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    L'ergotoxicologie en actions – Mobiliser l'analyse de l'activitĂ© pour rĂ©duire les risques chimiques

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    Contexte et objectifs L’ergotoxicologie est conçue comme une pratique particuliĂšre de l’ergonomie (Garrigou, 2011) visant Ă  analyser les activitĂ©s de travail dans des milieux professionnels oĂč des expositions Ă  des produits chimiques peuvent se produire. Dans ce cadre, l’ergotoxicologie dĂ©veloppe « des modĂšles opĂ©rants (au sens de Wisner, 1972), des outils et des moyens de prĂ©vention efficaces pour gĂ©rer et prĂ©venir les risques pour la santĂ© des travailleurs exposĂ©s Ă  des produits chimiques » (Garrigou, 2011). En ce sens, il s’agit bien d’une forme de recherche et de pratique Ă  visĂ©e opĂ©rationnelle, et non d’une nouvelle discipline ou sous-discipline de l’ergonomie. On peut alors considĂ©rer que l’ergotoxicologie est un des domaines de spĂ©cialisation de l’ergonomie (Falzon, 2004, p.18). Dans cette perspective l’ergotoxicologie est ancrĂ©e profondĂ©ment dans l’ergonomie, mais de par ses objectifs, elle mobilise des connaissances et des modĂšles issus de la toxicologie, de la mĂ©decine du travail et de la prĂ©vention. Sa pratique nĂ©cessite donc un engagement transdisciplinaire, en ne perdant pas de vue que ses racines se nourrissent de l’analyse de l’activitĂ© (Garrigou, 2011). L’ergotoxicologie se dĂ©veloppe dans un contexte de remise en question des pratiques classiques de prĂ©vention des risques liĂ©s Ă  l’utilisation de produits chimiques dĂ©taillĂ© par Mohammed-Brahim & Garrigou (2009). La notion d’ergotoxicologie est apparue Ă  partir de la nĂ©cessitĂ© de prendre en compte les caractĂ©ristiques rĂ©elles des opĂ©rateurs exposĂ©s en situations de travail pouvant influencer les effets sur la santĂ© ou en raison d’une non certitude d’absence d’effets sur la santĂ© malgrĂ© le respect des normes Ă©tablies (Villate, 1985). Ces « bonnes pratiques » actuelles de prĂ©vention sont essentiellement basĂ©es sur la mise en place de barriĂšres entre une source de danger (NPs par exemple) et les opĂ©rateurs, comme dĂ©crit par Mortureux (2016). La principale limite de ce modĂšle et de son opĂ©rationnalisation (Mohammed-Brahim & Garrigou, 2009) est l’efficacitĂ© partielle de ces barriĂšres pouvant ĂȘtre « permĂ©ables ». La mise en place des barriĂšres ne rĂ©sulte pas toujours d’une analyse systĂ©mique des situations Ă  risque, les causes rĂ©elles dĂ©terminantes des expositions peuvent ĂȘtre ainsi occultĂ©es. Une telle reprĂ©sentation des actions possibles s’interdit alors d’agir sur les dĂ©terminants rĂ©els de l’exposition, en raison d’un manque de prise en compte de l’activitĂ© de travail, au profit d’une prise en compte de la tĂąche prescrite. Les normes Ă©tablies dans ces modĂšles classiques de prĂ©vention sont ainsi souvent dĂ©contextualisĂ©es des situations de travail et de l’activitĂ© rĂ©elle (Galey & Garrigou., 2020). Ces derniĂšres annĂ©es, l’ergotoxicologie a fait l’objet de nombreux dĂ©veloppements conceptuels et mĂ©thodologiques par la construction de projets de recherche-intervention financĂ©s dans le cadre de rĂ©ponses Ă  des appels Ă  projets de recherche de publics. On peut citer les travaux de Judon (2017) portant sur les expositions au fumĂ©es de bitume des travailleurs de la route. Ceux de Galey (2019) sur la caractĂ©risation des expositions aux particules nanomĂ©triques dans les nouveaux procĂ©dĂ©s industriels comme la fabrication additive. Ainsi que les travaux de Jolly (Jolly et al., 2021) sur l’exposition des pomiculteurs quĂ©bĂ©cois aux pesticides, de Goutille (Goutille et al., 2016 ; Goutille & Garrigou, 2021 ; Goutille, 2022) sur la co-construction de la prĂ©vention des risques en milieux industriels et agricoles, ou bien les travaux d’Albert (Albert et al., 2021) sur l’articulation des sources du droit et de l’ergonomie pour concevoir autrement les pulvĂ©risateurs, L’objectif de ce symposium est de contribuer Ă  la transmission/traduction de ces concepts et mĂ©thodologies pour engager des actions de transformations. En effet, aujourd’hui, l’ergotoxicologie n’est pas rĂ©servĂ©e aux seuls ergonomes. Elle est Ă©galement mobilisĂ©e par des prĂ©venteurs internes ou en service de santĂ© au travail et par des toxicologues (Mohammed-Brahim et al., 2018), nourrissant une pratique transprofessionnelle. Axes de rĂ©flexion Le premier axe de rĂ©flexion concerne la transmission des concepts et des mĂ©thodes dĂ©veloppĂ©s en ergotoxicologie et leur traduction et ou leur transformation dans des contextes d’intervention divers (entreprises, services de santĂ© au travail, etc.) et dans des logiques mĂ©tiers diffĂ©rentes (ergonomes, prĂ©venteurs, toxicologues, mĂ©decin du travail
