour la gestion du maillon aval car la gestion des boues produites se fait pour le moment de manière non conforme. Par ailleurs, la densité de la population, en pleine croissance, nécessite une politique de construction de logements bien appropriée.
Réalisée au niveau des émissaires domestiques (ITFM, Rukumbuka, PIR, Nyamugo et Bagira) et des rivières (Bwindi, Tshula, Wesha et Kahwa) qui traversent Bukavu, la caractérisation des flux de pollutions domestiques a été menéeau travers des méthodes physicochimiques et microbiologiques. Elle a permisd'apprécier l'importance des risques sanitaires qu'encourent les habitants de Bukavu dans leur quotidien, ainsi que l'ampleur des pressions que subit le lac qui en est le réceptacle. De la même manière, notre étude s'est intéressée aux flux produits des pollutions industrielles brassicoles et pharmaceutiques, suivant une approche physicochimique. Il ressort de ces analyses que les émissaires domestiques constituent le cadre de premier choix adopté par les habitants pour le rejet de leurs déchets. Ce faisant, les rivières de la ville font l'objet d'importantes pollutions engendrées par les activités domestiques, et constituent des égouts à ciel ouvert. Les flux évacués et arrivant quotidiennement dans le lac vont de 2165 kg (rivière Bwindi) à 5974 kg DBO5 (riviere Kahwa) en saison sèche, et de 5303 kg (rivière Bwindi) à 14270 kgDBO5 (rivière Kahwa) en saison de pluie, correspondant aux charges totales respectives de 7468 kg DBO5 et 20244 kg DBO5. Les flux des pollutions microbiologiques ont été évalués a 2,3.109 UFC/EH DBO5 pour la rivière Bwindi et 6.109 UFC/EH DBO5 pour la rivière Kahwa en ce qui concerne les coliformes fécaux, et 2800 œufs/EH DBO5 (rivière Bwindi) et 4185 œufs/EH DBO5 (rivièreKahwa) pour les parasites.En outre, 11 taxons de parasites ont été identifiés. Ce sont : Entamoeba coli, Giardia lamblia, Entamoeba histolytica, Ascaris sp. (taxon le plus distribué), Ankylostoma sp., Strongyloides sp., Trichuris trichiura, Hymenolepis nana, Hymenolepis diminuta, Taenia saginata et Schistosoma mansoni. Recevant les eaux de 4 de 5 émissaires domestiques étudiés, la rivière Kahwa s'est avérée comme la plus polluée des rivières de Bukavu. Concernant les pollutions industrielles, pour chaque litre de boisson (bières et boissons gazeuses confondues), la société brassicole Bralima utilise entre 4,7 et 5,7 l d'eau, avec une moyenne de 5,1 l.Les pollutions spécifiques s'établissent entre 1,2 et 1,6 kg DCO/hl, et 0,2 et 0,4 kg MES/hl de produits finis, avec unecharge globale évaluée 194,1 kgDCO par jour, avant traitement. L'abattement des pollutions dans la station d'épuration de cette société brassicole devrait être amélioré en vue de réduire ses pressions sur le lac et les risques sanitaires auxquels sont exposées les populations. Quant à la Pharmakina, la charge globale des pollutions, évaluée à 1229,2 kgDCO par jour, arrive dans le lac Kivu sans aucun traitement préalable, constituant ainsi de graves menaces environnementales et écologiques imputables à sa responsabilité.08RDC/528
Parasitological loads of rivers crossing the city of Bukavu, Democratic Republic of Congo
peer reviewedAssessing the parasite loads in rivers crossing cities is important for identifying the potential risks for humans and livestocks, and for selecting suitable risk reduction measures. The aim of this study was to determine parasite loads in four rivers (Bwindi, Kahwa, Tshula, and Wesha) crossing the city of Bukavu and flowing to the Lake Kivu. For each of the rivers data were collected at points located upstream of the lake embouchure during 2013-2014, and analysed through a modified Bailenger method. Our results showed that all the rivers were characterized by a rather high TDS content, an alkalinity above 7.7 and temperatures above 22°C, on average. Moreover, a diversity of parasites including nematodes, cestodes, protozoa and trematodes, was observed: Entamoeba coli, Ascaris sp., Hymenolepis diminuta, Taenia saginata, Giardia lamblia, Ankylostoma sp., Strongyloides stercoralis, Schistosoma mansoni, Entomoeba histolytica, Hymenolepis nana, and Trichuris trichura. Nematodes represented the most common parasites in Kahwa, Tshula and Wesha rivers (57% to 71% of species
recorded), while cestodes were predominant in Bwindi river (77% of species recorded). Additionally, high parasite loads were observed during the rainy season. The results highlight the health risks to people who use water from these rivers for various needs (bathing, irrigation, dishes, and laundry). The use of the modified method of Bailenger would be of great interest for the characterization of urban waste waters and the promotion of public health because of the simplicity of its implementation and its low cost
Current Practices and Prospects of Climate-Smart Agriculture in Democratic Republic of Congo: A Review
peer reviewedClimate-smart agriculture (CSA) is one of the innovative approaches for sustainablyincreasing the agricultural productivity, improving livelihoods and incomes of farmers, while at thesame time improving resilience and contributing to climate change mitigation. In spite of the factthat there is neither explicit policy nor practices branded as CSA in Democratic Republic of Congo(DRC), farmers are utilizing an array of farming practices whose attributes meet the CSA criteria.However, the intensity, distribution, efficiency, and dynamics of use as well as the sources of thesetechnologies are not sufficiently documented. Therefore, this review paper provides a comprehensiveevidence of CSA-associated farming practices in DRC, public and private efforts to promote CSApractices, and the associated benefits accruing from the practices as deployed by farmers in theDRC. We find evidence of progress among farming communities in the use of practices that canbe classified as CSA. Communities using these practices are building on the traditional knowledgesystems and adaptation of introduced technologies to suit the local conditions. Reported returns onuse of these practices are promising, pointing to their potential continued use into the future. Whileprogressive returns on investment are reported, they are relatively lower than those reported fromother areas in sub-Saharan Africa deploying similar approaches. We recommend for strategic supportfor capacity building at various levels, including public institutions for policy development andguidance, extension and community level to support uptake of technologies and higher educationinstitutions for mainstreaming CSA into curricula and training a generation of CSA sensitive humanresources