363 research outputs found

    Contrôle multidimensionnel interactif et application à l'édition de contenus cinématographiques virtuels

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    De nombreux outils d'aide à la création de contenus 3D sont disponibles mais proposent des modalités d'interaction et des modèles sous-jacents qui restent peu expressifs et fastidieux dans leur utilisation. En parallèle, de nombreux travaux de recherche s'attachent à améliorer l'expressivité des modèles de création de contenus avec des approches largement automatisées mais laissent peu de place à la créativité des utilisateurs. Dans ce contexte, nous nous intéressons au contrôle interactif des éléments cinématographiques d'une scène 3D (principalement le positionnement des caméras). Nous proposons un nouvel outil, nommé Collastar, qui met en place une interaction collaborative sur des paramètres de contrôle haut niveau liés à la cinématographie, en utilisant le support de tablettes tactiles. L'outil repose sur un couplage entre un modèle de représentation en étoile pour le contrôle collaboratif et une représentation de type "linear wall" pour une appréhension des éléments de décision dans une approche "focus+context". Nos contributions portent sur la visualisation de données multidimensionnelles et l'interaction collaborative avec ces données. Les premières évaluations montrent que l'outil est adapté à des tâches d'édition collaboratives, facilite la visibilité des contrôles et la compréhension des liens entre ceux-ci. Enfin, l'outil montre une capacité intéressante à faciliter la création de contenus cinématographiques qu'il reste à explorer et évaluer plus finement

    Les traitements invisibles sur Internet

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    Les traitements invisibles sur Internet

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    Gérer la dispersion: un travail collectif

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    National audienceLa transformation des formes de planification au sein des organisations confronte le travailleur à un environnement fortement changeant. Modifications de dernière minute, interruptions, tâches en parallèle, arbitrage entre différents engagements, il est amené à reconfigurer en permanence son activité. Ce travail de dispersion requiert des compétences certaines, et n'est pas sans occasionner des charges supplémentaires tant physiques (fatigue causée par la pression temporelle), que cognitives (interruptions incessantes) ou psychiques (poids des émotions et crainte de l'échec). L'analyse de l'activité dans des agences d'événementiel permet de montrer que le collectif de travail constitue une ressource centrale pour gérer la dispersion et ses effets : la solidarité mécanique qui lie les membres du collectif permet notamment de dépasser dans l'urgence la division fonctionnelle des tâches et de collectiviser la gestion des émotions

    Assistance à la gestion et au suivi de projets d'étudiants dans un environnement d'apprentissage coopératif

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    International audienceThe purpose of this article is to report an experiment of installation of assistance to the control and the management of students projects, in an environment of training, whose pedagogy is project directed. While basing on methods of design and integration of a software, we define a model adapted to the realization of projects with a reduced number of stages. Then we define the role which the assistance suggested will play. The agent-based systems seems to us well adapted to conceive a multi-assistance for this kind of complex systems – each agent representing a level of assistance. A prototype was developed then tested for a set of technical and scientific courses. The return of experiment shows that the students used the assistant and expressed a real interest for this tool. This analysis forms the basis for the definition of the current tool

    Les sources sont-elles ‘le pain de l'historien' ?

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    Ce texte constituait l'introduction d'une journée d'études intitulée "L'historien et 'ses' 'sources'", organisée par Joseph Morsel. Le texte programmarique, inédit, est joint à cette publication.National audienceLe problème des sources que tout historien est censé se poser est en règle générale restreint à celui du repérage et de la critique de validité des sources. Mais la notion même de « source » est loin d'être aussi simple et simplement technique qu'il y paraît. L'utilité de se pencher sur cette notion de « source » et son usage par les historiens apparaît dès lors qu'on prend en considération deux expressions que ceux-ci utilisent couramment et qui sont sans doute symptomatiques de leurs représentations profondes : les « sources disponibles » et « mes sources ». La première expression revient à considérer implicitement que les sources préexistent à l'historien : elles sont objectivement déjà là, elles l'attendent, il les trouve – et leur existence est alors fondamentalement d'ordre arithmétique : elles sont le résultat de la soustraction « sources produites – sources détruites = sources disponibles ». Or l'expression « sources disponibles » trompe non seulement par son segment « disponibles », mais aussi et surtout par son segment « sources » : car le terme évoque un point d'origine (outre les images de pureté/transparence et de linéarité véhiculées par la métaphore du cours d'eau), alors que le document est un produit, le résultat de multiples opérations qui contribuent à en border le sens. Le document est en effet un produit idéel/matériel de son temps (ce qui interdit entre autres de le réduire à son contenu-texte), il est le produit idéel/matériel de stratégies de conservation différentielle dès son époque (qui reconfigurent profondément son inter-textualité et « inter-documentalité »), il est le produit idéel/matériel de son archivage actuel (qui injecte des logiques institutionnelles spécifiques que l'on rétro-projette sur le passé en même temps qu'on prétend le lire à travers des sources classées). La transformation du document en « source » doit donc impérativement inclure la « déconstruction » du « produit fini », sans quoi l'on se condamne à rester à l'intérieur de « cages mentales » d'autant plus efficaces qu'elles sont invisibles. Quant à l'usage du mot « sources » assorti d'un adjectif possessif (« mes sources »), il est le signe d'une appropriation privée symbolique (car elle n'a que très rarement un soubassement institutionnel) de documents – appropriation qui sous-tend la pratique de l'hyper-spécialisation d'un grand nombre d'historiens, qui fondent leur carrière sur l'exploitation d'un fond d'archives ou d'un type documentaire précis. La « source » renvoie alors à l'idée, toute proche, du gisement, de la ressource. Bien que l'image qui vient souvent à l'esprit soit celle de l'historien qui se taille un fief (donc dans un univers « féodal »), ce qui est à l'œuvre est bien plutôt une logique de type « capitaliste » : les sources apparaissent comme un « capital » dont l'appropriation privée est garantie symboliquement par un ensemble de procédures faiblement institutionnalisées et donc d'autant plus fortement défendues collectivement. C'est ainsi à une « appropriation privée des moyens de production historique » que l'on assiste à travers cette appropriation symbolique des sources considérées comme des objets – ce qui rend parfaitement congruente l'élimination du caractère produit des documents puisqu'on sait qu'une telle élimination est justement au cœur du « fétichisme de la marchandise » qui caractérise notre société... L'examen de la notion de « sources » et de son usage par les historiens doit ainsi permettre de révéler certains aspects de la mythologie historienne et les deux dangers auxquels ils sont exposés : le « fétichisme de la source » et la transformation du document en « res-source » personnelle

    Distribution des contenus numériques en ligne (La)

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    Rapport sur les enjeux de la distribution des oeuvres sur internet et notamment les réseaux d\u27échanges "pair-à-pair". Préconisations d\u27actions pour renforcer la propriété intellectuelle des oeuvres sur internet

    La théorie et la construction des convictions en travail social

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    Le travail social est habituellement aux prises avec une rhétorique qui divise la réalité de l'action professionnelle en « théorie » et « pratique », et qui renvoie la première aux limbes du non-pertinent: « la pratique » semble pouvoir vivre sans elle. Un facteur qui contribue possiblement à cette exclusion de la théorie du monde de la quotidienneté professionnelle pourrait être l'identification qu'on en fait avec les discours de légitimation de la Science, de l'État et de l'Individu - discours qui renvoient le travail social à des structures de pouvoir qu'il respecte à distance, tout en s'en méfiant. Les perspectives constructivistes offrent des stratégies de décodification qui illuminent ce rapport aliéné d'une profession avec la recherche de sa propre rationalité
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