). Le deuxiĂšme axe va porter sur la possibilitĂ© des acteurs mettant en oeuvre des concepts et mĂ©thodes issus de l’ergotoxicologie de pouvoir ou pas dĂ©velopper des approches pluridisciplinaires et/ou transprofessionnelles dans leurs actions de construction des problĂšmes, de diagnostics mais aussi de co-construction des transformations de la situation de travail. Cette problĂ©matique va porter sur les interactions entre les « experts » de la prĂ©vention mais aussi sur l’implication du chef d’entreprise, des salariĂ©s et de leurs reprĂ©sentants. Le troisiĂšme axe portera sur les dĂ©terminants des expositions qui font l’objet de la construction du problĂšme, des analyses, et des transformations. Nous nous intĂ©resserons aux diffĂ©rents dĂ©terminants de l’exposition prĂ©sents dans la situation de travail, qu’ils soient d’ordre technique, humain ou organisationnels. L’objectif de la discussion est aussi d’aller discuter de familles de dĂ©terminants qualifiĂ©s d’éloignĂ©s de la situation de travail mais qui concourent aux expositions. Ce symposium s'appuiera sur 5 prĂ©sentations et un dĂ©bat avec les participants autour des questions que pose la prĂ©vention durable du risque chimique en milieu de travail. Les communicants d’origine disciplinaire et professionnelle diverse (doctorants, prĂ©venteurs, consultant, service SST, anthropologue, ergonome, toxicologue, 
) prĂ©senteront leurs travaux de recherche et d’intervention en milieu hospitalier, agricole, dans le BTP, ainsi que dans des plus petites entreprises (TPE et cabinet de podologie). La premiĂšre contribution sera prĂ©sentĂ©e par CĂ©dric Gouvenelle (ergonome) et Julie Vornax (toxicologue) de l’ASPT 18. Elle portera sur l’apport de l’ergotoxicologie en service de santĂ© au travail. Dans le cadre de cette Ă©tude prĂ©sentĂ©e, la fabrication d’élĂ©ments en bĂ©ton est identifiĂ©e par le mĂ©decin du travail comme un secteur exposant les travailleurs Ă  de la silice cristalline cancĂ©rogĂšne (ANSES, 2019. Le mĂ©decin du travail identifie ces formes d’exposition lors de l’établissement du diagnostic santĂ© travail en s’appuyant sur les donnĂ©es des visites des travailleurs, la dĂ©claration des risques de l!employeurs et la littĂ©rature. Dans un contexte oĂč les perceptions entre les travailleurs et l'employeur apparaissent diffĂ©rentes (perception du contexte et des normes) et Ă  des rĂ©gulations concernant le port de certains Ă©quipements de protection individuel, il s'est agi de comprendre l!activitĂ© et ses diffĂ©rents dĂ©terminants. Recueillir les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă  l'adaptation du suivi individuel et Ă  la traçabilitĂ© des expositions a permis de co-construire des pistes de solutions avec l'employeur, les salariĂ©s et leurs reprĂ©sentants. Lors de cette intervention les outils ergotoxicologiques et la construction d!objets intermĂ©diaires (Vinck, 2009; Vinck & Laureillard, 1996) Ă©volutifs, ont Ă©tĂ© des leviers pour la construction de pistes de solution. La deuxiĂšme contribution sera prĂ©sentĂ©e par Valentin Lamarque (doctorant en ergonomie) et Guillaume Swierczynski (doctorant en santĂ© publique). Elle portera sur l’hybridation de la SantĂ© publique et de l’ergotoxicologie dans un contexte d’exposition des soignants aux cytotoxiques, contenus dans les mĂ©dicaments anti-cancĂ©reux administrĂ©s en service d’oncologie. L’enjeu de la recherche interventionnelle prĂ©sentĂ©e est la co-construction d’un dispositif de formation en e-learning avec les professionnels concernĂ©s. La troisiĂšme contribution sera prĂ©sentĂ©e par Caroline Esterre (ergonome) et Emilie Bussy (mĂ©trologue) au sein d’un service de santĂ© au travail, l’AHI33. La prĂ©sentation va porter sur l’étude de l'exposition des soignants aux cytotoxiques (contenus dans les mĂ©dicaments anticancĂ©reux) dans un institut d'oncologie. La question qui va ĂȘtre discutĂ©e est de savoir comment l'activitĂ© de travail des professionnels de santĂ© peut induire des situations d'expositions aux agents cytotoxiques ? Cette question va ĂȘtre traitĂ©e Ă  partir : - De l’analyse de l'activitĂ© de travail des soignants (recherche des situations exposantes) en suivant le produit de sa rĂ©ception Ă  son Ă©limination dans l'institut - De prĂ©lĂšvements de surface (identification des sources potentielles d’exposition) - De la restitution des analyses aux salariĂ©s grĂące Ă  des objets intermĂ©diaires pour dĂ©velopper les pratiques de prĂ©vention La quatriĂšme contribution sera prĂ©sentĂ©e par Jessie Aldana (toxicologue Ă  l’ASTI en formation en ergonomie) et MaĂ«l Montigny (en formation en ergonomie). La prĂ©sentation va porter sur l’analyse de l’activitĂ© et de l’exposition Ă  des produits chimiques dans le cadre de la fabrication d'orthĂšses chez des pĂ©dicures podologues. Cette intervention a permis de mettre en Ă©vidence une exposition au risque