45 research outputs found

    Treatment and prevention of cryptosporidiosis in young ruminants (goat kids) : the interest of natural polysaccharides

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    La cryptosporidiose est une parasitose cosmopolite affectant de nombreuses espèces animales. Elle provoque des diarrhées néonatales chez les ruminants occasionnant des pertes économiques dans les élevages. Le principal protozoaire responsable est Cryptosporidium parvum. Aucun traitement pleinement efficace n’est disponible pour lutter contre la cryptosporidiose. Dans cet article, nous présentons une nouvelle approche thérapeutique basée sur l’utilisation des polysaccharides naturels tels que le chitosan. Dans notre travail, à l’aide de 2 modèles in vitro de cellules intestinales (HCT-8 et Caco-2) nous avons montré que le chitosan était efficace pour réduire le nombre d’oocystes de C. parvum. Une autre étude a été également menée afin de confirmer ces effets inhibiteurs sur des chevreaux infectés expérimentalement. Les résultats montrent, chez les animaux infectés et traités avec un produit (OptisafR) contenant du chitosan, une baisse de l’excrétion fécale des oocystes de C. parvum et de la sévérité de la diarrhée.Cryptosporidiosis is a cosmopolitan parasitosis affecting many animal species. It causes neonatal diarrhea in ruminants causing economic losses in farms. The main protozoan responsible is Cryptosporidium parvum. No fully effective treatment is available to control cryptosporidiosis. In this article, we present a new therapeutic approach based on the use of natural polysaccharides (chitosan). In our work, using 2 in vitro models of intestinal cells (HCT-8 and Caco-2), we have shown that Chitosan is effective in reducing the number of oocysts of C. parvum. Another study was also conducted to confirm these inhibitory effects on experimentally infected goat kids. The results show, in infected animals treated with a product containing Chitosan, a decrease in faecal excretion of C. parvum oocysts and the severity of diarrhea

    A clinical case of demodectic mange in a dairy cow

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    Adjou Karim Tarik, Polack Bruno, Gourreau Jean-Marie, Brugère-Picoux Jeanne. Un cas de démodécie chez une vache laitière. In: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France tome 156 n°4, 2003. pp. 85-88

    Diagnostic tests for human and animal prion diseases

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    The potential existence of clinically silent cases of bovine spongiform encephalopathy (BSE) among cattle, and of humans incubating the new variant Creutzfeldt-Jakob disease (nvCJD) is still a major public health concern. Therefore, the development of screening tests for transmissible subacute spongiform encephalopathies (TSSE) in man and animals remains a priority. In the first part of this paper, we review the main methods used to diagnose generally clinical TSSE, such as brain imaging, electroencephalogram (EEG) analysis, and cerebrospinal fluid (CSF) analysis. In the second part, we present the post-mortem tests used to confirm a TSSE diagnosis, such as inoculation to laboratory animals, histological examination, and identification of abnormal prion protein (PrPres) using biochemical methods. Finally, the third part presents so-called rapid tests (Prionics, Bio-rad, Enfer), validated by the European Commission (EC) for post-slaughter BSE diagnosis in cattle. Now used on a large scale in Europe, these tests have helped assess the extent of the epizooty and eliminate from the food chain animals presenting a risk for human consumption. Since 2002, they have been used for the post-slaughter diagnosis of scrapie in small ruminants. New tests have recently been evaluated by the EC, but it is too soon to predict their role in the field.L'existence potentielle de bovins en phase de latence cliniquement silencieuse d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) et d'individus en période d'incubation de la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob représente constamment un grand risque pour la santé publique. Par conséquent, le développement de tests de dépistage des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) humaines et animales constitue toujours une priorité. Dans la première partie de cet article, sont décrites les principales méthodes d'orientation permettant d'aider au diagnostic d'une ESST le plus souvent clinique, comme l'imagerie médicale cérébrale, l'analyse de l'électroencéphalogramme (EEG) et l'examen du liquide céphalo-rachidien. Dans la deuxième partie, sont présentés les tests de confirmation post mortem du diagnostic des ESST, comme l'inoculation à l'animal de laboratoire, l'examen histologique et la recherche de la PrPres par des méthodes biochimiques. La troisième partie est consacrée aux tests dits « rapides » (Prionics, Bio-rad, Enfer), validés en 1999 par la Commission Européenne (CE), pour le diagnostic post mortem de l'ESB à l'abattoir chez les bovins. Utilisés à grande échelle en Europe, ils ont permis de préciser l'étendue réelle de l'épizootie et d'éliminer efficacement de la chaîne alimentaire les animaux présentant un risque pour l'homme. Depuis 2002, ils sont également utilisés pour le diagnostic post mortem des petits ruminants. De nouveaux tests ont été récemment évalués par la CE, mais il est trop tôt pour évaluer la place qu'ils tiendront sur le terrain

    Mes conseils pour réussir sa carrière scientifique Mohamed Gharbi Editeur Publipresse, Tunis, 2019

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    Adjou Karim Tarik. Mes conseils pour réussir sa carrière scientifique Mohamed Gharbi Editeur Publipresse, Tunis, 2019. In: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France tome 174, 2021. pp. 354-355

