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    Bankruptcy Costs and the Design of Preventive Restructuring Procedures

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    This paper measures the indirect costs of public Court-supervised bankruptcy filings in France. Due to self-fulfilling expectations, these indirect costs are likely all the more serious when the track-record of the bankruptcy procedure is poor. We take advantage of the coexistence of two Court-supervised debt-restructuring bankruptcy procedures that yield radically different results in term of firm survival. Our identification strategy relies on the heterogeneity in Commercial Courts' decisions to convert cases from the preventive restructuring procedure to the more common one. Using an (almost) exhaustive sample of bankruptcy filings in France over the 2010-2016 period, we show that conversion to the worst procedure reduces the probability of firm survival by 60 pp. This corresponds to an indirect cost of bankruptcy of between 20% and 30% of firm assets. We discuss the lessons that can be drawn for the design of preventive restructuring bankruptcy procedures. JEL Classification : G33, K22

    À la recherche des déterminants de l'investissement des entreprises

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    Les investissements des entreprises et la date de leur réalisation sont des éléments importants de la dynamique de court et de long terme des éco-nomies. La volatilité dans le temps des dépenses d'investissement est, en effet, la principale composante des cycles économiques de court terme de l'économie. Toutes les théories de la croissance, comme les travaux empiriques,placent par ailleurs les dépenses d'investissement au coeur du phénomène de croissance économique. Le comportement d'investissement des entreprises a donc naturellement fait l'objet d'un grand nombre de travaux théoriques et empiriques. Leur but est d'identifier les déterminants de l'investissement des entreprises et de mesurer la façon dont la politique économique - essentiellement à travers la fiscalité des entreprises et des ménages et le niveau des taux d'intérêt - influence ce comportement. En dépit des recherches consacrées à ce sujet, les résultats empiriques étaient encore assez limités au milieu des années 80 : sur données individuelles comme sur données agrégées, les principaux déterminants de l'investissement étaient la croissance de la production (ou de la valeur ajoutée) et le taux de profit. Ce résultat empirique était connu sous le nom de « modèle accélérateur-profit ». Ces résultats étaient insatisfaisants, non seulement pour aider à la mise en oeuvre éventuelle de politiques économiques susceptibles de soutenir ou de ne pas peser sur l'investissement des entreprises, mais aussi pour leur manque de cohérence avec les modèles théoriques alors disponibles. Les 15 dernières années ont connu d'importantes avancées dans l'approche théorique et empirique de l'investissement. Ce numéro spécial d'Économie et Statistique est l'occasion de dresser un état des lieux de cette recherche et d'en dégager les principaux résultats.Épaulard Anne. À la recherche des déterminants de l'investissement des entreprises. In: Economie et statistique, n°341-342, 2001. L'investissement et le financement des entreprises. pp. 3-14

    Présentation générale

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    Epaulard Anne. Présentation générale. In: Économie & prévision, n°149, 2001-3. Options Réelles. pp. 1-13

    À la recherche des déterminants de l'investissement des entreprises

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    Les investissements des entreprises et la date de leur réalisation sont des éléments importants de la dynamique de court et de long terme des éco-nomies. La volatilité dans le temps des dépenses d'investissement est, en effet, la principale composante des cycles économiques de court terme de l'économie. Toutes les théories de la croissance, comme les travaux empiriques,placent par ailleurs les dépenses d'investissement au coeur du phénomène de croissance économique. Le comportement d'investissement des entreprises a donc naturellement fait l'objet d'un grand nombre de travaux théoriques et empiriques. Leur but est d'identifier les déterminants de l'investissement des entreprises et de mesurer la façon dont la politique économique - essentiellement à travers la fiscalité des entreprises et des ménages et le niveau des taux d'intérêt - influence ce comportement. En dépit des recherches consacrées à ce sujet, les résultats empiriques étaient encore assez limités au milieu des années 80 : sur données individuelles comme sur données agrégées, les principaux déterminants de l'investissement étaient la croissance de la production (ou de la valeur ajoutée) et le taux de profit. Ce résultat empirique était connu sous le nom de « modèle accélérateur-profit ». Ces résultats étaient insatisfaisants, non seulement pour aider à la mise en oeuvre éventuelle de politiques économiques susceptibles de soutenir ou de ne pas peser sur l'investissement des entreprises, mais aussi pour leur manque de cohérence avec les modèles théoriques alors disponibles. Les 15 dernières années ont connu d'importantes avancées dans l'approche théorique et empirique de l'investissement. Ce numéro spécial d'Économie et Statistique est l'occasion de dresser un état des lieux de cette recherche et d'en dégager les principaux résultats.Épaulard Anne. À la recherche des déterminants de l'investissement des entreprises. In: Economie et statistique, n°341-342, 2001. L'investissement et le financement des entreprises. pp. 3-14