chimique potentialisĂ©e par des dĂ©terminants organisationnels et techniques de l'activitĂ©. Des variables ont Ă©tĂ© observĂ©es et ont permis de rĂ©vĂ©ler d'autres facteurs d'expositions aux agents chimiques dangereux. Des observations ouvertes et systĂ©matiques de l'activitĂ© ont Ă©tĂ© couplĂ©s Ă  une analyse de danger des produits manipulĂ©s. L’étude a permis de mettre en corrĂ©lation des signes d'intoxication dĂ©clarĂ©s par les opĂ©rateurs avec les rĂ©sultats de mesures. La cinquiĂšme contribution sera prĂ©sentĂ©e par Caroline Jolly (doctorante en ergonomie, IRSST) et Fabienne Goutille (anthropologue doctorante en ergonomie, Inserm). Elle va porter sur les croisements possible entre analyse de l’activitĂ©, analyse du contexte de l’activitĂ© et analyse des expositions aux pesticides du point de vue des agriculteurs. Les deux recherches interventions menĂ©es au Canada et en France viendront illustrer la maniĂšre dont l’ergonomie peut contribuer Ă  la prĂ©vention du risque pesticides dans deux contextes d’intervention diffĂ©rents (acteurs, rĂ©glementations, technologies, 
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    L'ergotoxicologie en actions – Mobiliser l’analyse de l’activitĂ© pour rĂ©duire les risques chimiquesActes du 56Ăšme CongrĂšs de la SELF, VulnĂ©rabilitĂ©s et risques Ă©mergents : penser et agir ensemble pour transformer durablement

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    International audienceContexte et objectifsL’ergotoxicologie est conçue comme une pratique particuliĂšre de l’ergonomie (Garrigou, 2011) visant Ă  analyser les activitĂ©s de travail dans des milieux professionnels oĂč des expositions Ă  des produits chimiques peuvent se produire. Dans ce cadre, l’ergotoxicologie dĂ©veloppe « des modĂšles opĂ©rants (au sens de Wisner, 1972), des outils et des moyens de prĂ©vention efficaces pour gĂ©rer et prĂ©venir les risques pour la santĂ© des travailleurs exposĂ©s Ă  des produits chimiques » (Garrigou, 2011). En ce sens, il s’agit bien d’une forme de recherche et de pratique Ă  visĂ©e opĂ©rationnelle, et non d’une nouvelle discipline ou sous-discipline de l’ergonomie. On peut alors considĂ©rer que l’ergotoxicologie est un des domaines de spĂ©cialisation de l’ergonomie (Falzon, 2004, p.18). Dans cette perspective l’ergotoxicologie est ancrĂ©e profondĂ©ment dans l’ergonomie, mais de par ses objectifs, elle mobilise des connaissances et des modĂšles issus de la toxicologie, de la mĂ©decine du travail et de la prĂ©vention. Sa pratique nĂ©cessite donc un engagement transdisciplinaire, en ne perdant pas de vue que ses racines se nourrissent de l’analyse de l’activitĂ© (Garrigou, 2011). L’ergotoxicologie se dĂ©veloppe dans un contexte de remise en question des pratiques classiques de prĂ©vention des risques liĂ©s Ă  l’utilisation de produits chimiques dĂ©taillĂ© par Mohammed-Brahim & Garrigou (2009). La notion d’ergotoxicologie est apparue Ă  partir de la nĂ©cessitĂ© de prendre en compte les caractĂ©ristiques rĂ©elles des opĂ©rateurs exposĂ©s en situations de travail pouvant influencer les effets sur la santĂ© ou en raison d’une non certitude d’absence d’effets sur la santĂ© malgrĂ© le respect des normes Ă©tablies (Villate, 1985). Ces « bonnes pratiques » actuelles de prĂ©vention sont essentiellement basĂ©es sur la mise en place de barriĂšres entre une source de danger (NPs par exemple) et les opĂ©rateurs, comme dĂ©crit par Mortureux (2016). La principale limite de ce modĂšle et de son opĂ©rationnalisation (Mohammed-Brahim & Garrigou, 2009) est l’efficacitĂ© partielle de ces barriĂšres pouvant ĂȘtre « permĂ©ables ». La mise en place des barriĂšres ne rĂ©sulte pas toujours d’une analyse systĂ©mique des situations Ă  risque, les causes rĂ©elles dĂ©terminantes des expositions peuvent ĂȘtre ainsi occultĂ©es. Une telle reprĂ©sentation des actions possibles s’interdit alors d’agir sur les dĂ©terminants rĂ©els de l’exposition, en raison d’un manque de prise en compte de l’activitĂ© de travail, au profit d’une prise en compte de la tĂąche prescrite. Les normes Ă©tablies dans ces modĂšles classiques de prĂ©vention sont ainsi souvent dĂ©contextualisĂ©es des situations de travail et de l’activitĂ© rĂ©elle (Galey & Garrigou., 2020). Ces derniĂšres annĂ©es, l’ergotoxicologie a fait l’objet de nombreux dĂ©veloppements conceptuels et mĂ©thodologiques par la construction de projets de recherche-intervention financĂ©s dans le cadre de rĂ©ponses Ă  des appels Ă  projets de recherche de publics. On peut citer les travaux de Judon (2017) portant sur les expositions au fumĂ©es de bitume des travailleurs de la route. Ceux de Galey (2019) sur la caractĂ©risation des expositions aux particules nanomĂ©triques dans les nouveaux procĂ©dĂ©s industriels comme la fabrication additive. Ainsi que les travaux de Jolly (Jolly et al., 