57 research outputs found

    Recherche sur les Juifs du Maroc

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    Le Centre de recherche sur les Juifs du Maroc (CRJM) a été créé, en mai 1994, à Paris à l’initiative de Monsieur Robert Assaraf, après de longs mois de concertations, de discussions et d’études préalables. Il s’agit d’une institution internationale, à vocation universitaire et scientifique qui s’est fixé pour but essentiel de développer, par tous les moyens, la connaissance et l’étude de l’histoire des Juifs du Maroc. Une histoire trois fois millénaire qui remonte à la destruction du premier ..

    Research on Moroccan Jewry

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    The Center for Research on Moroccan Jewry (CRJM) was founded in May 1994, on the initiative of Mr. Robert Assaraf, after long months of planning, discussions and preliminary studies. The Center is an international institution, with a university and scientific vocation whose main goal is to promote all forms of knowledge and investigation of the history of the Jews of Morocco. This history goes back more than 3,000 years. It can be traced to the destruction of the first temple in Jerusalem, an..

    Une Élite soudanaise des XVIIe-XVIIIe siècles : les Arma de Tombouctou

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    In 1591, a Moroccan army of some 4,000 soldiers crossed the Sahara in order to conquer the Songhaï Empire, in the Niger Bend. The expedition was successful and a'fter a few months of military operations, Morocco found itself with a true colony whose capital was Timbuctu. Following the internai instability which reigned in their country, the Moroccan rulers gradually ceased to show concern with their remote colony and left to their sort the soldiers they had sent there. The latter, known as Arma, preserved their political pre-eminence till the first half of the 19th century, in spite of their military weakening and in spite of the rise, in the area, of strong kingdoms, which were very able to destroy the last vestiges of Arma rule. A sociological explanation of this somewhat aberrant phenomenon, showing the social intégration of the Arma within the Soudanese Society to the point that they became a recognized political elite is put forward in this paper. Neither " class " nor " caste ", the Arma were an " order " or a status group evolving within the framework of an order society.En 1591, une armée marocaine de quelques 4 000 hommes traversa le Sahara pour conquérir l'empire songhaï des bords du Niger. L'entreprise fut couronnée de succès, et, à l'issue de quelques mois d'opérations militaires, le Maroc se retrouva à la tête d'une véritable colonie, ayant Tombouctou pour capitale. Mais, plongés dans des guerres intestines interminables, les sultans marocains se désintéressèrent relativement vite de leur lointaine possession et des hommes qu'ils y avaient envoyés. Prenant souche au Soudan, ces derniers qui répondirent au nom d'Arma, allaient maintenir cependant jusqu'au début du XIXe siècle, leur prépondérance politique à Tombouctou et dans la région. Une prépondérance que ni leurs administrés ni leurs voisins ne leur disputèrent, et ce, malgré leur affaiblissement militaire et malgré la montée de royaumes qui, sans trop d'efforts, étaient en mesure d'anéantir les derniers vestiges de la colonie marocaine et du règne arma. L'article a pour but de fournir une explication sociologique à ce phénomène apparemment aberrant et de montrer, comment s'est effectuée, dans le paysage social nigérien, l'intégration de ces descendants d'anciens conquérants étrangers qui allaient devenir une élite politique locale. N'étant ni une « classe » ni même une « caste », les Arma devraient être considérés comme un « ordre » évoluant dans une société d'ordres.Abitbol Michel. Une Élite soudanaise des XVIIe-XVIIIe siècles : les Arma de Tombouctou. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 64, n°237, 4e trimestre 1977. pp. 445-455

    Juifs d'Afrique du Nord et expulsés d'Espagne après 1492

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    North African Jewry and the Jews expelled from Spain after 1492 This study analyses the hispanisation of North African Jewry following the expulsion of Jews from Spain in 1492. After describing the arrival of thousands of Spanish Jews in Morocco and Algeria, this paper highlights the main factors which facilitated the integration as well as the cultural symbiosis which took place between local communities and the newcomers. Together with their wide-spread geographical dispersion and an exceptional social mobility, the Spanish Jews succeeded in creating an outstanding social elite who enjoyed much prestige due to their political influence, religious charisma and financial status and through which they gained control of local communities even before the mid-sixteenth century.Cette étude est consacrée à l'analyse du procès d'hispanisation du judaïsme ouest-maghrébin, au lendemain de l'expulsion des juifs d'Espagne en 1492. Après un récit succinct des circonstances d'arrivée au Maroc et en Algérie de plusieurs milliers de juifs exilés d'Espagne, l'article met en lumière les principaux facteurs qui facilitèrent l'intégration ainsi que la symbiose culturelle qui s'opéra entre les communautés autochtones et les nouveaux venus : outre leur grande dispersion géographique et leur mobilité sociale exceptionnelle, ces derniers réussirent à se doter dans un délai relativement bref d'une élite sociale prestigieuse alliant influence politique, ascendant religieux et pouvoir économique, ce qui leur permit, avant même le milieu du XVIe siècle, de prendre la direction des communautés autochtones.Abitbol Michel. Juifs d'Afrique du Nord et expulsés d'Espagne après 1492. In: Revue de l'histoire des religions, tome 210, n°1, 1993. pp. 49-90

