135 research outputs found

    Maladie de Takayasu et polyarthrite rhumatoïde: une association rare - à propos d’une observation

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    L’artérite de Takayasu ou maladie de Takayasu (MT) et la polyarthrite rhumatoïde (PR) et sont deux maladies inflammatoires chroniques et leur association a été rapportée dans la littérature à travers quelques observations de cas sporadiques. Nous rapportons une nouvelle observation d’une telle association. Une patiente âgée de 44 ans, diagnostiquée avec une polyarthrite rhumatoïde à facteur rhumatoïde positif, qui a développé des céphalées avec des vertiges de caractère permanent. L’examen révélait un pouls radial et huméral abolis à droite, un souffle carotidien bilatéral et une tension artérielle imprenable à droite. L’artériographie a confirmé la présence d’une atteinte de l’arc aortique type MT. Le diagnostic d’une maladie de Takayasu associée à une polyarthrite rhumatoïde était retenu. La patiente était traitée par une corticothérapie (prednisone à la dose de 0,5 mg/kg par jour) et un traitement de fond par Méthotrexate avec une bonne réponse initiale. A travers notre observation et une revue de la littérature, les caractéristiques épidémiologiques, étiopathogéniques, cliniques, thérapeutiques et évolutives de cette association seront discutées. Pan African Medical Journal 2012; 12:6

    Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, utilisation et conseils dans la pratique officinale quotidienne (document étayé par une analyse d ordonnances d une pharmacie rurale)

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    Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), délivrés en automédication ou sur ordonnance, sont des médicaments fréquemment consommés par les français. Malgré un choix important de molécules pouvant être prescrites, ce sont souvent les même AINS qui sont délivrés. La consommation d un AINS n est pas sans risques pour le patient, en effet, tous provoquent des effets secondaires notamment au niveau digestif, rénal, cardiovasculaire, cutanéomuqueux et hémostatique. La prise d un AINS, en association avec un ou plusieurs médicament(s), peut être responsable de graves interactions médicamenteuses. Pour illustrer ces différents propos, une analyse de 184 ordonnances contenant au moins un AINS a été réalisée durant un mois au sein d une pharmacie rurale. Avec ces résultats, l analyse de la répartition des prescriptions entre enfants, adultes et personnes âgées a tout d abord été réalisée. Ensuite, une analyse des molécules prescrites a été effectuée, ainsi qu une vérification des posologies et des indications des moments de prise. Pour terminer, les ordonnances ont été analysées d un point de vue pharmacologique pour trouver d éventuelles interactions médicamenteuses.Non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAID), which can be obtained through self-medication or by prescription, are frequently consumed by French people. Despite a huge number of molecules that can be prescribed, one notices that the same NSAID are often given to the patients. Consuming NSAID isn t harmless for the patient. Indeed, all NSAID cause side effects which can affect the body at different levels: digestive, renal, cardiovascular, cutaneous-mucosal and haemostatic. Taking a NSAID together with another medicine can cause serious interactions with other medicinal products. As a matter of proof, I spent one month in a local pharmacy studying 184 prescriptions which all contained at least one NSAID. I first sorted out the prescriptions according to their respective recipients: children, adults and the elderly. Then, I took note of which molecules were prescribed, I checked whether the dosage was observed and if the medicine s intake period was indicated. To conclude, I studied all the prescriptions at a pharmacological level in order to find any possible interactions with other medicinal products.ANGERS-BU Médecine-Pharmacie (490072105) / SudocSudocFranceF

    Lupus érythémateux systémique à début pédiatrique: à propos d’un cas

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    Le lupus érythémateux systémique (LES) est une maladie systémique auto-immune d'étiologie inconnue qui touche essentiellement les femmes àl'âge adulte. Le lupus pédiatrique est une entité rare. Nous rapportons une nouvelle observation. Il s'agissait d'un nourrisson âgé de 7 mois quiprésentait des lésions cutanées purpuriques, une polyarthrite fébrile. Le bilan immunologique était positif (AAN et anti-ADN). Une améliorationclinique et biologique a été notée sous corticothérapie générale avec une récidive lors de la dégression du traitement