2021) sur l’exposition des pomiculteurs quĂ©bĂ©cois aux pesticides, de Goutille (Goutille et al., 2016 ; Goutille & Garrigou, 2021 ; Goutille, 2022) sur la co-construction de la prĂ©vention des risques en milieux industriels et agricoles, ou bien les travaux d’Albert (Albert et al., 2021) sur l’articulation des sources du droit et de l’ergonomie pour concevoir autrement les pulvĂ©risateurs,L’objectif de ce symposium est de contribuer Ă  la transmission/traduction de ces concepts et mĂ©thodologies pour engager des actions de transformations. En effet, aujourd’hui, l’ergotoxicologie n’est pas rĂ©servĂ©e aux seuls ergonomes. Elle est Ă©galement mobilisĂ©e par des prĂ©venteurs internes ou en service de santĂ© au travail et par des toxicologues (Mohammed-Brahim et al., 2018), nourrissant une pratique transprofessionnelle.Axes de rĂ©flexionLe premier axe de rĂ©flexion concerne la transmission des concepts et des mĂ©thodes dĂ©veloppĂ©s en ergotoxicologie et leur traduction et ou leurtransformation dans des contextes d’intervention divers (entreprises, services de santĂ© au travail, etc.) et dans des logiques mĂ©tiers diffĂ©rentes (ergonomes, prĂ©venteurs, toxicologues, mĂ©decin du travail
). Le deuxiĂšme axe va porter sur la possibilitĂ© des acteurs mettant en oeuvre des concepts et mĂ©thodes issus de l’ergotoxicologie de pouvoir ou pas dĂ©velopper des approches pluridisciplinaires et/outransprofessionnelles dans leurs actions de construction des problĂšmes, de diagnostics mais aussi de co-construction des transformations de la situation de travail. Cette problĂ©matique va porter sur les interactions entre les « experts » de la prĂ©vention mais aussi sur l’implication du chef d’entreprise, des salariĂ©s et de leurs reprĂ©sentants. Le troisiĂšme axe portera sur les dĂ©terminants des expositions qui font l’objet de la construction duproblĂšme, des analyses, et des transformations. Nous nous intĂ©resserons aux diffĂ©rents dĂ©terminants de l’exposition prĂ©sents dans la situation de travail, qu’ils soient d’ordre technique, humain ou organisationnels. L’objectif de la discussion est aussi d’aller discuter de familles de dĂ©terminants qualifiĂ©s d’éloignĂ©s de la situation de travail mais qui concourent aux expositions.Ce symposium s'appuiera sur 5 prĂ©sentations et un dĂ©bat avec les participants autour des questions quepose la prĂ©vention durable du risque chimique en milieu de travail.Les communicants d’origine disciplinaire et professionnelle diverse (doctorants, prĂ©venteurs, consultant, service SST, anthropologue, ergonome,toxicologue, 
) prĂ©senteront leurs travaux de recherche et d’intervention en milieu hospitalier, agricole, dans le BTP, ainsi que dans des plus petitesentreprises (TPE et cabinet de podologie).La premiĂšre contribution sera prĂ©sentĂ©e par CĂ©dric Gouvenelle (ergonome) et Julie Vornax (toxicologue)de l’ASPT 18. Elle portera sur l’apport de l’ergotoxicologie en service de santĂ© au travail. Dans le cadre de cette Ă©tude prĂ©sentĂ©e, la fabricationd’élĂ©ments en bĂ©ton est identifiĂ©e par le mĂ©decin du travail comme un secteur exposant les travailleurs Ă  de la silice cristalline cancĂ©rogĂšne (ANSES, 2019. Le mĂ©decin du travail identifie ces formes d’exposition lors de l’établissement du diagnostic santĂ© travail en s’appuyant sur les donnĂ©es des visites des travailleurs, la dĂ©claration des risques de l!employeurs et la littĂ©rature. Dans un contexte oĂč les perceptions entre les travailleurs et l'employeur apparaissent diffĂ©rentes (perception du contexte et des normes) et Ă  des rĂ©gulations concernant le port de certains Ă©quipements de protection individuel, il s'est agi de comprendre l!activitĂ© et ses diffĂ©rents dĂ©terminants.Recueillir les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă  l'adaptation du suivi individuel et Ă  la traçabilitĂ© des expositions a permis de co-construire des pistes de solutions avec l'employeur, les salariĂ©s et leurs reprĂ©sentants. Lors de cette intervention les outils ergotoxicologiques et la construction d!objets intermĂ©diaires (Vinck, 2009; Vinck & Laureillard, 1996) Ă©volutifs, ont Ă©tĂ© des leviers pour la construction de pistes de solution. La deuxiĂšme contribution sera prĂ©sentĂ©e par Valentin Lamarque (doctorant en ergonomie) et GuillaumeSwierczynski (doctorant en santĂ© publique). Elle portera sur l’hybridation de la SantĂ© publique et de l’ergotoxicologie dans un contexte d’exposition dessoignants aux cytotoxiques, contenus dans les mĂ©dicaments anti-cancĂ©reux administrĂ©s en service d’oncologie. L’enjeu de la rechercheinterventionnelle prĂ©sentĂ©e est la co-construction d’un dispositif de formation en e-learning avec les professionnels concernĂ©s.La troisiĂšme contribution sera prĂ©sentĂ©e par Caroline Esterre (ergonome) et Emilie Bussy (mĂ©trologue) au sein