5 research outputs found

    MODÉLISATION DE PROCÉDÉS LOGICIELS À BASE DE PATRONS RÉUTILISABLES

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    This thesis investigates the reuse of software processes by an approach based on process patterns. The objective of our work is to make process patterns directly applicable in process modeling. The concept of process pattern is used to capture and reuse the proven solutions for recurring process problems. However, this attractive concept has still been poorly exploited due to the inadequate formalization and the lack of supporting methodology and tools. To promote the use of process patterns and reduce the modelling effort, we broaden the concept of process pattern for capturing various types of process knowledge at different abstract levels, and propose ways to reuse (semi-)automatically process patterns in process modelling. We define the process meta-model UML-PP to formalize the process pattern concept and the ways to apply patterns in process models. UML-PP allows describing the internal structure of a process pattern as well as the relations between process patterns, and enables the explicit representation of process patterns' applications in process models. We propose the meta-process PATPRO defining the modelling steps to elaborate a process model in UML-PP by reusing process patterns. To allow automated applications of process patterns, we define an operational semantics for the patterns reuse operators who carry out some tasks of the meta-process. We have developed the prototype PATPRO-MOD allowing to create and manage process patterns catalogues, and to elaborate process models in UML-PP by reusing (semi-)automatically process patterns.Cette thÚse est consacrée à la réutilisation de procédés par une approche à base de patrons de procédé. Le concept de patron de procédé a été introduit pour capitaliser et réutiliser des solutions éprouvées des problÚmes de procédés récurrents. Cependant cette approche est encore peu exploitée à cause du champ de définition limité, du manque de formalisation, de méthodologie et d'outils support. Pour promouvoir l'utilisation de patrons de procédé et réduire l'effort de modélisation, nous considérons le concept de patron de procédé à différents niveaux d'abstraction pour capturer divers types de connaissances sur les procédés, et proposons des moyens pour réutiliser de façon (semi-)automatique ces patrons dans la modélisation des procédés. Nous avons défini le méta-modÚle de procédé UML-PP pour formaliser le concept de patron de procédé et la maniÚre d'appliquer les patrons dans la modélisation de procédés. UML-PP permet de décrire la structure interne d'un patron de procédé ainsi que les relations entre patrons, et permet d'exprimer explicitement l'utilisation de patrons dans les modÚles de procédé. Nous proposons le méta-procédé PATPRO définissant une démarche de modélisation pour élaborer un modÚle de procédé UML-PP en réutilisant des patrons de procédé. Pour permettre une automatisation de l'application de patrons de procédé, nous définissons une sémantique opérationnelle des opérateurs de réutilisation de patrons qui réalisent l'imitation de patrons. Nous avons réalisé le prototype PATPRO-MOD permettant de créer et gérer des catalogues de patrons de procédé et d'élaborer des modÚles de procédé UML-PP en réutilisant semi-automatiquement des patrons prédéfinis

    Cadre de conception multi-perspectives pour la modélisation des processus de génie logiciel