    Affections nerveuses des ovins, diagnostic différentiel

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    Les causes des affections neurologiques du mouton sont nombreuses (virales, bactériennes, parasitaires, métaboliques, traumatiques,...) et le diagnostic précis de la maladie en cause n'est pas toujours facile pour le vétérinaire praticien en raison des symptômes parfois discrets ou des conditions d'examen peu favorables à l'observation des signes nerveux. De plus, le faible développement des examens para-cliniques est, lui aussi, un facteur qui rend la tâche du clinicien extrêmement difficile. La première partie de ce travail se rapporte à un rappel bibliographique détaillé sur les affections nerveuses pouvant toucher les ovins, en particulier en Europe. Après avoir exposé pour chacune d'entre elles l'étiologie, l'épidémiologie, la pathogénie, les symptômes, les moyens diagnostiques et les traitements, la deuxième partie est consacrée au diagnostic différentiel. Après un bref rappel de la sémiologie du système nerveux, de nombreux tableaux synthétiques d'aide au diagnostic différentiel sont proposés. Ces tableaux constituent une aide précieuse au vétérinaire praticien dans l'abord des cas cliniques auxquels il peut être confronté, et cela, suivant différentes approches: épidémiologique et /ou symptomatiques.MAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF

    La pathologie digestive du lapin en élevage rationnel

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    La production française de lapin de chair s'est fortement rationalisée au cours des 20 dernières années ce qui a permis à la France de devenir le 4ème producteur mondial. Dans les élevages français dits rationnels, la pathologie digestive est prépondérante, particulièrement chez les jeunes autour du sevrage. L'étiologie de ces problèmes digestifs est très complexe car la plupart du temps plusieurs agents pathogènes sont associés et le déclenchement d'une maladie est très souvent lié à des facteurs favorisants tels que l'environnement et l'alimentation. De plus les signes cliniques sont rarement pathognomoniques ce qui fait que le diagnostic constitue souvent un défi pour le praticien. Nous aborderons ici dans un premier temps les caractéristiques de l'élevage rationnel français, son évolution récente et sa durabilité ainsi que l'impact de la pathologie digestive sur celui-ci. Dans un deuxième temps nous présenterons les particularités anatomiques et physiologiques de l'appareil digestif du lapin et du système immunitaire qui lui est propre ainsi que certaines stratégies permettant de l'améliorer. Enfin nous développerons les différentes étiologies de pathologie digestive en élevage cunicole rationnel en nous intéressant aux différents moyens thérapeutiques existant.MAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF

    Méthodes de diagnostic des "maladies à prions" chez l'homme et l'animal

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    Les encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST), ou maladies à prion, sont des infections dégénératives du système nerveux central, touchant l homme et l animal. Bien que certaines de ces maladies soient connues depuis des décennies (le Kuru chez l homme et la tremblante naturelle chez le mouton), leur pathogénie reste mal connue. D autre part, l agent infectieux responsable de ces encéphalopathies, appartenant à la famille des agents transmissibles non conventionnels, n est toujours pas précisément identifié. Cependant, l hypothèse du prion, selon laquelle l agent infectieux serait de nature protéique, semble de plus en plus étayée par les faits expérimentaux. Ces maladies étant d évolution fatale, il est important de poser un diagnostic ante mortem sûr et précoce chez l homme. De plus, compte tenu du risque zoonotique de certaines ESST animales, le résultat des tests post mortem, effectués à l abattoir notamment, doit être rapide. C est pourquoi, de nombreux tests rapides et d autres techniques toujours plus performantes ont vu le jour. Ce travail présente l ensemble des méthodes disponibles et en cours de développement pour le diagnostic des ESST chez l homme et l animal. Après avoir fait le point des connaissances actuelles sur les ESST, les diverses méthodes permettant leur diagnostic sont présentées, en abordant successivement celles permettant d établir un diagnostic ante mortem de ces maladies, puis celles adaptées au diagnostic post mortem et enfin les tests rapides. Ensuite, les voies de recherche sont exposées, en mettant l accent sur les tests sanguins.MAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF

    Maladies de l'appareil digestif des caprins

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    Les maladies de l appareil digestif sont très importantes chez les caprins tant au point de vue clinique que pour leurs conséquences économiques. On retrouve parmi ces pathologies majeures des maladies infectieuses (bactériennes, virales, parasitaires), métaboliques mais aussi des maladies à étiologies multiples. Les maladies bactériennes sont essentiellement la paratuberculose, la salmonellose (importance zoonotique), l entérotoxémie et la yersiniose. Elles sont retrouvées dans le monde entier et peuvent provoquer des formes cliniques plus ou moins graves. Les principales pathologies virales rencontrées sont la peste des petits ruminants, la peste bovine, la fièvre catarrhale ovine et le Nairobi Sheep Disease. Ce sont essentiellement des pathologies rencontrées en climat tropical, chaud malgré l apparition récemment de la FCO dans la partie nord du continent européen. Les maladies parasitaires sont les plus répandues aussi bien chez les adultes et les jeunes. Les symptômes sont assez peu spécifiques et peu graves mais les conséquences économiques sont souvent très importantes (pertes au niveau de la productivité, coût de la lutte). Peu de maladies métaboliques sont retrouvées chez les caprins : météorisation et acidose principalement qui sont souvent mis en cause dans des erreurs de conduite de l élevage. Chez les chevreaux la diarrhée néonatale est une pathologie importante dont l étiologie est multiple. Les pertes en animaux peuvent être assez importantes et atteindre 10 à 20% du cheptel.TOULOUSE-EN Vétérinaire (315552301) / SudocMAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF

