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    L'acquisition des déterminants en classe de FLE : état de la situation et avancées théoriques

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    Cette thèse porte sur l'enseignement du français langue étrangère (FLE) et sur les difficultés rencontrées par les apprenants dans le processus d'acquisition des déterminants français effectué dans un environnement institutionnel où les règles sont explicitées. Un sujet très d'actualité, à la fois dans les recherches en didactique des langues et en théorie linguistique. Notre étude poursuit quatre objectifs principaux: (1) décrire l'état de la situation dans l'enseignement des déterminants français en classe de FLE; (2) présenter les valeurs référentielles du système de l'article et du déterminant français et ceux d'autres langues; (3) s'interroger sur un possible ordre d'acquisition des déterminants français en L2, ordre proposé récemment par plusieurs chercheurs (cf. Granfeldt 2003, Bartning et Schlyter 2004, entre autres); (4) contribuer au développement de la recherche sur le terrain en analysant des faits et des difficultés d'acquisition en français L2 concernant la présence/absence de déterminant dans les groupes prépositionnels. Le cadre de la recherche est celui d'une linguistique appliquée qui allie théorie et données empiriques. Le but est de mieux comprendre l'acquisition des déterminants en français L2 et aussi de déceler la source de certaines difficultés d'apprentissage dans les classes de langue. Le premier chapitre brosse le tableau général de la situation dans les classes de FLE où les manuels et les grammaires d'apprentissage s'appuient surtout sur le modèle d'une grammaire traditionnelle. On constate que ces grammaires restent le plus souvent muettes sur les difficultés d'acquisition des déterminants par les apprenants et que les enseignants hésitent très souvent à utiliser un métalangage trop compliqué de peur de ne pas être compris des étudiants. Il en ressort que les besoins en explications des apprenants restent le plus souvent sans réponse adéquate, faute de réflexion plus approfondie chez les enseignants de FLE. Le deuxième chapitre fait état de certaines descriptions des déterminants en grammaire traditionnelle que l'on peut identifier comme étant erronées ou lacunaires. Celles-ci portent sur la manière de percevoir le déterminant, défini non pas par sa valeur référentielle mais par rapport à l'accord avec le nom. L'autre cas étudié est celui de la définition de l'article partitif des dans ces grammaires. Le partitif se révèle à ce jour l'article le plus méconnu des grammairiens et des chercheurs linguistes (cf. Zribi-Hertz 2003, Kupferman 1998, 2004, Ohlmann 2006). Les recherches en acquisition nous apprennent d'ailleurs que dans les stades d'acquisition observés pour les déterminants en français L2, le partitif apparaît en dernière position. On sait que les locuteurs d'origine étrangère, même à un stade avancé et malgré les exercices à répétition, rencontrent toujours des difficultés récurrentes dans l'apprentissage de cet article. Un exposé des recherches récentes sur les stades de développement dans le processus d'acquisition de la langue permet de souligner cette nouvelle façon de voir les erreurs de l'interlangue. Le troisième chapitre développe une étude en grammaire comparée sur la valeur référentielle des noms nus, en français d'abord, une langue où les déterminants sont très présents, et aussi dans plusieurs autres langues où ils le sont moins. Le quatrième chapitre étudie les difficultés d'apprentissage des apprenants face à l'absence/présence de déterminants dans les groupes prépositionnels français. Une brève conclusion rappelle les thèmes traités, ainsi que les buts et les limites de la présente recherche

    TOTh 2007 : Terminologie et Ontologie : Théories et Applications. Annecy 1er Juin 2007

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    National audienceProceedings of the TOTh 2007 Conference: Terminology and Ontology: Theories and Applications. Annecy, France 1st June 200

    Production ascendante d'ontologies légères sur le web sémantique : une application au référencement de sections de cours