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    RÉSUMÉ La littĂ©rature scientifique rapporte abondamment les cas de projets de dĂ©veloppement logiciel qui dĂ©bordent de leurs planifications, dĂ©passent les ressources allouĂ©es et prĂ©sentent une faible qualitĂ©. Les chercheurs et les praticiens essayent ensemble de rĂ©soudre cette « crise » du logiciel. L‘amĂ©lioration des processus de dĂ©veloppement est un des moyens fondamentaux pour amĂ©liorer la qualitĂ© du logiciel et atteindre une efficacitĂ© organisationnelle. La modĂ©lisation des processus est un des leviers de cette amĂ©lioration. La modĂ©lisation des processus est une discipline du gĂ©nie logiciel qui soutient la conception et la maintenance des processus1. Elle explicite les pratiques de dĂ©veloppement pour pouvoir les Ă©tudier, les amĂ©liorer et les utiliser de maniĂšre rĂ©pĂ©table, gĂ©rable et possiblement automatisable. Les techniques de cette discipline ne cesse dâ€˜Ă©voluer en passant des processus maison peu profonds et informels des annĂ©es 1960 aux processus basĂ©s sur le paradigme orientĂ©-objet. Lâ€˜Ă©volution des langages de modĂ©lisation des processus (PML) est supportĂ©e par lâ€˜Ă©volution des paradigmes2 du gĂ©nie logiciel. Alors que cette Ă©volution des langages est clairement marquĂ©e au niveau de la syntaxe dĂ©finissant les composants structurant les processus, elle est moins marquĂ©e sur le plan de la sĂ©mantique qui reste relativement abstraite et manque d‘une description formelle clarifiant le sens et l‘intention des modĂšles de processus. L‘aspect sĂ©mantique permettrait pourtant de considĂ©rer diffĂ©rentes prĂ©occupations du gestionnaire d‘un projet informatique selon des perspectives distinctes (ex. productivitĂ©, connaissances, risques, CMMI, etc.). Dans ce projet de recherche, nous proposons un nouveau cadre de modĂ©lisation conceptuelle, en complĂ©ment Ă  une description textuelle, des processus dans le but de produire des modĂšles de processus adaptĂ©s au contexte du projet Ă  dĂ©velopper. Sur le plan thĂ©orique, nous proposons un enrichissement sĂ©mantique pour considĂ©rer diffĂ©rentes perspectives. Nous avons adoptĂ© une approche ontologique pour formaliser le concept de relations attribuĂ©es entre les composants structurant un modĂšle de processus. Sur le plan pratique, nous proposons un nouvel outil qui supporte la modĂ©lisation nommĂ© : « Domain-Specific-Language for Software Process Modeling » (DSL4SPM). En plus de la perspective de modĂ©lisation orientĂ©e-ActivitĂ©s conforme au standard SPEM, l‘outil DSL4SPM offre trois autres perspectives : Gestion des connaissances, simulation et alignement avec le CMMI. ----------ABSTRACT Cost and schedule of software projects are often overrun. This fact is closely-related to the software process and less to the final product as acknowledged by researchers and practitioners (Boehm, 1991; Barros et al., 2004; Roy, 2004; McConnell, 2009). However, it is also acknowledged that the software production is human and knowledge-intensive process, which means the nature of uncertainty. In order to build efficient process modeling tools, there is a need for conceptualization of process models to address different concerns such as a breakdown structure of activities, knowledge, simulation, alignment with CMMI practices and so on. Addressing those concerns provide a context for analysis, assessment and enhancement of process models, which in turn enhance the quality of software projects. One attempt to enhance the process modeling flexibility has been made with the tool called DSL4SPM (Domain-Specific Language for Software Process Modeling). DSL4SPM was developed and applied to bring order and structure to the software development process. It implements the Software & Systems Process Engineering Meta-model (SPEM 2.0) specification, and is characterized by: 1) a conceptual framework for designing processes in an abstract way; and 2) multi-view-oriented process modeling, which acknowledges the relevance of a multitude of issues in a process model. The conceptual framework emphasizes the relationships among the SPEM elements

    Spem4mde : un mĂ©tamodĂšle et un environnement pour la modĂ©lisation et la mise en Ɠuvre assistĂ©e de processus IDM