    Les formes atypiques de la tremblante du mouton

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    Les encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles (ESST) sont des affections neurologiques dégénératives fatales, atteignant l homme et différentes espèces animales sauvages et domestiques. De nombreuses interrogations persistent sur ces maladies (nature de l agent infectieux, mécanisme physiopathologique ). A l heure actuelle, seule l encéphalopathie spongiforme bovine est reconnue comme zoonose. La tremblante classique, qui atteint les petits ruminants, est la mieux connue des ESST. Elle est caractérisée chez les moutons par des symptômes spécifiques, des lésions histologiques et une répartition de la protéine prion pathologique (PrPres) spécifiques. Les mesures de santé publique en matière de tremblante sont importantes, afin de maîtriser un éventuel risque zoonotique, même si celui-ci est inconnu actuellement. Alors que ces mesures semblaient pouvoir être assouplies, du fait d une meilleure maîtrise de la maladie, des formes atypiques de tremblante sont apparues pour la première fois en Norvège en 1998, puis dans toute l Europe y compris la France. Ces formes sont différentes de la tremblante classique sur le plan épidémiologique, symptomatique, lésionnel, génétique et diagnostique. Ces différences ont été mises en évidence par de nombreuses études. La biodiversité des formes atypiques a ainsi été prouvée, même si des similitudes existent entre ces formes. La caractéristique principale en matière de diagnostic est la discordance dans les résultats aux tests rapides de dépistage dans les cas de tremblante atypique (Test ELISA positif et test en immuno-histochimie négatif). Cette discordance met également en évidence l insuffisance des tests agréés à l heure actuelle dans la détection de la tremblante atypique. De plus, les différences au niveau du déterminisme génétique entre la tremblante classique et les formes atypiques ont été démontrées dans différentes études. Ces divergences impliqueraient une éventuelle réévaluation de la sélection génétique, principale mesure prophylactique dans le cas de la tremblante classique. Ainsi, cette étude, en partant des caractéristiques générales des ESST, puis de la tremblante classique, tente de définir la place actuelle des formes atypiques de tremblante parmi les ESST animales et d envisager les conséquences en matière de mesures de santé publique.TOULOUSE-EN Vétérinaire (315552301) / SudocMAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF

    Comment améliorer la profitabilité des élevages bovins-laitiers français à l'horizon 2011 ?

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    Ainsi, la crise laitière ressentie en France à la rentrée 2009, était une crise de la demande et non de l'offre. La demande s'est effondrée, conséquence de la baisse du pouvoir d'achat en contexte de crise économique mondiale. L'offre s'est maintenue, il y a alors eu surproduction. Le prix du lait s'est effondré et avec lui les revenus des agriculteurs. Cette crise économique une fois expliquée, pose la question de la viabilité de notre modèle de politique agricole et des moyens à mettre en oeuvre pour assurer la pérennité de la profession des éleveurs laitiers. L'objectif de cette étude est de proposer des solutions aux éleveurs français pour améliorer leurs profits et vivre correctement de leur activité. Pour ce faire, l'ensemble des acteurs a été consulté pour tester la pertinence de mes propositions. Deux grands axes se sont dégagés : la réduction des coûts de production et l'augmentation des revenus. Pour améliorer les profits des productions laitières françaises, la réduction des coûts est une option envisageable. Cependant, les éleveurs français sont déjà très au courant de ces leviers d'amélioration qu'ils tentent d'utiliser un maximum (aliment, fertilisants, frais de mécanisation). Le contrôle des coûts est une condition indispensable pour rester compétitifs mais non suffisante pour rester rentables. L'augmentation des revenus parait donc être l'option la plus pertinente et plus précisément la stabilisation du prix. Il s'agit donc de réinventer d'autres mécanismes de régulation que sont l'intervention et les restitutions qui ne doivent plus être appréhendées que comme des mécanismes de gestion des excédents mais plutôt comme des mécanismes de lissage des prix. Avec la disparition des quotas fixés par les autorités publiques en 2015, un autre système de régulation doit être mis en place : la contractualisation entre une entreprise de transformation et les agriculteurs réunis en O.P. (Organisation de Producteurs). Avec un tel contrat, les éleveurs auront une vision à long terme du volume que les entreprises leur achèteront et donc du prix du lait. Ce système ne fonctionnera que si les agriculteurs acceptent de changer leur vision des acteurs de l'industrie en les voyant comme des partenaires qui connaissent le marché et la demande, écartant tout risque de surproduction et permettant ainsi aux prix de se maintenir.MAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF
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