    L'apport du Q de Tobin à la modélisation de l'investissement en France

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    Der Beitrag des Tobin-q zur Modellierung der Investitionstätigkeit in Frankreich, von Anne Epaulard. Dieser Artikel behandelt erneut die Relevanz des Tobin-q-Modelles für die Modellierung des Investitionsverhaltens der französischen Unternehmen. Anhand von Tests mit voneinander unabhängigen Hypothesen kann der Beitrag des Tobin-q durch den Vagleich der leistungsfähigkeit dieses Modells mit der des Akzelerators, des Gewinns und der Rentabilität gemessen werden. Danach werden zwei alternative Betrachtungsweisen untersucht, mit denen sich auf gesamtwirtschaftlicher Ebene die gleichzeitige Anwesenheit des Akzelerators und des Tobin-q in den Investitionsgleichungen rechtfertigen läßt. Bei der asten Betrachtungsweise wird von der Vermutung ausgegangen, daß fur einen Teil der Unternehmen wegen da Absatzmärkte Zwänge bestehen. Deshalb wird ein Modell mit zwei Bestimmungsfaktoren geschätzt (Akzelerator - Tobin-q); dessen empirische Leistungsfahigkeit aweist sich als zufriedenstellend und verdeutlicht, daß die beiden Bestimmungsfaktoren nacheinander und wàhrend des Zeitraums von 1974 bis 1989 manchmal sogar parallel zur Anwendung kamen. Bei der zweiten Betrachtungsweise wird die Hypothèse der monopolistischen Konkurrenz in das theoretische Modell und in die ökonometrischen Schätzungen aufgenommen.The Contribution of Tobin's Q Theory to Investment Modelling in France, by Anne Epaulard. This article looks at the aptness of Tobin's q theory in modelling the investment behaviour of French companies. Tests on independent hypotheses provide a measurement of the contribuuon of Tobin's q theory by comparing the performances of this model with those of the accelerator, profit and profitability. Two alternative concepts are then used to justify the simultaneous presence of the accelerator and Tobin's q in investment equations at a maaoeconomic level. The first concept assumes that some of the companies have restricted markets. A dual-system model is therefore estimated (accelaator - Tobin's q) with satisfactory empirical performances, which highlight the fact that the two systems followed one another and sometimes coexisted ova the period from 1974 to 1989. The second concept consists of introducing the hypothesis of monopolistic competition into the theoretical model and econometric estimates.L'apport du Q de Tobin à la modélisation de l'investissement en France, par Anne Epaulard. Cet article revient sur la pertinence du modèle en Q de Tobin pour la modélisation du comportement d'investissement des entreprises françaises. Des tests d'hypothèses non emboîtées permettent de mesurer l'apport du Q de Tobin en comparant les performances de ce modèle à celles de l'accélérateur, du profit et de la profitabilité. Nous exploitons ensuite deux visions alternatives permettant de justifier, au niveau maao-économique, la présence simultanée de l'accélérateur et du Q de Tobin dans les équations d'investissement. La première consiste à supposer qu'une partie des entreprises est contrainte dans ses débouchés. Nous estimons alors un modèle à deux régimes (accélérateur - Q de Tobin) dont les performances empiriques sont satisfaisantes et soulignent que les deux régimes se sont succédé et ont parfois coexisté sur la période 1974-1989. La seconce vision consiste à introduire l'hypothèse de concurrence monopolistique dans le modèle théorique et les estimations économétriques.La aportación del Q de Tobin para la modelización de las inversiones en Francia, por Anne Epaulard. Este artículo vuelve a tratar de la pertinencia del modelo en Q de Tobin para la modelización del comportamiento de la inversión de las empresas francesas. Diversos tests de hipótesis no encajadas permiten medir la aportación del Q de Tobin por comparación de los resultados de este modelo con aquellos del acelerador, del beneficio y de la beneficiabilidad. Acto seguido, se aplican dos visiones altemativas que permiten justificar, a nivel maaoeconómico, la presencia simultánea del acelerador y del Q de Tobin en las ecuaciones de inversión. La primera consiste en suponer que una parte de las empresas se ve apremiada en sus salidas. Se estima en este caso un modelo de dos regínenes (acelerador - Q de Tobin) cuyos resultados empíricos son satisfactorios y vienen a subrayar que los dos regímenes se han sucedido y que, en ciertos casos, han coexistido durante el periodo 1974-1989. La segunda visión consiste en introducir la hipótesis de la competencia monopolística en el modelo teórico y las estimaciones econométricas.Epaulard Anne. L'apport du Q de Tobin à la modélisation de l'investissement en France. In: Économie & prévision, n°109, 1993-3. pp. 1-12

