2,302 research outputs found
Y a-t-il un modèle européen de secteur sans but lucratif
This article summarises the main results of the Johns Hopkins Nonprofit Sector Comparative Project, phase 2, for the 9 European countries included in the project. Then it contrasts the European and the US patterns. Finally the European pattern is splitted into four variations: corporatist, liberal, socio-democrat and emergingCet article présente les résultats du programme Johns Hopkins decomparaison internationale du secteur sans but lucratif, phase 2, pour les neuf pays européens ayant participé au programme, puis il oppose le modèle européen à celui des Etats-Unis avant de décliner ce modèle européen en quatre variantes: corporatiste, libérale, socio-démocrate et émergente
Y a-t-il un modèle européen de secteur sans but lucratif
Cet article présente les résultats du programme Johns Hopkins decomparaison internationale du secteur sans but lucratif, phase 2, pour les neuf pays européens ayant participé au programme, puis il oppose le modèle européen à celui des Etats-Unis avant de décliner ce modèle européen en quatre variantes: corporatiste, libérale, socio-démocrate et émergente.Secteur sans but lucratif; comparaison internationale; Union Européenne; PECO; Etats-Unis; financement public
Les association en France - Poids, profils et évolutions
Ce document présente les principales données de cadrage du monde associatif et les évolutions les plus récentes.Associations;financements publics et privés; emploi salarié et travail bénévole; évolutions
Les associations et les fondations en France aujourd'hui : situation et évolutions récentes
texte d'appui à une conférence invitée et débat avec Rupert Graf von Strachwitz dans le cadre de Deutsch-Französische Dialogue, 2011-2013, Mayence, Institut Français d'Allemagne et Bertelsmann Stiftung, 15 mai 2013Les associations sont actuellement en France des institutions dynamiques et très appréciées par les Français, alors que les institutions politiques, syndicales ou religieuses sont objet d'indifférence ou de défiance. On précise ce que pèsent actuellement associations et fondations dans l'économie française, puis on étudiel'engagement des Français dans les associations et on conclut qu'associations et fondations font face à de nouveaux risques liés à la crise financière et aux déficits publics
Connaissance des associations
A la suite de la deuxième Conférence de la vie associative (décembre 2009), un groupe de travail du Cnis, "Connaissance des associations", a été constitué, pour faire le point sur l'état actuel du dispositif de suivi statistique du secteur associatif et proposer des voies d'amélioration. le groupe a pu constater les notables avancées réalisées récemment par le système statistique public, mais aussi à l'extérieur de celui-ci. Il a aussi pu mesurer l'ampleur de ce qui reste à faire pour rendre compte à la fois de l'activité économique de ces organisations et de leur contribution à plusieurs dimensions du bien-être de la société. A ce titre, le rapport formule plusieurs recommandations. Il convient ainsi, principalement de : - Mettre en place une enquête nationale périodique sur les associations. - Poursuivre et compléter l'élaboration du Répertoire National des Associations (RNA) et améliorer la qualité du Répertoire Sirène dans le champ des associations, en l'appariant notamment avec le RNA. - Améliorer et rendre cohérentes les données sur l'emploi associatif - Créer un dispositif pérenne d'observation du bénévolat. - Compléter la connaissance des ressources des associations - Réaliser un compte satellite complet des institutions sans but lucratif comparable internationalement - Disposer d'outils adaptés à l'évaluation d'indicateurs sectoriels de l'"utilité sociale" des associations. Au-delà, le rapport souligne la nécessité de créer, de préférence au sein du système statistique public, une unité dédiée au suivi statistique des associations, condition sans laquelle la plupart de ces mesures spécifiques risquent de pas être réalisées jusqu'au bout.associations; institutions sans but lucratif; répertoires; nomenclatures; emploi associatif; bénévolat; ressources; utilité sociale
Nouvelles pratiques des organisations populaires… Du militantisme au bénévolat au service de l’État
Inversion du sens, nouveau référentiel ou confusion des objectifs et des moyens dans le champ de l'animation ?