    Juifs maghrébins et commerce transsaharien du VIIIe au XVe siècles

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    Thirty years ago Raymond Mauny wrote a study on the Jews in West Africa. Except for a few well documented cases, he concluded that there were probably no Jewish elements south of the Sahara. For obvious reasons, Mauny was unable to consult Jewish sources of Maghrib origin. The latter though they do not contradict Mauny’s view, do provide abundant information on trading activities of North African Jews on the fringes of the Sahara. This study is based on this vast rabbinic literature, still little drawn on by scholars. It traces out the different forms in which Maghrib Jews shared in the trans-Saharan medieval trade and emphasizes the mechanisms - dispersion of the communities, flexibility of rabbinic law, uniformity of the social structures, common language etc. which enabled the setting up and the organization of trade networks over a vast geographic area from the south coast of the European continent to the southern edge of the desert. As the New World was discovered, the role of the Jews lessened towards the end of the 15th century as a result of a series of events which took place round about 1492 and which had the effect of breaking the continuity of the Jewish trade networks : the expulsion of the Jews from Spain, the destruction of the Dra’ communities as well as the massacre and expulsion of the Jews of Tuat at the instigation of the Shaykh of Tlemcen al-Maghili who encouraged the Askya Muhammed of Songhaï to prohibit the Jews front reaching the valley of the Niger.Il y a une trentaine d’années, Raymond Mauny avait consacré une étude à la question des Juifs en Afrique occidentale. Sauf dans quelques cas précis mais peu nombreux, l’auteur avait conclu alors à l’inexistence probable d’éléments juifs au sud du Sahara. Pour des raisons évidentes, Mauny n’avait pu consulter les sources juives d’origine maghrébine qui sans pour autant remettre en question ces conclusions, n’en apportent pas moins une abondante information sur les activités commerciales des Juifs nord-africains à la lisière du Sahara. Notre article tire sa substance de cette vaste littérature rabbinique encore peu utilisée par les chercheurs. Il retrace les différentes formes de la participation des Juifs maghrébins au trafic transsaharien médiéval et souligne les mécanismes - dispersion des communautés, flexibilité du droit rabbinique, uniformité des structures sociales, communauté de langue, etc. - qui permirent la constitution et l’articulation de réseaux commerciaux sur une immense aire géographique, de la côte méridionale du continent européen à la bordure méridionale du désert. Parallèlement à l’affaissement du commerce transsaharien à la suite de la Découverte du Nouveau Monde, le rôle des Juifs dans ce trafic s’est amenuisé, vers la fin du XVe siècle, sous l’action conjuguée d’une série d’événements qui se passèrent aux environs de 1492 et qui eurent pour effet de rompre la continuité des réseaux de commerce juifs : l’expulsion d’Espagne, la destruction des communautés du Dra’ ainsi que le massacre et l’expulsion des Juifs du Touat à l’instigation du shaykh tlemcénien al-Maghili qui encouragea l’Askya Muhammad du Songhaï à interdire aux Juifs l’accès de la vallée du Niger.Abitbol Michel. Juifs maghrébins et commerce transsaharien du VIIIe au XVe siècles. In: 2000 ans d’histoire africaine. Le sol, la parole et l'écrit. Mélanges en hommage à Raymond Mauny. Tome II. Paris : Société française d'histoire d'outre-mer, 1981. pp. 561-577. (Bibliothèque d'histoire d'outre-mer. Études, 5-6-2

    Le Maroc et le commerce transsaharien du XVIIe au début du XIXe siècle.

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    Abstract It is currently assumed that the conquest of the western part of Sudan by al-Mansur's army in 1 591 brought about the decline and exhaustion of the Trans-Saharian trade between the Moroccan kingdom and the region of the Niger. The data found in the Sudanese Chronicles or in the consular reports of the xvu and xixth century allow us to question the value of this theory, which rests upon the main idea that a period of anarchy followed the ruin of the Songhai Empire, and that the Moroccan conquerors failed to establish a powerful state on the banks of the Niger. In fact the political unrest which prevailed at times in the region did little harm to the trade, which went on steadily and whose value even increased up to the first half of the xixth century : the ethnical, social and religious structures of the people of the Sahelo-Sudanese zone could easily make up for the shortcomings and failings of the political organization. What changed inexorably since the end of the Middle Age, which was the Golden Age of Trans-Saharian trade, was neither the mass nor the variety of the exchanges between the two sides of the Great Desert, but rather the whole economic impact of the Trans-Saharian trade on the development of the peoples and countries involved.II est couramment admis que la conquête du Soudan occidental par l'armée d'al-Mansûr, en 1591, provoqua le déclin puis le tarissement du commerce transsaharien entre le Royaume chenfien et la Boucle du Niger. Les données fournies par les chroniques soudanaises et par les rapports consulaires du utilisées dans cet article remettent en question cette théorie, elle-même sous-tendue par une autre idée-force : l'instauration de l'anarchie à la suite de l'effondrement de l'Empire songhai et l'incapacité des conquérants marocains à créer, sur les bords du Niger, un Etat puissant. En fait, l'instabilité politique qui s'installa par moments dans la région ne fut guère préjudiciable à l'écoulement du trafic qui continua, et augmenta même en valeur, jusqu'à la première moitié du XIXe siècle: les structures ethniques, sociales et religieuses des populations de la zone sahelo-soudanaise purent pallier, sans grande difficulté, les insuffisances et les faiblesses de l'organisation politique. Ce qui changea inexorablement, à partir de la fin du Moyen-Age - l'Age d'Or du commerce transsaharien - fut non pas le volume ni la variété des échanges de part et d'autre du Grand Desert, mais plutôt la portée économique globale du commerce transsaharien sur les perspectives de développement des peuples et des régions qui y étaient engagés.Abitbol Michel. Le Maroc et le commerce transsaharien du XVIIe au début du XIXe siècle.. In: Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, n°30, 1980. pp. 5-19