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    RÉSUMÉ Plusieurs initiatives de métadonnées ont été proposées pour améliorer le repérage des contenus sur le Web. Malgré leur niveau de sophistication élevé, aucune des initiatives de métadonnées ne réussit à s'adapter complètement au caractère atomique des objets d'apprentissage. La nature complexe des objets d'apprentissage demande, en effet, l'utilisation de structures de métadonnées flexibles pouvant être définies sur mesure pour répondre au contexte particulier de chaque objet. La définition d'une structure de métadonnées commune exige toutefois un effort de coordination important entre différents acteurs pour définir, maintenir et mettre à jour les éléments de descriptions. Le consensus nécessaire entre ces intervenants rend lui-même encore plus difficile la personnalisation des éléments de descriptions. Il est toutefois possible de réaliser une description fine des objets d'apprentissage en insérant directement des annotations à l'intérieur des contenus Web. Une annotation est une note, une explication, ou tout autre type de remarque externe pouvant être attachée à un document sans toutefois être nécessairement insérée dans ce document. Il est aussi possible de préciser la sémantique d'une annotation en utilisant des descriptions RDF (Resource Description Framework). Le RDF est une recommandation du W3C pour la description des ressources Web. Il s'agit d'un modèle de données pour la description de ressources qui peut donc être considéré, à ce titre, comme un modèle de métadonnées (ou méta-métadonnée). Les expressions RDF se présentent comme des triplets composés d'un sujet, d'un prédicat et d'un objet de relation. Les éléments de triplets RDF servent à indiquer qu'une ressource possède une propriété et une valeur donnée. Une expression RDF peut faire référence à des ontologies pour préciser le sens d'une ressource Web. Une ontologie définit d'une manière formelle les connaissances communes d'un domaine particulier partagées entre différents utilisateurs. Les ontologies jouent ainsi le rôle d'une langue universelle, une sorte d'interlingua, qui permet à des gens ou des applications d'échanger des informations sur une base commune. Ces informations concernent aussi bien les concepts que les rapports qui existent entre les différents éléments de connaissance d'un domaine La conception d'ontologies reste une opération complexe qui demande un travail de réflexion important. Des ontologies réalisées de manière isolée par des individus différents peuvent ainsi donner naissance à des descriptions très différentes d'un même domaine. Une solution pour réduire l'hétérogénéité structurale et sémantique des ontologies consiste à mettre en place des équipes de travail qui réalisent ensemble la sélection et la définition des éléments d'une ontologie commune. Le recours à ces équipes spécialisées implique toutefois les mêmes inconvénients que ceux rencontrés dans la construction des descriptions proposées par les grandes initiatives de métadonnées. Nous pensons qu'il est toutefois possible de réaliser des ontologies consensuelles sans nécessairement impliquer une équipe de conception spécialisée. Sur la base de notre propre expérience, nous avons constaté que lorsqu'un concepteur de cours récupère un contenu déjà annoté, celui-ci se montre aussi généralement intéressé à conserver la valeur des annotations récupérées. Ces mêmes annotations sont aussi souvent réutilisées de nouveau pour réaliser des descriptions supplémentaires. Nous pensons donc qu'il est ainsi possible de favoriser la construction d'ontologies en permettant simplement à des concepteurs de cours d'échanger librement des contenus annotés entre eux tout en permettant à chacun de rajouter/retrancher les descriptions sémantiques rattachées aux annotations récupérées. Nous croyons que les éléments d'ontologies récupérés par chacun seront ainsi systématiquement réutilisés pour favoriser la construction d'ontologies de plus en plus importantes. Nous faisons ainsi l'hypothèse que les emprunts d'annotations réalisés successivement par différents concepteurs de cours se traduisent toujours par un bilan positif entre les ajouts et les retraits réalisés par chacun d'eux, réalisant ainsi un effet de levier positif sur la production globale des annotations. Autrement dit, nous croyons que le nombre de descriptions augmente au fur et à mesure de l'implication d'un nouvel intervenant dans une chaîne de partage. Pour vérifier cette hypothèse, nous avons réalisé une expérience avec huit sujets pour vérifier le taux de réutilisation des annotations et le taux de réutilisation des classes d'ontologie associées à ces mêmes annotations au travers des échanges successifs de contenus entre concepteurs de cours. Nous avons construit un prototype logiciel qui permet la construction et l'échange d'annotations RDF associées à des ontologies OWL (Web Ontology Language). Les huit sujets avaient pour consigne d'échanger entre eux des contenus de cours et de modifier, si nécessaire, les annotations déjà réalisées par les autres. Les actions des différents utilisateurs étaient enregistrées par le logiciel. En étudiant le fichier de journalisation généré par le logiciel, nous avons démontré que le taux de réutilisation des annotations est de 88% alors que celui des classes d'ontologies échangées atteint 99%. Nous avons ainsi découvert l'existence d'un effet de levier important dans la conception de contenus annotés qui facilitera certainement la mise en place définitive du Web sémantique. Les gains de cette découverte sont nombreux : notamment de ne plus être dépendant d'équipes spécialisées pour la production d'ontologies consensuelles, de réduire substantiellement la nécessité d'avoir à recourir à des techniques complexes d'alignement d'ontologies et de favoriser la capture des connaissances directement au niveau des concepteurs de contenu. CONTENU Les initiatives de métadonnées -- Initiatives de collaboration -- Métadonnées pédagogiques -- Problèmes de la personnalisation des structures de métadonnées -- Les annotations -- Annotations électroniques -- Catégorisation -- Les ontologies -- Le Web sémantique -- Resource description framework (RDF) -- OWL -- Architecture -- Problème de description des contenus -- Structure de description des métadonnées -- Annotations manuelles -- Hétérogénéité des descriptions RDF -- Alignement des ontologies -- Acteurs -- Méthodologie Prototype logiciel -- Analyse des résultats -- Durée -- Réutilisation des annotations -- Ontologies produites -- Réutilisation des ontologies -- Annogramme -- Facilité d'utilisation -- Comportement et attitude -- Contribution à l'avancement des connaissances

