12 research outputs found

    Réforme et Renaissance de la poésie en Angleterre au xviie siècle

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    La Réforme continentale n'imprime sa marque sur la poésie anglaise qu'à partir du xviie siècle, non sous la forme d'œuvres militantes mais par le développement en profondeur du lyrisme, qui aboutit à une religion poétique du Livre. Non seulement parce que toute poésie religieuse s'inspire de la Bible (surtout des Psaumes, où s'engage un dialogue subjectif entre l'homme et Dieu, entre intimité et altérité), mais plus encore parce que cette poésie célèbre la gloire du Verbe incarné, au principe de toutes les figures de l'écriture.It was not until after the sixteenth century that the Reformation from central Europe initiated in English poetry new trends characterized not so much by historical commitment as by a strong allegorical lyricism resulting in a metaphorical religion of the Book. Not only did the Bible become the natural cornerstone of any poetry - the poet as a new psalmist starting an amazingly casual dialogue with God - but this poetry consequently developed into an articulate celebration of the Word, while poetic writing kept combining Spirit and wit into ever more elaborate conceits of the Book

    War and Peace in William Cowper’s Spiritual Autobiography: Adelphi

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    It would be unfair to remember William Cowper (1731-1800) only as a poet. He also left several autobiographical prose writings, which offer relevant insight not so much into his tormented self as into the deeper grounds in which both his literary achievements and his spiritual progress were rooted. Adelphi is a twofold short pamphlet written in 1772, but published posthumously in 1802. In this work Cowper endeavoured to trace back all the main stages of his spiritual evolution up to 1767, the..

    Le commentaire au XVIIe siècle : du texte à la critique du texte

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    Au fil de divers essais pratiques, ainsi que de quelques rudiments de définition théorique esquissés tout au long du XVIIe siècle, la pratique ancienne du commentaire en littérature prend une direction nouvelle, qui l’oriente vers la modernité : le commentaire s’éloigne de la tradition abondant de la glose, grâce à laquelle une grande partie de la littérature antique s’était transmise, jusqu’à en susciter la renaissance, pour évoluer vers l’étude critique. Jusqu’à la fin du XVIe siècle encore..

    Le commentaire au XVIIe siècle : du texte à la critique du texte

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    La petite musique de nuit de Young : Night Thoughts

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    Night Thoughts est un long poème philosophique destiné par Young à convertir un interlocuteur fictif par un appel à la raison et au sentiment. Le poète y développe une argumentation fondée sur la capacité de méditation mélancolique et de recueillement que suscitent la nuit et la solitude. Dans ce nocturne souvent gothique, la solitude joue un rôle esthétique et métaphysique, avant de s’imposer, non sans paradoxe, au centre de cette rhétorique de la conversion.In his long philosophical poem Night Thoughts Young expounds a didactic and lyrical argument to convert his atheistic addressee to Christian belief. His apologetic plea is supported by the aesthetics and the metaphysics of solitude, which key notion is supposed to elicit a propensity to melancholy meditation in keeping with the gothic mood of this nocturne. Thus an omnipresent rhetoric of solitude soon pervades this call for conversion

    Rhétorique et esthétique du superflu chez Burton : de la copie à l’original

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    Au xviie siècle, l’élimination du superflu est le combat victorieux mené par l’économie classique contre l’esthétique baroque, qui revendique l’abondance jusqu’à l’excès. Aux yeux de Marc Fumaroli, cette confrontation logique et esthétique est le nerf de la guerre rhétorique qui, au fil du siècle, imposa l’atticisme, écriture simple et dépouillée issue du style coupé de Sénèque, aux dépens de l’asianisme, inspiré de l’art oratoire cicéronien, qui cherchait à plaire à un public parfois moins é..

    La nuit

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    “Light”, “Night”, deux vocables de même consonance, deux concepts dont les acceptions, contraires mais complémentaires, sont au cœur de la littérature et de la culture anglaises au siècle des Lumières. Dans la vie quotidienne, la sphère nocturne, à Londres en particulier, est dangereuse, mais aussi fascinante, riche de plaisirs plus ou moins licites. En mer, la navigation de nuit est risquée, mais dans les deux cas, le progrès et la science font peu à peu reculer l'obscurité et ses aléas. La nuit, c'est aussi un thème privilégié dans le domaine de l'esthétique. Liée au sublime, elle alimente les jeux d'ombre et de lumière dans la littérature, la peinture, la musique, l'art des jardins, sollicitant toute la gamme des émotions chez le lecteur, l'auditeur et le promeneur de l'Angleterre georgienne. La nuit, enfin, est liée au questionnement de l'homme sur sa destinée : rêves prémonitoires, tentations du Malin, mais aussi élévation de l'âme aspirant à la lumière de la vie éternelle, et envolée de l'imagination créatrice, au-delà des ténèbres du monde fini, vers une clarté céleste, royaume de l'artiste visionnaire. Cet ouvrage est composé de communications présentées au Centre de Recherche et d'Etudes anglaises du XVIIIe siècle (CREA XVIII) de la Sorbonne Nouvelle et de contributions extérieures, réunies par Suzy Halimi.Je ne saurais oublier Didier Mocq, toujours serviable et souriant, qui a proposé l'illustration figurant sur la couverture de cet ouvrage

    Commentaire

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    Cet ouvrage collectif, qui s’inscrit dans la séquence d’ouvrages consacrés à la poétique dans la littérature de langue anglaise, interroge la notion de commentaire dans sa dimension poétique, discursive et métadiscursive. La diversité des périodes et des genres abordés permet de mettre à l’épreuve l’efficacité et les limites du concept. Pertinent ou décalé, inscrit ou prescrit, le commentaire n’est pas restreint à sa dimension verbale mais prend d’autres formes, visuelles ou acoustiques, et pose la question du cadre et de son inscription dans la matière textuelle. Marginal ou central, périphérique ou matriciel, le commentaire permet de s’interroger sur le discours et ses marges
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