d’un service de santĂ© au travail, l’AHI33. La prĂ©sentation va porter sur l’étude de l'exposition des soignants aux cytotoxiques (contenus dans les mĂ©dicaments anticancĂ©reux) dans un institut d'oncologie. La question qui va ĂȘtre discutĂ©e est de savoir comment l'activitĂ© de travail des professionnels de santĂ© peut induire des situations d'expositions aux agents cytotoxiques ? Cette question va ĂȘtre traitĂ©e Ă  partir :- De l’analyse de l'activitĂ© de travail des soignants (recherche des situations exposantes) en suivant le produit de sa rĂ©ception Ă  son Ă©limination dansl'institut- De prĂ©lĂšvements de surface (identification des sources potentielles d’exposition)- De la restitution des analyses aux salariĂ©s grĂące Ă  des objets intermĂ©diaires pour dĂ©velopper les pratiques de prĂ©ventionLa quatriĂšme contribution sera prĂ©sentĂ©e par Jessie Aldana (toxicologue Ă  l’ASTI en formation en ergonomie) et MaĂ«l Montigny (en formation en ergonomie). La prĂ©sentation va porter sur l’analyse de l’activitĂ© et de l’exposition Ă  des produits chimiques dans le cadre de la fabrication d'orthĂšses chez des pĂ©dicures podologues. Cette intervention a permis de mettre en Ă©vidence une exposition au risque chimique potentialisĂ©e par des dĂ©terminants organisationnels et techniques de l'activitĂ©. Des variables ont Ă©tĂ© observĂ©es et ont permis de rĂ©vĂ©ler d'autres facteurs d'expositions aux agents chimiques dangereux. Des observations ouvertes et systĂ©matiques de l'activitĂ© ont Ă©tĂ© couplĂ©s Ă  une analyse de danger des produitsmanipulĂ©s. L’étude a permis de mettre en corrĂ©lation des signes d'intoxication dĂ©clarĂ©s par les opĂ©rateurs avec les rĂ©sultats de mesures.La cinquiĂšme contribution sera prĂ©sentĂ©e par Caroline Jolly (doctorante en ergonomie, IRSST) et Fabienne Goutille (anthropologue doctorante en ergonomie, Inserm). Elle va porter sur les croisements possible entre analyse de l’activitĂ©, analyse du contexte de l’activitĂ© et analyse des expositions aux pesticides du point de vue des agriculteurs. Les deux recherches interventions menĂ©es au Canada et en France viendront illustrer la maniĂšre dont l’ergonomie peut contribuer Ă  la prĂ©vention du risque pesticides dans deux contextes d’intervention diffĂ©rents (acteurs, rĂ©glementations, technologies, 
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    Efficacy and safety of the CVnCoV SARS-CoV-2 mRNA vaccine candidate in ten countries in Europe and Latin America (HERALD): a randomised, observer-blinded, placebo-controlled, phase 2b/3 trial

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    Background: Additional safe and efficacious vaccines are needed to control the COVID-19 pandemic. We aimed to analyse the efficacy and safety of the CVnCoV SARS-CoV-2 mRNA vaccine candidate. Methods: HERALD is a randomised, observer-blinded, placebo-controlled, phase 2b/3 clinical trial conducted in 47 centres in ten countries in Europe and Latin America. By use of an interactive web response system and stratification by country and age group (18–60 years and ≄61 years), adults with no history of virologically confirmed COVID-19 were randomly assigned (1:1) to receive intramuscularly either two 0·6 mL doses of CVnCoV containing 12 ÎŒg of mRNA or two 0·6 mL doses of 0·9% NaCl (placebo) on days 1 and 29. The primary efficacy endpoint was the occurrence of a first episode of virologically confirmed symptomatic COVID-19 of any severity and caused by any strain from 15 days after the second dose. For the primary endpoint, the trial was considered successful if the lower limit of the CI was greater than 30%. Key secondary endpoints were the occurrence of a first episode of virologically confirmed moderate-to-severe COVID-19, severe COVID-19, and COVID-19 of any severity by age group. Primary safety outcomes were solicited local and systemic adverse events within 7 days after each dose and unsolicited adverse events within 28 days after each dose in phase 2b participants, and serious adverse events and adverse events of special interest up to 1 year after the second dose in phase 2b and phase 3 participants. Here, we report data up to June 18, 2021. The study is registered at ClinicalTrials.gov, NCT04652102, and EudraCT, 2020–003998–22, and is ongoing. Findings: Between Dec 11, 2020, and April 12, 2021, 39 680 participants were enrolled and randomly assigned to receive either CVnCoV (n=19 846) or placebo (n=19 834), of whom 19 783 received at least one dose of CVnCoV and 19 746 received at least one dose of placebo. After a mean observation period of 48·2 days (SE 0·2), 83 cases of COVID-19 occurred in the CVnCoV group (n=12 851) in 1735·29 person-years and 145 cases occurred in the placebo group (n=12 211) in 1569·87 person-years, resulting in an overall vaccine efficacy against