14 research outputs found
Non Hodgkin’s lymphoma secondary treatment with azathioprine in a chronic hepatitis autoimmune (second case of literature)
Les traitements immunosuppresseurs sont associés à une
augmentation du risque de survenue de Lymphomes Malins Non
Hodgkiniens (LMNH), en particulier chez les patients traités par
azathioprine pour Maladies Inflammatoires Chroniques de
l’Intestin (MICI), greffe d’organes, polyarthrite rhumatoïde. En
revanche, nous ne disposons pas de données concernant la
survenue LMNH sous azathioprine pour hépatite chronique
auto-immune.
Les auteurs rapportent le cas d’un patient traité par prednisolone
et azathioprine, pendant 2 mois, suivis d’un relais par azathioprine
seul en traitement d’entretien. L’évolution était favorable.
Trois ans après, le patient a présenté un lymphome malin non
hodgkinien ganglionnaire.
À notre connaissance, cette observation illustre le deuxième cas
de la littérature.Immunosuppressive treatments are associated with an increased
risk of non-Hodgkin's lymphoma (LMNH), especially in
patients treated with azathioprine for chronic inflammatory
disease of the intestine (IBD), organ transplantation, rheumatoid
arthritis. However, we do not have data on the occurrence
LMNH under azathioprine for chronic hepatitis autoimmune.
The authors report a case of patient receiving prednisolone and
azathioprine for 2 months followed by a single relay azathioprine
as maintenance treatment. The evolution was favourable. Three
year later, the patient presented a malignant non-Hodgkin
lymphoma ganglionnaire.
In our knowledge, this observation is the second case reported
in the literature
Mesenteric schwannoma: about a rare disease
Parmi les tumeurs du mésentère, le schwannome est une variété
exceptionnelle. Il fait partie des tumeurs conjonctives. Elles se
caractérisent habituellement par leur latence clinique et leur
faible potentiel de malignité.
Nous rapportons un cas de schwannome mésentérique d’allure
macroscopique maligne mais histologiquement bénin. Ce paradoxe
clinique ainsi que la rareté de la tumeur font l’originalité de
notre observation.
La nature de la tumeur est donnée par histologie. La différenciation
entre le caractère bénin et malin reste toujours difficile et parfois,
seule, l’évolution peut trancher.
Mots-clés
Schwannome du mésentère, Tumeurs conjonctives, Macroscopie maligne mais histologie bénigne
Le traitement repose sur l’exérèse chirurgicale.
Le pronostic des schwannomes du mĂ©sentère est difficile Ă
apprécier en raison du caractère exceptionnel ou de la rareté des
cas rapportés.
Les facteurs de mauvais pronostic sont : l’âge extrême, les
schwannomes dans le cadre de la maladie de Von Recklinghausen
(VR), la grande taille tumorale, le degré de la
différenciation, l’importance de l’activité nécrotique et de
l’activité mitotique
Asymptomatic HIV revealed by gastric Kaposi’sarcoma : an exceptional situation
Chez près de la moitié des malades souffrant du sarcome de Kaposi cutané, l’atteinte du tractus digestif est retrouvée [1]. Cette atteinte
digestive est souvent asymptomatique, rarement inaugurale et sa mise en évidence peut être fortuite lors d’une endoscopie.
Nous rapportons un cas de sarcome de Kaposi gastrique de découverte fortuite chez un sujet VIH asymptomatique
Guérison complète de l’hépatite virale C : une réalité
La réponse virologique complète soutenue est actuellement synonyme de guérison de l’infection virale C [1, 2}. Néanmoins, nous
pensons que le degrĂ© de guĂ©rison est Ă nuancer en fonction de la rĂ©ponse histologique. En effet, le terme de « guĂ©rison complète » doit ĂŞtre Ă
notre avis, réservé à la restitution ad integrum du foie.