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    With the emergence of MDE, many organizations have been starting to transform their traditional software development processes into model-driven processes. Kleppe and al. define a model-driven software development as “a process of developing software using different models on different levels of abstraction with (automated) transformations between these models”.While model-driven development processes – called MDE processes – have started to appear, a tool-supported Process Modeling Language (PML) for describing and enacting such processes is still lacking. The concepts of SPEM 2.0 are quite generic since they are supposed to allow describing any kind of software. However, SPEM 2.0 concepts do not succeed in capturing the exact nature of most activities and artifacts of model-driven development. In addition, another major weakness of SPEM 2.0 is the lack of concepts for process enactment.The objective of this thesis is threefold: (1) provide an extension of SPEM that reifies the MDE concepts; (2) provide a language dedicated to behavioral modeling of MDE processes; (3) provide a conceptual architecture of a PSEE (Process-centered Software Engineering Environment) that guides process designer at modeling phase and developers at enactment time.To validate our approach, a prototype of this PSEE is developed under the TOPCASED environment. This prototype provides a graphical editor for structural and behavioral modeling of MDE processes, and a process enactment engine based on process behavior models. We have also applied our approach to a significant case study: the UWE (UML-based Web Engineering) process, which is a MDE process dedicated to web applications development.L’avĂšnement de l’IDM (IngĂ©nierie DirigĂ©e par les ModĂšles) a suscitĂ© beaucoup d’intĂ©rĂȘt de la part des organisations qui de fait commencent Ă  transformer leur processus de dĂ©veloppement traditionnel en un processus de dĂ©veloppement dirigĂ© par les modĂšles, appelĂ© aussi processus IDM.Au moment oĂč ces processus commencent Ă  Ă©merger, nous notons l’absence d’un langage dĂ©diĂ© pour les modĂ©liser et les mettre en Ɠuvre. Le standard SPEM 2.0 propose des concepts gĂ©nĂ©riques qui sont supposĂ©s ĂȘtre capables de dĂ©crire tout type de processus logiciel. Cependant, les concepts de SPEM ne capturent pas la nature exacte des processus IDM. D’autre part, une autre insuffisance majeure de SPEM rĂ©side dans le fait qu’il n’intĂšgre pas les concepts relatifs Ă  la mise en Ɠuvre des processus.L’objectif de cette thĂšse est triple : (1) proposer une extension de SPEM dans laquelle les concepts centraux des processus IDM sont rĂ©ifiĂ©s ; (2) proposer un langage dĂ©diĂ© Ă  la modĂ©lisation comportementale des processus IDM ; (3) proposer une architecture conceptuelle d’un environnement logiciel d’aide Ă  la modĂ©lisation et Ă  la mise en Ɠuvre des processus IDM.Pour valider notre approche, un prototype a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© sous l’environnement TOPCASED. Ce prototype fournit d’une part un Ă©diteur graphique pour la modĂ©lisation structurelle et comportementale des processus IDM et d’autre part un environnement de mise en Ɠuvre s’appuyant sur les modĂšles comportementaux des processus. Nous avons Ă©galement appliquĂ© notre approche Ă  une Ă©tude de cas significatif: le processus UWE (UML-based Web Engineering), qui est un processus IDM dĂ©diĂ© au dĂ©veloppement d’applications web