symptomatic COVID-19 of 48·2% (95·826% CI 31·0–61·4; p=0·016). Vaccine efficacy against moderate-to-severe COVID-19 was 70·7% (95% CI 42·5–86·1; CVnCoV 12 cases in 1735·29 person-years, placebo 37 cases in 1569·87 person-years). In participants aged 18–60 years, vaccine efficacy against symptomatic disease was 52·5% (95% CI 36·2–64·8; CVnCoV 71 cases in 1591·47 person-years, placebo, 136 cases in 1449·23 person-years). Too few cases occurred in participants aged 61 years or older (CVnCoV 12, placebo nine) to allow meaningful assessment of vaccine efficacy. Solicited adverse events, which were mostly systemic, were more common in CVnCoV recipients (1933 [96·5%] of 2003) than in placebo recipients (1344 [67·9%] of 1978), with 542 (27·1%) CVnCoV recipients and 61 (3·1%) placebo recipients reporting grade 3 solicited adverse events. The most frequently reported local reaction after any dose in the CVnCoV group was injection-site pain (1678 [83·6%] of 2007), with 22 grade 3 reactions, and the most frequently reported systematic reactions were fatigue (1603 [80·0%] of 2003) and headache (1541 [76·9%] of 2003). 82 (0·4%) of 19 783 CVnCoV recipients reported 100 serious adverse events and 66 (0·3%) of 19 746 placebo recipients reported 76 serious adverse events. Eight serious adverse events in five CVnCoV recipients and two serious adverse events in two placebo recipients were considered vaccination-related. None of the fatal serious adverse events reported (eight in the CVnCoV group and six in the placebo group) were considered to be related to study vaccination. Adverse events of special interest were reported for 38 (0·2%) participants in the CVnCoV group and 31 (0·2%) participants in the placebo group. These events were considered to be related to the trial vaccine for 14 (<0·1%) participants in the CVnCoV group and for five (<0·1%) participants in the placebo group. Interpretation: CVnCoV was efficacious in the prevention of COVID-19 of any severity and had an acceptable safety profile. Taking into account the changing environment, including the emergence of SARS-CoV-2 variants, and timelines for further development, the decision has been made to cease activities on the CVnCoV candidate and to focus efforts on the development of next-generation vaccine candidates. Funding: German Federal Ministry of Education and Research and CureVac

    The DUNE Far Detector Vertical Drift Technology, Technical Design Report

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    International audienceDUNE is an international experiment dedicated to addressing some of the questions at the forefront of particle physics and astrophysics, including the mystifying preponderance of matter over antimatter in the early universe. The dual-site experiment will employ an intense neutrino beam focused on a near and a far detector as it aims to determine the neutrino mass hierarchy and to make high-precision measurements of the PMNS matrix parameters, including the CP-violating phase. It will also stand ready to observe supernova neutrino bursts, and seeks to observe nucleon decay as a signature of a grand unified theory underlying the standard model. The DUNE far detector implements liquid argon time-projection chamber (LArTPC) technology, and combines the many tens-of-kiloton fiducial mass necessary for rare event searches with the sub-centimeter spatial resolution required to image those events with high precision. The addition of a photon detection system enhances physics capabilities for all DUNE physics drivers and opens prospects for further physics explorations. Given its size, the far detector will be implemented as a set of modules, with LArTPC designs that differ from one another as newer technologies arise. In the vertical drift LArTPC design, a horizontal cathode bisects the detector, creating two stacked drift volumes in which ionization charges drift towards anodes at either the top or bottom. The anodes are composed of perforated PCB layers with conductive strips, enabling reconstruction in 3D. Light-trap-style photon detection modules are placed both on the cryostat's side walls and on the central cathode where they are optically powered. This Technical Design Report describes in detail the technical implementations of each subsystem of this LArTPC that, together with the other far detector modules and the near detector, will enable DUNE to achieve its physics goals

    The DUNE Far Detector Vertical Drift Technology, Technical Design Report