    La France et l’expansion de la culture française au sein du judaïsme méditerranéen à l’époque coloniale

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    La France est, après Israël, le deuxième grand pôle du judaïsme séfarade. Rien de plus naturel lorsque l’on sait que le français fait figure, de très longue date, de langue vernaculaire sinon de marqueur identitaire du judaïsme méditerranéen, au même titre que le judéo-espagnol ou le judéo-arabe. Une expansion qui déborde largement le cadre de l’histoire coloniale française : l’influence française n’a pas été moins grande sur les Juifs du Maghreb et du Levant que sur ceux de Turquie, des Balk..

    Juifs maghrébins et commerce transsaharien (VIIIe- XVe siècles)

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    Thirty years ago Raymond Mauny wrote a study on the Jews in West Africa. Except for a few well documented cases, he concluded that there were probably no Jewish elements south of the Sahara. For obvious reasons, Mauny was unable to consult Jewish sources of Maghrib origin. The latter though they do not contradict Mauny 's view, do provide abundant information on trading activities of North African Jews on the fringes of the Sahara. This study is based on this vast rabbinic literature, still little drawn on by scholars. It traces out the different forms in which Maghrib Jews shared in the trans-Saharan médiéval trade and emphasizes the mechanisms — dispersion of the communities, flexibility of rabbinic law, uniformity of the social structures, common language etc. which enabled the setting up and the organization of trade networks over a vast geographic area from the south coast of the European continent to the southern edge of the desert. As the New World was discovered, the rôle of the Jews lessened towards the end of the 15th century as a resuit of a series of events which took place round about 1492 and which had the effect of breaking the continuity of the Jewish trade networks : the expulsion of the Jews from Spain, the destruction of the Dra' communities as well as the massacre and expulsion of the Jews of Tuât at the instigation of the Shaykh of Tlemcen al-Maghili who encouraged the Askya Muhammed of Songhaï to prohibit the Jews from reaching the valley of the Niger.II y a une trentaine d'années, Raymond Mauny avait consacré une étude à la question des Juifs en Afrique occidentale. Sauf dans quelques cas précis mais peu nombreux, l'auteur avait conclu alors à l'inexistence probable d'éléments juifs au sud du Sahara. Pour des raisons évidentes, Mauny n'avait pu consulter les sources juives d'origine maghrébine qui sans pour autant remettre en question ces conclusions, n'en apportent pas moins une abondante information sur les activités commerciales des Juifs nord-africains à la lisière du Sahara. Notre article tire sa substance de cette vaste littérature rabbinique encore peu utilisée par les chercheurs. Il retrace les différentes formes de la participation des Juifs maghrébins au trafic transsaharien médiéval et souligne les mécanismes — dispersion des communautés, flexibilité du droit rabbinique, uniformité des structures sociales, communauté de langue, etc. — qui permirent la constitution et l'articulation de réseaux commerciaux sur une immense aire géographique, de la côte méridionale du continent européen à la bordure méridionale du désert. Parallèlement à l'affaissement du commerce transsaharien à la suite de la Découverte du Nouveau Monde, le rôle des Juifs dans ce trafic s'est amenuisé, vers la fin du XVe siècle, sous l'action conjuguée d'une série d'événements qui se passèrent aux environs de 1492 et qui eurent pour effet de rompre la continuité des réseaux de commerce juifs : l'expulsion d'Espagne, la destruction des communautés du Dra' ainsi que le massacre et l'expulsion des Juifs du Touat à l'instigation du shaykh tlemcénien al-Maghili qui encouragea l'Askya Muhammad du Songhaï à interdire aux Juifs l'accès de la vallée du Niger.Abitbol Michel. Juifs maghrébins et commerce transsaharien (VIIIe- XVe siècles). In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 66, n°242-243, 1er et 2e trimestres 1979. pp. 177-193

    Conférences de M. Michel Abitbol

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    Abitbol Michel. Conférences de M. Michel Abitbol. In: École pratique des hautes études, Section des sciences religieuses. Annuaire. Tome 113, 2004-2005. 2004. pp. 169-170
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