    La valorisation du projet nucléaire EPR par la méthode des options réelles

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    Costing the EPR Project Using the Real Options Method by Anne Épaulard and Stéphane Gallon Real options theory makes it possible to cost investments which offer flexibility but whose returns are uncertain, such as the construction in 2000 of an EPR prototype ; this prototype will enable the European pressurised-water reactor (EPR) to be used to renew EDF''s nuclear power stations in 2020 (flexibility) but its economic worth will then depend on the cost of the competing gas-fired power plants (uncertain return). Options theory shows that investing in EPR technology in 2000 provides sufficient flexibility in 2020 to be considered cost-effective, even though use of EPRs is unlikely by that date. The investment made in 2000 to develop EPR technology therefore actually plays the part of an option or, in other words, insurance (against the risk of high gas prices). Key-words : Real options, nuclear power, electricity, gas price, investment, flexibility. JEL Classification : D81, Q4.La théorie des options réelles permet de valoriser des investissements qui offrent de la flexibilité mais dont les rendements sont incertains, comme la construction en 2000 d’un prototype nucléaire EPR. Ce prototype permet en effet l’utilisation de l’EPR pour renouveler le parc nucléaire d’EDF en 2020 (flexibilité), mais son intérêt économique dépendra alors du coût des centrales à gaz concurrentes (rendement incertain). La théorie des options montre qu’investir dans la technologie EPR en 2000 apporte suffisamment de flexibilité en 2020 pour être jugé rentable, alors même que l’utilisation de l’EPR est peu probable à cette échéance. L’investissement consenti en 2000 pour développer la technologie EPR joue donc véritablement le rôle d’une option, autrement dit celui d’une assurance (contre le risque de prix élevés du gaz). Mots-clés : options réelles, nucléaire, électricité, prix du gaz, investissement, flexibilité. Classification JEL : D81, Q4.Epaulard Anne, Gallon Stéphane. La valorisation du projet nucléaire EPR par la méthode des options réelles . In: Économie & prévision, n°149, 2001-3. Options Réelles. pp. 29-50

    Investissement financier, investissement physique et désendettement des firmes : y a-t-il un arbitrage ? Une étude sur données de panel du comportement des entreprises industrielles de 1979 à 1986

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    Physical investment, financial investment and debt : is there a trade off ? An analysis based on a panel of industrial firms, 1983-1986 In order to assess if physical investment is crowded out by financial investment, a portfolio model is estimated on a panel of French firms. On the whole, returns on assets cannot explain much. But in the short run, an increase in wealth is primarily used to get rid of debt, and in a lesser respect to buy financial assets. The estimation of the model, firm by firm, shows that only half of the population seems to act according to a portfolio choice. Amongst these firms, only a small proportion substitute financial to physical assets. A simple investment function also concludes that there is no crowding out.Physical investment, financial investment and debt : is there a trade off ? An analysis based on a panel of industrial firms, 1983-1986 In order to assess if physical investment is crowded out by financial investment, a portfolio model is estimated on a panel of French firms. On the whole, returns on assets cannot explain much. But in the short run, an increase in wealth is primarily used to get rid of debt, and in a lesser respect to buy financial assets. The estimation of the model, firm by firm, shows that only half of the population seems to act according to a portfolio choice. Amongst these firms, only a small proportion substitute financial to physical assets. A simple investment function also concludes that there is no crowding out.Szpiro Daniel, Épaulard Anne. Investissement financier, investissement physique et désendettement des firmes : y a-t-il un arbitrage ? Une étude sur données de panel du comportement des entreprises industrielles de 1979 à 1986. In: Revue économique, volume 42, n°4, 1991. pp. 701-732

    Corporate Bankruptcy and the (In-)Efficiency of Small Commercial Courts

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    This paper assesses the efficiency of small commercial courts. We take advantage of a reform that regroups small commercial courts and estimate its impact on firms' bankruptcy outcomes on the quality of rulings in bankruptcy cases. A conceptual framework allows us to derive the impact of the reform on Type 1 error (restructuring a non-viable firm) and Type 2 error (liquidating a viable firm) from estimated coefficients of a set of difference-in-difference equations. We apply this strategy to an (almost) exhaustive sample of 600~000 bankruptcy cases in France that started between 2000 and 2019. We show that the reform unambiguously reduced Type 1 errors for small firms in absorbed court and left unchanged Type 2 errors. We show that the behavior of the absorbing commercial court now applies to firms that belong to the catching areas of absorbed commercial courts

    Financial Integration, Growth and Volatility

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    International audienceThe aim of this paper is to evaluate the welfare gains from financial integration for developing and emerging market economies. To do so, we build a stochastic endogenous growth model for a small open economy that can: (i) borrow from the rest of the world; (ii) invest in foreign assets; and (iii) receive foreign direct investment. The model is calibrated on 46 emerging market and developing economies for which we evaluate the upper bound for the welfare gain from financial integration. For plausible values of preference parameters and actual levels of financial integration, the mean welfare gain from financial integration is around 13.5% of initial wealth. Compared with financial autarky, actual levels of financial integration translate into higher annual growth rates
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