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    International audienceDUNE is an international experiment dedicated to addressing some of the questions at the forefront of particle physics and astrophysics, including the mystifying preponderance of matter over antimatter in the early universe. The dual-site experiment will employ an intense neutrino beam focused on a near and a far detector as it aims to determine the neutrino mass hierarchy and to make high-precision measurements of the PMNS matrix parameters, including the CP-violating phase. It will also stand ready to observe supernova neutrino bursts, and seeks to observe nucleon decay as a signature of a grand unified theory underlying the standard model. The DUNE far detector implements liquid argon time-projection chamber (LArTPC) technology, and combines the many tens-of-kiloton fiducial mass necessary for rare event searches with the sub-centimeter spatial resolution required to image those events with high precision. The addition of a photon detection system enhances physics capabilities for all DUNE physics drivers and opens prospects for further physics explorations. Given its size, the far detector will be implemented as a set of modules, with LArTPC designs that differ from one another as newer technologies arise. In the vertical drift LArTPC design, a horizontal cathode bisects the detector, creating two stacked drift volumes in which ionization charges drift towards anodes at either the top or bottom. The anodes are composed of perforated PCB layers with conductive strips, enabling reconstruction in 3D. Light-trap-style photon detection modules are placed both on the cryostat's side walls and on the central cathode where they are optically powered. This Technical Design Report describes in detail the technical implementations of each subsystem of this LArTPC that, together with the other far detector modules and the near detector, will enable DUNE to achieve its physics goals

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    International audienceDUNE is an international experiment dedicated to addressing some of the questions at the forefront of particle physics and astrophysics, including the mystifying preponderance of matter over antimatter in the early universe. The dual-site experiment will employ an intense neutrino beam focused on a near and a far detector as it aims to determine the neutrino mass hierarchy and to make high-precision measurements of the PMNS matrix parameters, including the CP-violating phase. It will also stand ready to observe supernova neutrino bursts, and seeks to observe nucleon decay as a signature of a grand unified theory underlying the standard model. The DUNE far detector implements liquid argon time-projection chamber (LArTPC) technology, and combines the many tens-of-kiloton fiducial mass necessary for rare event searches with the sub-centimeter spatial resolution required to image those events with high precision. The addition of a photon detection system enhances physics capabilities for all DUNE physics drivers and opens prospects for further physics explorations. Given its size, the far detector will be implemented as a set of modules, with LArTPC designs that differ from one another as newer technologies arise. In the vertical drift LArTPC design, a horizontal cathode bisects the detector, creating two stacked drift volumes in which ionization charges drift towards anodes at either the top or bottom. The anodes are composed of perforated PCB layers with conductive strips, enabling reconstruction in 3D. Light-trap-style photon detection modules are placed both on the cryostat's side walls and on the central cathode where they are optically powered. This Technical Design Report describes in detail the technical implementations of each subsystem of this LArTPC that, together with the other far detector modules and the near detector, will enable DUNE to achieve its physics goals

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    International audienceDUNE is an international experiment dedicated to addressing some of the questions at the forefront of particle physics and astrophysics, including the mystifying preponderance of matter over antimatter in the early universe. The dual-site experiment will employ an intense neutrino beam focused on a near and a far detector as it aims to determine the neutrino mass hierarchy and to make high-precision measurements of the PMNS matrix parameters, including the CP-violating phase. It will also stand ready to observe supernova neutrino bursts, and seeks to observe nucleon decay as a signature of a grand unified theory underlying the standard model. The DUNE far detector implements liquid argon time-projection chamber (LArTPC) technology, and combines the many tens-of-kiloton fiducial mass necessary for rare event searches with the sub-centimeter spatial resolution required to image those events with high precision. The addition of a photon detection system enhances physics capabilities for all DUNE physics drivers and opens prospects for further physics explorations. Given