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Figures du discours et ambiguïté
À travers l’opacité communément reconnue de leur signifiant, les figures du discours sont des zones du langage favorisant la prolifération incontrôlée du sens, les aléas de la communication et l’ambivalence des stratégies interprétatives. Ces phénomènes que l’on peut classer sous l’appellation globale d’ »ambiguïté », caractérisent en fait les figures à plusieurs niveaux. Tantôt il s’agit d’une ambiguïté fondamentale, présente dès les ramifications profondes de la langue. Tantôt l’ambiguïté des figures est simplement discursive, liée à leurs structures rhétoriques de surface. À cela s’ajoute l’ambiguïté même de la notion de figure qui oscille sans cesse entre effets dérivés et effets littéraux, les uns et les autres pouvant être mis en relief ou au contraire oblitérés.Réunissant onze contributions de chercheurs français, suisses, hollandais et italiens, ce numéro 15 de Semen propose une réflexion approfondie sur ces différents aspects de l’ambiguïté figurale. Cette réflexion concerne la figuralité en général, mais aussi les figures symptomatiques que sont la métaphore, la métonymie ou l’ironie, dans leurs dimensions lexicosémantiques, textuelles et interactives
A fabricação da loucura: contracultura e antipsiquiatria The making of madness: counterculture and anti-psychiatry
A década de 1950 e sobretudo a de 1960 foram marcadas por constantes revisões dos valores e costumes sociais. Foi nesse contexto que os movimentos de juventude ocuparam a cena, sendo a contracultura o maior deles. Os mantenedores do poder, entretanto, classificaram como loucura os comportamentos e as atitudes de seus adeptos. Contra essa forma de fabricação da loucura surgiu uma corrente de pensamento denominada antipsiquiatria, que questionaria a psiquiatria em seu cerne. Este artigo critica os modelos psiquiátricos daquele momento, estabelecendo relação entre os movimentos de contracultura e de antipsiquiatria.<br>The 1950s and especially the 1960s saw constant revisions of social values and customs, with young people's movements playing a major role, above all the so-called counter-culture. The powers-that-be categorized the behavior and attitudes of the movement's followers as constituting madness. This making of madness gave rise to a stream of thought known as anti-psychiatry, which calls into question the very essence of psychiatry. The present article criticizes the psychiatric models of that era and draws links between counter-culture movements and anti-psychiatry