    COMPLICATIONS RETINIENNES DES ANTIPALUDEENS DE SYNTHESE. A PROPOS DE 2 CAS

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    Treatment with the antimalarials chloroquine or hydroxychloroquine is frequently used in dermatology and rheumatology. However irreversible retinal damage can occurs, that’s why intensive monitoring is still required. We report 2 cases of females patients aged of 33 and 42 years old, treated by antimalarials for polyarthritis and sclerodermia. After 4 years of treatment without ophthalmologic examination, they complain of decreased vision. The fundoscopic exam found a bilateral bull's eye appearence confirmed by fluorescein angiography. Even after cessation of treatment the visual acuity didn’t increase.Ocular toxicity of antimalarials treatment is rare but it can occurs. The retinopathy is the major concern. We found three stages: asymptomatic, obvious maculopathy and advanced retinopathy. Appropriate examinations (color vision, automatic visual field and electroretinogram) should be performed regularly. The frequency of screening should be based on patients’ classification.Les antipaludéens de synthèse sont largement utilisés en rhumatologie et en dermatologie pour leur action anti-inflammatoire. Ils exposent toute fois à des complications rétiniennes irréversibles d’où la nécessité d’une surveillance ophtalmologique régulière. Nous rapportons l’observation de deux patientes âgées de 33 et 42 ans, mises sous antipaludéens de synthèse respectivement pour une polyarthrite rhumatoïde et une sclérodermie. Elles ont poursuivies leur traitement pendant 3 à 4 ans sans surveillance ophtalmologique avant de consulter pour une baisse importante de l’acuité visuelle. L’examen ophtalmologique a retrouvé une acuité visuelle inférieure à 2/10ème dans le premier cas et une acuité visuelle inférieure à 6/10ème dans le deuxième cas ; avec au fond d’oeil un aspect de maculopathie bilatérale en oeil de boeuf typique confirmée par l’angiographie rétinienne à la fluoresceine. Malgré l’arrêt des antipaludéens de synthèse, l’acuité visuelle est restée stationnaire dans les deux cas. L’intoxication clinique aux antipaludéens de synthèse est rare mais possible. Elle prédomine dans la région maculaire et évolue en 3 stades: asymptomatique, maculopathie confirmée et stade de rétinopathie évoluée. Un bilan ophtalmologique initial doit être fait systématiquement, avant le début du traitement avec réalisation d’examens paracliniques (vision des couleurs, champs visuel automatisé, électrorétinographie maculaire). Au terme des ces examens les patients seront classés en trois groupes permettant ainsi de déterminer leur rythme de surveillance

    Still's disease in the adult

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    editorial reviewedThe Adult Onset Still's Disease (AOSD) is an entity of unknown origin characterised by fever, polyarthralgias or polyarthritis, a pharyngitis, a cutaneous eruption and elevation of leucocytes. We present observations of 17 patients diagnosed during the last thirteen years. Files of hospitalized patients with suspected AOSD have been examined in a retrospective study and Yamaguchi and Kahn's criterias applied in order to confirm the diagnosis. Treatments undertaken and the evolution have been noted. The sex ratio is 1.83; the middle age of intervening from 42 to 45 years. The middle delay for the diagnosis is 3 to 8 weeks. Fever, eruption and polyarthralgias are the most frequent clinical signs. Elevation of leucocytes, hepatic cytolysis and hyperferritinemia are usual. Constantly, inflammatory tests are increased and the rheumatoid factor and the antinuclear antibodies are negative. Yamaguchi's criterias have been met by all patients. The non steroïd anti-inflammatory drugs and corticoïds constituted the main treatment. In the evolutionary shield, 6 cases of remission have been noted. The other patients evolved toward the chronicity with either a systemic or an articular shape. In the two situations, a state of corticodependance got settled with necessity of association to immunosuppressive drugs. The diagnosis of AOSD is easily done on basis of Yamaguchi's criterias. Corticoïds can permit to control the bouts. There are 3 types of evolution: remission, chronic systemic or chronic articular shape

    Un nouveau système auto-immun dans la polyarthrite rhumatoïde: le système Ta/anti-Ta