its size, the far detector will be implemented as a set of modules, with LArTPC designs that differ from one another as newer technologies arise. In the vertical drift LArTPC design, a horizontal cathode bisects the detector, creating two stacked drift volumes in which ionization charges drift towards anodes at either the top or bottom. The anodes are composed of perforated PCB layers with conductive strips, enabling reconstruction in 3D. Light-trap-style photon detection modules are placed both on the cryostat's side walls and on the central cathode where they are optically powered. This Technical Design Report describes in detail the technical implementations of each subsystem of this LArTPC that, together with the other far detector modules and the near detector, will enable DUNE to achieve its physics goals

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    DUNE is an international experiment dedicated to addressing some of the questions at the forefront of particle physics and astrophysics, including the mystifying preponderance of matter over antimatter in the early universe. The dual-site experiment will employ an intense neutrino beam focused on a near and a far detector as it aims to determine the neutrino mass hierarchy and to make high-precision measurements of the PMNS matrix parameters, including the CP-violating phase. It will also stand ready to observe supernova neutrino bursts, and seeks to observe nucleon decay as a signature of a grand unified theory underlying the standard model. The DUNE far detector implements liquid argon time-projection chamber (LArTPC) technology, and combines the many tens-of-kiloton fiducial mass necessary for rare event searches with the sub-centimeter spatial resolution required to image those events with high precision. The addition of a photon detection system enhances physics capabilities for all DUNE physics drivers and opens prospects for further physics explorations. Given its size, the far detector will be implemented as a set of modules, with LArTPC designs that differ from one another as newer technologies arise. In the vertical drift LArTPC design, a horizontal cathode bisects the detector, creating two stacked drift volumes in which ionization charges drift towards anodes at either the top or bottom. The anodes are composed of perforated PCB layers with conductive strips, enabling reconstruction in 3D. Light-trap-style photon detection modules are placed both on the cryostat's side walls and on the central cathode where they are optically powered. This Technical Design Report describes in detail the technical implementations of each subsystem of this LArTPC that, together with the other far detector modules and the near detector, will enable DUNE to achieve its physics goals

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    International audienceDUNE is an international experiment dedicated to addressing some of the questions at the forefront of particle physics and astrophysics, including the mystifying preponderance of matter over antimatter in the early universe. The dual-site experiment will employ an intense neutrino beam focused on a near and a far detector as it aims to determine the neutrino mass hierarchy and to make high-precision measurements of the PMNS matrix parameters, including the CP-violating phase. It will also stand ready to observe supernova neutrino bursts, and seeks to observe nucleon decay as a signature of a grand unified theory underlying the standard model. The DUNE far detector implements liquid argon time-projection chamber (LArTPC) technology, and combines the many tens-of-kiloton fiducial mass necessary for rare event searches with the sub-centimeter spatial resolution required to image those events with high precision. The addition of a photon detection system enhances physics capabilities for all DUNE physics drivers and opens prospects for further physics explorations. Given its size, the far detector will be implemented as a set of modules, with LArTPC designs that differ from one another as newer technologies arise. In the vertical drift LArTPC design, a horizontal cathode bisects the detector, creating two stacked drift volumes in which ionization charges drift towards anodes at either the top or bottom. The anodes are composed of perforated PCB layers with conductive strips, enabling reconstruction in 3D. Light-trap-style photon detection modules are placed both on the cryostat's side walls and on the central cathode where they are optically powered. This Technical Design Report describes in detail the technical implementations of each subsystem of this LArTPC that, together with the other far detector modules and the near detector, will enable DUNE to achieve its physics goals
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