International audienceComme les crises sont toujours l’occasion de remettre en question les modes de régulation du travail, on peut s’interroger sur le sens qu’ont ou qu’auraient les modifications relatives au statut des animateurs-animatrices travaillant en accueils de loisirs, dans le contexte socio-économique actuel. Dans le monde de l’animation, depuis la substitution du contrat d’engagement éducatif (CEE) à l’annexe II à la Convention collective, on ne peut que souligner la volonté des représentant.e.s des fédérations de maintenir une distinction entre occasionnel.le.s, de plus en plus souvent nommés « volontaires », et professionnel.le.s. Cette volonté est néanmoins freinée dans sa mise en œuvre par le droit du travail national mais surtout européen. Le bénévolat ou le volontariat à l’origine du travail social (ION, 2005 : 150) constituent les figures en opposition desquelles s’est amorcé le processus de professionnalisation des métiers de l’animation, puisqu’il n’était plus possible aux animateurs-animatrices d’être le jour enseignant.e.s à l’école, par exemple, et animateurs-animatrices bénévoles le soir, le week-end ou durant les congés (MIGNON, 1999 : 11). Alors quel sens donner aujourd’hui à l’appel des fédérations en faveur d’un statut de volontaire dans les accueils collectifs à caractère éducatif de mineurs ? L’analyse des discours recueillis autour de cet appel révèle une rhétorique normative proche de celle utilisée pour le dispositif du service civique volontaire (SCV). Tous deux concernent les jeunes et on retrouve les mêmes valeurs, l’idée d’engagement et d’intérêt général ; puis, dans les deux cas, le volontariat s’inscrirait dans le courant de l’éducation populaire et de l’économie sociale et solidaire. Il s’agirait de laisser la possibilité à des jeunes de s’engager dans l’animation. L’absence de rémunération, remplacée par une indemnisation inférieure au seuil de pauvreté, est presque explicitement présentée comme le corollaire de cet engagement éducatif. Pourtant, les résultats de recherche obtenus par une étude sur les animateurs-animatrices en accueils de loisirs, à partir de plus de 70 entretiens, d’une série d’observations participantes, d’une étude quantitative (N=296), montrent que la majorité des animateurs et animatrices (occasionnel.le.s et professionnel.le.s) souhaite une amélioration de leurs conditions d’emploi et de travail qu’ils/elles jugent insatisfaisantes, notamment par la faiblesse des rémunérations (BACOU, 2010). De surcroît, ils révèlent le contournement de la règlementation du CEE (censé être réservé aux occasionnel.le.s) qui limite le temps de travail et le niveau de rémunération (Ibid.). Dès lors, quel sens aurait un statut de volontaire qui serait déconnecté des besoins du terrain, des pratiques et parcours professionnels ? Le statut de volontaire dans l’animation n’existe pas encore, mais les discours qui lui sont favorables sont proches de ceux plébiscitant le dispositif du SCV. De plus, selon une étude que nous menons auprès de jeunes en SCV, un tiers a travaillé dans l’animation. Pour éclairer les enjeux actuels et l’évolution en cours dans l’animation, nous proposons donc une analyse croisée des discours, des valeurs et des logiques prévalents du côté des fédérations ainsi que des discours, parcours et pratiques des animateurs-animatrices et des jeunes en SCV
L'entreprise collective : unité et diversité de l'économie sociale et solidaire
Ce rapport traite la question des critères d'appartenance à l'économie sociale et solidaire à partir de trois entrées qui font l'objet de trois chapitres distincts : l'entrée par des acteurs sociaux qui amorcent des activités économiques (les associations d'habitants) ; l'entrée par une activité en (re)structuration (la culture) ; l'entrée par un statut qui abrite des activités diverses (la coopération de production). Chaque partie s'appuie sur une dizaine de monographies qui confrontent des approches sociologiques, économiques, juridiques, politiques, pour éclairer au mieux la photographie et la dynamique de ces organisations, autour de questions communes : la mobilisation d'acteurs ; le fonctionnement collectif ; l'organisation du travail ; la mutualisation des ressources ; les modes de financement ; la répartition des revenus ; la logique et l'utilisation des surplus ; l'insertion sur un territoire ; le rapport aux politiques publiques ; la participation à des réseaux. Sont présentées en annexes les monographies ayant servi de support au rapport.économie sociale ; association ; organisation culturelle ; activité économique ; entreprise collective
Effets du développement des ONOP (Organisations Non Orientées vers le Profit) sur le marché des facteurs de production
International audienceThe growing importance of non-profit oriented in economic activity is not indicative of a profound transformation of capitalism but of strengthening it. The tools 'classical' economic analysis shows that by establishing an easy 2-speed economy in terms of remuneration of production factors it allows for concentrating investment always more profitable in terms of labor as capital in the capitalist sector with accepting lower wages offset by the expected membership value s in ONOP (Non-Oriented Organizations, Profit).Le poids croissant du secteur non orienté vers le profit dans l'activité économique n'est pas le signe d'une transformation en profondeur du capitalisme mais d'un renforcement de ce dernier. Les outils "classiques" de l'analyse économique montrent aisément qu'en instituant une économie à 2 vitesses en termes de rémunération des facteurs de production il permet en effet de concentrer les investissements toujours plus rentables en termes de travail comme de capital dans le secteur capitaliste grâce à l'acceptation de rémunérations plus faibles censées compensées par l'adhésion à des valeurs dans les ONOP (Organisations Non Orientées vers le Profit
L'appréhension statistique de l'économie sociale et solidaire
Firstly the chapter points out the causes which explain the statistical invisibility of the Social economy organizations (SEO), especially the rules of the national accounts, (section 1) then it analyzes the progress realized for the last 20 years, by insisting on the approach which allowed to reach a common methodology, aknoxledged by the UNO, 2003 (section 2). It shows how the application of this methodology allows to build satellite accounts of the non-profit Institutions, then, in a future not to far, of the ESS (section 3). He insists finally on the delicate measure of the voluntary work, from now on standardized by the ILO.Après avoir cerné les causes qui expliquent l'invisibilité statistique des organisations de l'économie sociale et solidaire (OESS), et privilégié les conventions des comptes nationaux, (section 1) ce chapitre analyse les progrès réalisés depuis les 20 dernières années, en insistant sur la démarche qui a permis d'atteindre une méthodologie commune, désormais consacrée par l'ONU (section 2). Puis il montre comment l'application de cette méthodologie permet de construire des comptes satellites des Institutions sans but lucratif, puis, dans un futur que l'on espère proche, de l'ESS (section 3). Il insiste finalement sur la délicate mesure du travail bénévole, désormais normalisée par le BIT
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