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    La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie auto-immune chronique caractérisée par une arthrite des membres pouvant entraîner des déformations articulaires importantes. Cette maladie cause de l'incapacité sévère chez plus de la moitié des patients atteints depuis plus de vingt ans. Elle est aussi associée à une augmentation du taux de mortalité et cela principalement à cause de ses complications systémiques, telles que la vascularite, l'atteinte pulmonaire et l'amyloïdose rénale. Il n'existe pas présentement de marqueur sérologique spécifique, permettant d'identifier les malades les plus à risque de développer des manifestations extra-articulaires. L'identification précoce de ces malades permettrait peut-être de prévenir, à l'aide d'une thérapie immunosuppressive plus agressive, les complications systémiques de même que la hausse de mortalité qui s'y rattache. Le Dr. Ménard et ses collaborateurs ont identifié chez des patients rhumatoïdes, un nouveau système auto-immun nommé Ta/anti-Ta. Ce système est détecté à l'aide de l'immunoblot (IB), effectué à partir d'extraits de placenta humain ou de cellules HeLa en culture. Il semblait se retrouver plus fréquemment chez des patients avec PR présentant de nombreuses complications extra-articulaires. Le but de la présente étude était de déterminer la sensibilité et la spécificité de ce système comme marqueur pronostic pour la PR. Après standardisation et validation interne de la technique d'IB pour le système Ta/anti-Ta, une étude cas/témoin a été effectuée à l'aide de sérums entreposés dans la banque de sérum de l'unité des maladies rhumatismale du Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke (CHUS). Un total de 403 patients ont été étudiés. Le groupe de patients avec PR vus au CHUS, consistait en une cohorte de 303 patients, assemblée de façon successive lors d'une étude précédente sur le système auto-immun Ro/anti-Ro. Le groupe témoin a été assemblé par échantillonnage aléatoire de la banque de sérums. Il était composé de 115 patients souffrants de diverse maladies rhumatismales autre que la PR, qui avaient été vus en clinique externe de rhumatologie du CHUS. A la dilution de dépistage utilisée pour l'IB soit, 1:80, 3 des 277 patients avec PR étudiés étaient porteurs du système Ta/anti-Ta, donnant une sensibilité à 1.08%. Un seul des 115 patients du groupe témoin était positif pour ce système, donnant une spécificité à 99.1%. La différence de fréquence obtenue entre les deux groupes n'était pas statistiquement significative. Les résultats positifs des patients PR ont pu être corroborés à l'aide d'une technique d'immunoprécipitation sur billes de protéine A-sépharose. Le sérum du patient du groupe témoin dont le résultat d'IB était positif, n'a pas permis d’immunoprécipiter la protéine Ta. Ceci suggère que ce résultat était possiblement un artefact. L'analyse des données cliniques des patients PR porteurs du système Ta/anti-Ta, a permis d'observer des différences statistiquement significatives entre le nombre moyen des manifestations extra-articulaires observées soit 2.33 chez ces patients par rapport à 0.62 (p ? 0.01) chez les patients avec PR anti-Ta négatifs. Certains marqueurs sérologiques du pronostic de survie telle que la positivité du facteur rhumatoïde, la présence d'anticorps anti-nucléaires, la présence de leucopénie à moins que 4000 x 109 cellules/1 de même que l'élévation des cryoglobulines, étaient aussi plus fréquents chez les 3 patients avec PR anti-Ta positif que chez les autres patients rhumatoïdes. (p ? 0.05) Le système Ta/anti-Ta détecté par IB est donc hautement spécifique, mais peu sensible pour le diagnostic de PR. La présence de ce système auto-antigénique semble associée à une maladie plus sévère, présentant de nombreuses manifestations extra-articulaires de même que des anomalies de laboratoire associées à un haut taux de mortalité. Une étude prospective sur un plus grand nombre de patients sera nécessaire pour confirmer ces observations

    Rôle de polymorphismes nucléotidiques dans les gènes de l'interleukine-4 et son récepteur et du corécepteur CD40, et des allèles HLA-DR, dans la progression de la Polyarthrite inflammatoire d'installation récente

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    Jusqu’à 1% de la population canadienne est affectée par la polyarthrite rhumatoïde, une maladie causant de la douleur, un handicap progressif, et des manifestations systémiques importantes. La progression très hétérogène de la polyarthrite rhumatoïde et les effets secondaires graves associés à certains traitements mettent en valeur l’importance d’identifier des marqueurs pronostiques fiables permettant de prédire la progression de la maladie chez les patients individuels. Ce projet de recherche visait à identifier des marqueurs immunogénétiques, spécifiquement au niveau des gènes HLA-DR, IL4, IL4R et CD40, associés à des issues particulières de la maladie chez les patients de la cohorte EUPA, et s’insère dans un projet plus vaste explorant diverses avenues pour identifier des biomarqueurs pronostiques additionnels. Le génotypage des allèles HLA-DR des patients a été effectué, et les patients ont été triés selon la présence ou l'absence de deux épitopes d’intérêt, soient l'épitope partagé (shared epitope) et l'épitope protecteur DERAA. Une technique de génotypage des polymorphismes nucléotidiques a été développée, validée, et appliquée. Enfin, des analyses statistiques ont établi des corrélations entre le génotype et diverses issues de la maladie. Nos résultats démontrent l’effet protecteur hautement significatif de l’épitope DERAA, présent dans certains allèles HLA-DR chez nos patients. Nous démontrons aussi une association significative entre des allèles atypiques au niveau de polymorphismes dans IL4, IL4R et CD40 et des issues de la maladie, soient le dommage radiographique, à l’incapacité fonctionnelle, et à la probabilité d’entrer en rémission chez les patients de la cohorte EUPA. Globalement, nous avons démontré l’importance du génotypage de ces marqueurs chez les patients atteints de polyarthrite inflammatoire d’inflammation récente, puisque les indices tirés de ces typages fournissent de l’information additionnelle permettant aux cliniciens d’identifier les patients chez qui un traitement agressif serait bénéfique et, inversement, les patients qui pourraient être épargnés des traitements plus agressifs. Nos données viennent s’ajouter à celles obtenues par les études effectuées dans le cadre des plusieurs autres volets de ce projet multi-institutionnel concernant les biomarqueurs pronostiques de la polyarthrite rhumatoïde. </p
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