    Identification des objets dans un code procédural basée sur la décomposition de graphes

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    Les systèmes informatiques à forte entropie, développés avec une approche procédurale, ont subi beaucoup de modifications au cours des années. Par conséquent, ils sont devenus complexes et très mal documentés. De plus, la maintenance de ces systèmes est difficile à assurer et très coûteuse. Afin de pallier ces difficultés, plusieurs organisations orientent leurs systèmes vers de nouvelles technologies. Dans ces systèmes à forte entropie, l'identification des objets est essentielle pour conduire ceux-ci vers la technologie orientée objet. Cette technologie favorise la réutilisation, l'extension, la flexibilité, l'encapsulation, la modularité et la maintenance. Dans ce mémoire, nous présentons une approche automatique permettant d'identifier les objets dans un code procédural. L'identification des objets est la première phase de la migration d'un code source procédural vers un code source orienté objet. L'approche suggérée est basée sur la décomposition de graphes bipartites. Notre approche consiste à identifier des sous-graphes connexes à l'intérieur du graphe d'un système. Chacun des sous-graphes connexes est composé d'un n¶ud représentant les données, et d'un ou plusieurs n¶uds représentant les méthodes de l'objet.Les sous-graphes connexes représentent des candidats objet du système procédural. Cette approche est une amélioration de celle présentée par Canfora, Cimitile et Munro. Nous avons appliqué notre approche d'identification des objets sur des systèmes de grandes et moyennes tailles.Les résultats démontrent que l'approche est capable d'identifier des objets. De plus, un exemple connu illustre l'approche. Finalement, nous suggérons des pistes pour de futurs travaux

    L'enseignement des mathématiques en anglais langue seconde. Etude didactique de l’articulation des apprentissages linguistiques et mathématiques, à travers l’expérimentation de situations intégrées de type CLIL

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    The purpose of this thesis is to investigate learning and teaching conditions of mathematics in English as a second language by closely examining how mathematical and language knowledge can fit together. This study deals with the specific case of CLIL teaching and the related experimental situations are performed in European classes in a French high school. The situations have a common topic, namely that of visual and multimodal proof. The theory of Didactical Situations is the central theoretical framework but our study has proven to be compatible with task-based pedagogy. Besides, phraseodidactics provided a useful and adequate auxiliary framework by shedding some light onto the essential role played by4phraseology. We particularly kept focused on mathematical objects and processes of abstraction but also on some specific language features. The concept of representation is central in our research works and thus had to be precisely defined. The success of our experimental situations owes a lot to the use of adidacticity, a central concept in TSD, and our focusing on the crucial part played by active perception during processes of conceptualisation. The purpose of one of the experimental situations (conducted in a second language) was to ensure that pupils divised, by themselves, a visual proof of an arithmetic property previously conjectured, carried out on the very level of schematisation an explicit generalisation and used real cubes to perform another type of proof, thus making the inductive step of the induction explicit.La thèse met en lumière les conditions d’enseignement et d’apprentissage des mathématiques en langue seconde en étudiant avec précision l’articulation des savoirs mathématiques et des savoirs linguistiques. Elle traite le cas spécifique de l’enseignement des mathématiques en anglais dans un contexte CLIL et les séances expérimentales ont lieu en classes européennes de lycée. Le thème commun à ces séances est celui des preuves visuelles et multimodales. La Théorie des Situations Didactiques (TSD) offre un cadre théorique privilégié – notamment pour la construction des situations expérimentales - cadre qu’il a fallu compléter par des approches théoriques sémiotiques et linguistiques. Ainsi l’approche adoptée s’est révélée en adéquation avec la perspective actionnelle et la phraséodidactique a apporté de nombreux éléments permettant de mettre en relief le rôle de la phraséologie dans un enseignement intégré. Une focalisation particulière a dû être opérée sur les objets mathématiques et les processus d’abstraction mais aussi sur certains faits de langue. Les investigations ont permis d’affiner les descriptions des raisonnements produits tout en conservant une référence aux niveaux de milieux, au sens de la TSD. L’étude a nécessité de développer le concept de représentation et de décliner les représentations produites dans le contexte de la L2. Ce sont ces concepts et celui d’adidacticité, central dans la TSD, qui ont permis d’organiser les séances de manière optimale, en faisant apparaître le rôle essentiel joué par la perception active dans les processus de conceptualisation
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