Les auteurs rapportent 7 cas de régression complète de fibrose (A0F0), au minimum 2 ans après l’éradication virale
The place of anorectal manometry in the diagnosis and therapeutic management of intractable constipation
Objectif: La recherche d'un dysfonctionnement anorectal dans la prise en charge d'une constipation rebelle est impérative. En effet. différentes thérapeutiques peuvent être proposées selon qu'il s'agit d'une constipation terminale, mixte ou de progression isolée. Le but de notre étude était d'évaluer les limites de la clinique par rapport à la manométrie anorectale (MAR) dans la reconnaissance du caractère terminal de la constipation. Matériels et méthodes : Après avoir éliminer toute pathologie organique, 104 patients consécutifs, présentant une constipation chronique fonctionnelle selon les critères de Rome II et résistante au traitement usuel, ont été inclus dans notre étude. Tous avaient bénéficié d'une MAR. Résultats : (Voir tableau 1) Sur les 59 patients ayant une constipation terminale clinique, 43 patients (41 %) avaient une anomalie manométrique. Les 16 autres, étaient convertis alors en constipation de progression isolée. Quant aux 45 patients sans signes cliniques en faveur d'une constipation terminale. 25 patients (24%) avaient un dysfonctionnement de l'appareil anorectal à la MAR. Conclusion : La clinique est un moyen subjectif pour préjuger du caractère terminal d'une constipation chronique avec une sensibilité et une spécificité faible respectivement 63,2 % (VPN 65 %) et 55 % (VPP 72,8 %). La MAR paraît donc plus performante dans la reconnaissance d'une constipation terminale et permet une orientation thérapeutique plus adaptée fondée sur des paramètres objectifs et surtout quantifiables
Persistent cytolysis after chronic active hepatitis C revealing a granuloma following interferon therapy
Les étiologies de la granulomatose hépatique sont nombreuses et leur identification peut être difficile et ce, d'autant plus qu'elles diffèrent d'un pays à l'autre. Les auteurs rapportent l'observation d'une hépatite chronique active (HCA) post virale C traitée par bithérapie pégylée chez une femme de 48 ans, particulière par la persistante d'une cytolyse malgré l'éradication virale. Cette cytolyse paraît en rapport probablement avec l'apparition d'un granulome épithélio-giganto-cellulaire à l'étude histologique de la PBH de contrôle. La tuberculose et la sarcoïdose, diagnostics les plus probables chez la patiente ont été éliminés après une enquête étiologique acharnée. La survenue de la granulomatose est imputée en définitif à l'interféron. Les mécanismes selon lesquels ce dernier pourrait médier le développement de la granulomatose hépatique, bien qu'imparfaitement élucidés, seront discutés
Febrile jaundice revealing DRESS syndrome with viral reaction to herpes simplex 1 and 2
Introduction Le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse ou DRESS (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic symptoms) est une entité nouvellement décrite en 1996, pouvant mimer un tableau de sepsis sévère avec au premier plan un ictère fébrile. Devant de telles manifestations, il faut penser à ce syndrome. Plusieurs réactivations virales ont été décrites en association avec ce syndrome pour le groupe Herpès virus (HHV6, HHV7, HHV8 et Epstein-Barr virus) [1, 2, 3]. En revanche, nous ne disposons pas de cas documentés en ce qui concerne l'herpès simplex 1 et 2. Nous rapportons le cas d'un patient ayant présenté suite à une prise médicamenteuse de phénylbutazone, un DRESS syndrome associé à une réactivation virale à herpès simplex 1 et 2. Observation Il s'agit d'un patient, ayant dans ses antécédents un herpès récurrent génital. Il était traité par phénylbutazone depuis 1 mois pour rhumatisme psoriasique. Hospitalisé pour exploration d'un ictère fébrile associé à une atteinte systémique chez qui les examens biologiques révèlent une cytolyse, cholestase, hyper-éosinophilie, hyper-lymphocytose activée et une élévation des immunoglobulines E totales. Le bilan étiologique était négatif. Seules une sérologie herpétique type IgM et une PCR herpétique au niveau du foie se sont révélées positives. Conclusion L'ictère fébrile sans cause évidente doit faire rechercher une prise médicamenteuse dans le cadre d'un DRESS syndrome. Ce dernier peut être associé à une réactivation virale herpétique (Epstein-Barr, herpès virus humain types 6, 7 et 8), à laquelle il faut ajouter désormais le virus herpès simplex type 1 et 2