5 research outputs found

    Le spectacle, élément majeur de la culture marseillaise

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    Cette contribution tente d’expliquer, à l’aide de quelques jalons historiques du xviiiesiècle à nos jours, en quoi le spectacle vivant, pris au sens large du mot (lyrique, théâtre, musique, danse, attractions, sports, rassemblements festifs…), est un élément majeur de la culture marseillaise et un puissant élément identitaire de la première ville de France après Paris pour la multiplicité de ses théâtres, grands et petits, ses compagnies, ses rassemblements de foule. Ville méditerranéenne, ouverte à une multitude de courants de pensée et de création, Marseille a produit aussi un « genre marseillais » spécifique, reflet d’un public majoritairement populaire et extraverti pour lequel le spectacle est l’approche culturelle la plus immédiatement accessible. Cette interactivité exceptionnelle entre spectateur et acteur confère à Marseille une forte image internationale sur laquelle elle s’est appuyée pour conquérir sa nomination de capitale européenne de la culture 2013.This contribution seeks to explain, with the aid of several historical milestones from the eighteenth century to the present, the notion of live spectacle as a major element in the culture of Marseille. Live spectacle is used here in its broad meaning to include not only the performing arts (opera, theatre, music, dance), but also attractions, sports, and festive gatherings. Together they form a powerful identity for Marseille, which, after Paris, is now France’s largest center for large and small theatre companies and a range of happenings.  A Mediterreanean city open to multiple currents of thought and creativity, Marseille has also evolved a specific genre that reflects the emphasis on live spectacle as a form of immediate cultural access responsive to a largely extraverted working class public. This exceptional interactivity between spectator and actor has conferred on Marseille a strong international image that was important in gaining the designation as European capital of culture for 2013

    Témoignage de Pierre Échinard

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    Parmi les mythes de Marseille‚ il y a le mythe de l’éphémère. On dit toujours que c’est une ville qui est ancienne‚ mais qu’en même temps‚ rien ne reste très longtemps : tout passe‚ tout casse‚ et tout se recompose. Je ne peux pas dire cela parce que je suis directeur de la revue Marseille qui fête ses 75 ans‚ ce qui est un exemple a contrario du mythe marseillais‚ d’autant que c’est une revue qui s’annonce comme une revue culturelle (même si elle est aussi patrimoniale et historique). Sa lon..

    Marseille. Éclat(s) du mythe

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    Le mythe de Marseille s’avère une construction du modernisme : c’est avec la révolution industrielle, les flux migratoires, l’empreinte coloniale et la violence des inégalités que s’est construit l’imaginaire si singulier de « la cité phocéenne ». Seule ville mythique de France avec Paris, Marseille, dans sa misère et sa gloire, continue à nourrir une mythologie populaire, anarchique et sujette à de nombreuses manipulations médiatiques. Les études historiques, littéraires et artistiques rassemblées dans cet ouvrage, illustrées par des documents iconographiques, se présentent comme des contributions à une histoire culturelle de Marseille. Elles sont complétées par des témoignages historiques et artistiques et par des échanges sur les développements actuels du mythe, héritiers d’un modernisme inachevé, illustrant ainsi l’enchevêtrement du passé et du présent propre à la culture - et à la politique culturelle ? - de Marseille

    Villes culturelles en Méditerranée

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    Pour la première fois, ce numéro de la revue Méditerranée est exclusivement consacré à la culture, dans ses implications avec l’économique, le social, le politique et bien sûr, le territoire. Le numéro étudie la montée en puissance du paradigme culturel dans les villes méditerranéennes, à la fois dans les politiques urbaines et dans les processus de régénération urbaines en cours. Une première partie est consacrée à Marseille, notamment sous l’angle de « Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture ». Dans une perspective comparative, une seconde partie met l’accent sur d’autres villes et d’autres expériences culturelles (Séville, Valence et Saragosse ; Gênes, Naples, Thessalonique, Istanbul et Lille). Toutes ces villes ont en commun de vivre une renaissance culturelle après une période de repli, et de disposer d’un potentiel artistique – et économique – réel. Pour ce numéro spécial de Méditerranée, des chercheurs ont été convoqués, mais aussi des artistes plasticiens et des opérateurs culturels (dont Bernard Latarjet, directeur de Marseille-Provence 2013). La variété des regards et des situations permet de mieux cerner le fait culturel en Méditerranée

    Les traditions économiques françaises

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    Les années 1848-1939 correspondent à une époque que l’on a pu caractériser par «l’essor des sciences sociales ». Les économistes français d’alors, et plus généralement les économistes francophones, tiennent dans ce mouvement une place importante. On observe un foisonnement d’idées, d’observations, de théories, tout un riche tissu intellectuel sur des thèmes tels que les crises, la monnaie, les marchés, l’équilibre, l’économie sociale, les questions de méthode, le socialisme ou le libéralisme. Un des intérêts de l’ouvrage est de mieux faire connaître ces travaux, y compris ceux d’auteurs considérés, à tort, comme mineurs. Les économistes français sont imprégnés par les traditions économiques nationales. Traditions en ce qui concerne les théories de la valeur axée sur l’utilité, le rôle donné aux mathématiques sociales, l’importance des sciences de l’ingénieur, l’intérêt pour une économie qui ne soit pas déshumanisée, le débat entre un libéralisme et un socialisme chacun eux-mêmes originaux. L’ouvrage permet de montrer l’importance des relations de l’économie avec d’autres disciplines comme le droit, la psychologie, la sociologie, l’histoire. Il met également l’accent sur les relations entre l’histoire de la pensée et celle des faits, entre les économistes français et ceux du reste du monde
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