    La paraphrase dans l'approche scolaire des textes littĂ©raires: Étude didactique

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    The prohibition of paraphrase in appreciation of literary text rests on principles theoretically uncertain, as well as an unstable definition of paraphrase : it does not relate to an identified metatextual discourse, but to a discursive effect. Such is the thesis of this work which approaches paraphrasing in the academic apprehension of literary texts, both diachronically and synchronically. Such an approach results in the rehabilitation of paraphrase, through a renewed appraisal of the part it takes in fact in learning to write and read too.The first part is a historical survey of the practise of paraphrase in its - academic or not - relationship to literary text from Antiquity up to now. The second part describes the conditions and forms of the disqualification of paraphrase in appreciation of literary text since the XIXth century, in order to emphasise on the impossibility for any objective definition of paraphrase in that context. Therefore, it is necessary to establish, in the third part, what may allow the appraiser to tell what is paraphrasing and what is not, i.e. to express a metatextual judgement of identification, which is nothing else than a judgement on the acceptability of a paraphrase. The conditions for this judgement essentially come down to the presence of a distance between discursive marks in the metatext, and the root-text. In part four, paraphrase is shown as the expression of understanding - and thus as an activity, both cognitive and discursive - related to metatextual discourse : on these bases, the fifth part propounds learning methods aiming at the metatextual development of students through the appreciation and discussion of the borders between different discursive realisations, and the effects of reception to their own metatextual productions.L'interdit de la paraphrase dans l'explication de texte littĂ©raire repose sur des principes thĂ©oriquement fragiles et une dĂ©finition instable de la paraphrase : il ne porte pas sur un discours mĂ©tatextuel identifiable mais sur un effet discursif. Telle est la thĂšse de ce travail qui aborde le phĂ©nomĂšne de la paraphrase dans l'approche scolaire des textes littĂ©raires en diachronie comme en synchronie. Une telle approche aboutit Ă  une rĂ©habilitation de la paraphrase, qui passe notamment par une rĂ©Ă©valuation de son rĂŽle effectif dans l'apprentissage de l'Ă©criture comme de la lecture. Une premiĂšre partie envisage historiquement la pratique de la paraphrase dans le rapport (scolaire ou non) au texte littĂ©raire de l'AntiquitĂ© Ă  nos jours. Une deuxiĂšme partie dĂ©crit les conditions et les formes de la disqualification de la paraphrase dans l'explication de texte depuis le XIX e siĂšcle, pour faire ressortir l'impossibilitĂ© d'une dĂ©finition objective de la paraphrase dans ce contexte. D'oĂč la nĂ©cessitĂ© d'Ă©tablir, dans une troisiĂšme partie, ce qui amĂšne un Ă©valuateur Ă  considĂ©rer qu'un Ă©noncĂ© est ou non paraphrastique, autrement dit Ă  Ă©mettre un jugement mĂ©tatextuel d'identification – qui n'est en fait qu'un jugement d'acceptabilitĂ© de la paraphrase ; les conditions de ce jugement se ramĂšnent essentiellement Ă  la prĂ©sence dans le mĂ©tatexte de marques discursives d'une distance avec le texte-source. La paraphrase est ensuite (quatriĂšme partie) dĂ©finie comme formulation de la comprĂ©hension – donc comme activitĂ© Ă  la fois cognitive et discursive inhĂ©rente Ă  tout discours mĂ©tatextuel : c'est sur ces bases que peuvent ĂȘtre proposĂ©es (dans une cinquiĂšme partie) des dĂ©marches d'apprentissage visant au dĂ©veloppement mĂ©tatextuel des Ă©lĂšves par l'Ă©valuation et la discussion des frontiĂšres entre diverses rĂ©alisations discursives et des effets de rĂ©ception de leurs propres productions mĂ©tatextuelles. MOTS CLÉ

    Voir et savoir dans l'Antiquité gréco-romaine : analyse de mythes

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    Greco-Roman myths Ancient people’s beliefs and mental conceptions. Thus, theanalysis of myths seems to be an area of work at once pertinent to analyzing thelinks between Seeing and Knowing, and innovative because this approach to theways of thinking in Antiquity permits one to broach an aspect of the Greek man thathas been studied little until now. Twenty myths and their variants, forming a bodyof more than a hundred texts, gathered from around thirty authors, constitute thebeginning of an investigation on the role of sight in knowledge, approached fromdifferent angles : What could be seen of divinity ? What was forbidden ? How didmyths convey the values of the Ancients ? To what extent did they participate in theformation of the Greek man ? The whole answers the main objective consisting ofbetter grasping Ancient people’s mental conceptions to understand them betterLes mythes grĂ©co-romains sont rĂ©vĂ©lateurs des croyances et des conceptions mentales des Anciens. À ce titre, le dĂ©pouillement des rĂ©cits mythologiques apparaĂźt comme un axe de travail Ă  la fois pertinent pour analyser les rapports entre Voir et Savoir et novateur car cette approche des schĂšmes de pensĂ©e de l’AntiquitĂ© permet d’aborder un aspect de l’homme grec qui n’a que peu Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© jusqu’à maintenant. Vingt mythes et leurs variantes, formant un corpus de plus de cent textes regroupĂ©s autour d’une trentaine d’auteurs, constituent ainsi l’entrĂ©e d’une enquĂȘte sur le rĂŽle de la vue dans la connaissance et abordĂ©e sous diffĂ©rents angles : que pouvait-on voir du divin ? Quels Ă©taient les interdits ? Comment les mythes vĂ©hiculaient-ils les valeurs des Anciens ? Dans quelles mesures participaient-ils Ă  la construction de l’homme grec ? L’ensemble rĂ©pond Ă  l’objectif principal consistant Ă  mieux cerner pour mieux les comprendre les conceptions mentales des Anciens
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