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    Démence et déréalisation dans l'œuvre romanesque de Dieter Wellershoff

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    L'analyse de l'épanouissement négatif chez les personnages romanesques de Dieter Welleshoff vise à montrer les rôles différents que peut jouer la notion de « déréalisation » dans le concept de production et de réception de l'auteur.Tandis que l'individu de la fiction se pousse lui-même hors de la réalité parce que celle-ci lui devient insupportable, la fiction en tant que telle représente d'après Wellershoff un « champ de simulation ». C’est un domaine où le lecteur, libéré des contraintes du monde réel, peut et doit être exposé, par le biais de la lecture, à une pression nouvelle, s’il veut vivre une expérience originale dont la littérature est le vecteur.Dans les cinq romans, l'incapacité des protagonistes à structurer leur environnement par la perception se concrétise par des excroissances absurdes de détails ou encore des déformations de leur perspective. Des moments typiques de la déréalisation sont ceux lors desquels, par la nature de la situation, le contact avec la réalité est plus relâché que d'ordinaire. Dans ces instants, il y a parfois des amorces d'un processus d'appréhension chez les personnages romanesques, qui ne sont cependant jamais exploitées par la suite, comme les personnes ne sont, de manière générale, pas d'avantage en mesure de se détacher de leur situation concrète par la réflexion.C’est là la tâche qu’attribue Wellershoff au lecteur et expose dans ses essais. Il ne détermine toutefois pas quelle conséquence est à tirer de cette expérience faite par le lecteur : le but de sa littérature n’est pas de donner des instructions, mais de préserver le lecteur d'une réduction de la réalité entraînée par une schématisation de la perception.Gezeigt werden soll anhand einer Betrachtung der negativen Persönlichkeitsentfaltung bei den Romanfiguren Dieter Wellershoffs, welche verschiedenen Rollen der Begriff «Wirklichkeitsverlust» im Produktions- und Rezeptionskonzept des Autors spielt.Während das gestörte Individuum der Fiktion sich selbst aus der Wirklichkeit verdrängt, weil ihm diese unerträglich zu werden scheint, stellt nach Wellershoff der Fiktionsraum als solcher ein «Simulationsfeld» dar, einen Bereich also, in dem der Leser, von den Zwängen der realen Welt befreit, über die Lektüre neuen Belastungen ausgesetzt werden kann und muss, wenn er durch die Literatur neue Erfahrungen machen soll.In den fünf Romanen kommt die Unfähigkeit der Protagonisten, ihre Umwelt durch die Wahrnehmung strukturierend zu durchdringen, über absurde Detailwucherungen oder ähnliche Verzerrungen in ihrer unmittelbaren Perspektive zum Ausdruck. Typische Momente des Kontaktverlustes zur Realität, sind solche, in denen der Bezug zur Wirklichkeit durch die Natur der Situation gelockerter als üblich ist. In diesen Augenblicken laufen mitunter im Bewusstsein der Romanfiguren Erkenntnisprozesse an – wenigstens sofern diese dazu intellektuell disponiert sind. Sie haben aber alle gemeinsam, nicht weiter genutzt zu werden, wie die Personen auch sonst nicht in der Lage sind, ihre Situation reflektierend zu übersteigen.Hierzu ist nach dem vom Autor in seinen Essays dargelegten Verständnis der Leser angehalten, allerdings ohne dass Wellershoff festlegt, welche Konsequenzen der Leser aus der mit dem Text gemachten – und auf Textebene nicht gemachten – Erfahrung zu ziehen hat. Sein Literaturkonzept ist demnach nicht funktionalistisch im Sinne von handlungsanweisend; es wird lediglich beabsichtigt, den Leser vor der Wirklichkeitsreduktion durch Wahrnehmungsschemata zu bewahren
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