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Graphs and notes on the economic situation in the Community = Graphiques et notes rapides sur la conjoncture dans la Communaute No. 8-9, 1973
Graphs and notes on the economic situation in the Community = Graphiques et notes rapides sur la conjoncture dans la Communaute No. 3, 1974
Graphs and notes on the economic situation in the Community = Graphiques et notes rapides sur la conjoncture dans la Communaute No. 12, 1973
Graphs and notes on the economic situation in the Community = Graphiques et notes rapides sur la conjoncture dans la Communaute No. 7, 1974
Le chômage en Europe : conclusions d’une analyse économétrique multinationale
Cet article résume les principales conclusions empiriques du European Unemployment Program. Il se base sur dix études nationales qui utilisent le cadre macroéconomique développé par Sneessens et Drèze (1986). Les principales conclusions sont les suivantes : (i) un problème majeur de l’Europe résulte de ce que les gains de productivité sont absorbés rapidement dans les salaires tandis que l’incidence du chômage sur les accords salariaux est généralement faible; (ii) la spirale salaires-prix-productivité rend les économies européennes vulnérables à l’inflation; (iii) la tension de la demande se résorbe par la balance des paiements plutôt que par des hausses de prix; (iv) le principal déterminant immédiat de l’emploi dans les années quatre-vingt est le niveau de la demande effective.The paper summarizes the principal empirical findings of the European Unemployment Program. It draws on 10 country studies which utilize the macroeconomic framework set out by Sneessens and Drèze (1986). The main conclusions are as follows: (i) a major problem in Europe is that productivity gains are quickly absorbed into wages and the effect of unemployment on wage settlements is generally weak; (ii) a wage-price-productivity spiral means the European economies are inflation-prone; (iii) demand pressures spill over into the balance of payments rather than leading to price increases; (iv) the major proximate determinant of employment in the 1980s is the level of effective demand
L'intégration de la production intermittente dans les marchés électriques libéralisés : des surcoûts techniques aux pénalités économiques imposées par les règles de fonctionnement des marchés
Les problèmes que soulève l'intégration de la production intermittente sont de nature technique (risque de non disponibilité à la pointe, besoins de réserve supplémentaires) mais les modalités de fonctionnement des marchés électriques lui imposent des pénalités économiques qui dépassent largement ces surcoûts techniques. Dans ce texte, les auteurs examinent la nature des problèmes techniques posés par l'intermittence et les surcoûts qui en résultent, puis analysent l'origine des pénalités économiques qu'impose le fonctionnement des marchés électriques libéralisés, en prenant notamment l'exemple du marché britannique, le New Electricity Trading Arrangement (NETA). Il apparaît que les règles de fonctionnement des marchés peuvent dans certains cas entrer en contradiction avec les objectifs de promotion de la production d'électricité d'origine renouvelable. Deux types de solutions sont alors envisageables : un aménagement des règles pour en limiter l'impact sur la production intermittente ou un traitement collectif de l'ajustement, pour la production d'origine renouvelable, tel qu'il existe sur le marché nordique de l'électricité.énergie renouvelable;intermittence;éolien;marchés électriques;libéralisation
La nouvelle désinflation compétitive européenne
La stratégie économique actuelle de l’Allemagne n’est qu’une variante de la « désinflation compétitive » qu’en d’autres temps la France a mise en œuvre, avatar des stratégies non coopératives qui, depuis les premiers pas du processus d’unification monétaire européen, ont pesé, faute d’institutions communes ou de mécanismes de coordination adéquats, sur les performances économiques de l’UE. L’élargissement, qui a considérablement accru le nombre de membres et affaibli les instances de coordination risque de conforter ces tentations opportunistes des États membres. Elles prennent, au sein de l’Union monétaire, des formes nouvelles, parce que les instruments dont disposent les gouvernements nationaux ne sont plus les mêmes : aux « dévaluations compétitives », désormais impossibles dans le cadre de l’Union monétaire, les gouvernements nationaux ont substitué d’autres moyens ; la concurrence fiscale, le dumping social, les politiques de modération salariale, etc., apparaissent comme des outils de « désinflation compétitive », améliorant les coûts relatifs de production. Ainsi, la baisse des coûts relatifs allemands est désormais substantielle, en particulier par rapport à certaines économies du Sud de l’Europe. Mais notre analyse suggère que la stratégie allemande risque d’être moins efficace que les expériences similaires menées dans de « petites économies ouvertes ».
Deux hypothèses permettent d’éclairer l’adoption, par l’Allemagne, d’une stratégie de désinflation compétitive. La première met l’accent sur les implications macroéconomiques et distributives d’un éventuel changement des modes de financement privé en Allemagne, notamment en matière d’évolution du rapport de forces entre salariés et détenteurs du capital, sous l’influence grandissante des marchés financiers. La seconde hypothèse concerne le régime de croissance de l’Allemagne et son mode d’insertion dans l’économie mondiale : l’Allemagne et les autres économies européennes peuvent-elles compter, grâce à leurs spécificités ou à des politiques bien conçues d’encouragement à l’innovation, sur des aspects « hors prix » de la compétitivité
La flexibilité des prix relatifs et la mobilité du travail en Union monétaire
Avec la mise en place de l'euro, les mécanismes d'ajustement au sein de l'Union européenne sont modifiés en profondeur du fait de la disparition du taux de change comme variable d'ajustement. Ceux qui subsistent sont, à titre principal, la flexibilité des salaires et des prix relatifs, la mobilité des facteurs, particulièrement du travail, les politiques budgétaire et monétaire. Ces modes d'ajustement intra-européens constituent un enjeu dont l'importance dépend du caractère asymétrique ou non des chocs et des évolutions structurelles affectant le fonctionnement de l'UE. Le présent article s'intéresse aux mécanismes d'ajustement par le marché du travail à travers deux approches complémentaires. La flexibilité des coûts et des prix relatifs est d'abord analysée à l'aide d'une maquette macroéconomique estimée pour les 14 pays européens. Cette maquette est utilisée pour étudier les conséquences de chocs d'offre ou de demande asymétriques affectant un pays et pour comparer les capacités de réaction des différents pays européens. Ces simulations montrent que la flexibilité des salaires et de l'emploi, et plus généralement la flexibilité des prix relatifs, ne permet qu'un rééquilibrage incomplet et très lent (au-delà de dix ans). Face à un choc négatif sur la demande interne, l'emploi et la production ne retrouvent pas leur niveau initial ou le retrouvent très lentement, et le taux de chômage demeure plus élevé. Le recours à l'instrument budgétaire serait plus approprié. Face à un choc inflationniste et à une perte de compétitivité, la hausse du chômage qui en résulte ne permet qu'un ajustement progressif et incomplet. Les disparités de réaction entre pays face à un choc de même ampleur apparaissent, enfin, non négligeables entre grands et petits pays, notamment en raison des inégalités dans le degré d'ouverture, qui donnent plus de poids aux effets de la compétitivité-prix dans les petits pays, mais aussi entre pays de même taille, du fait des différences structurelles existantes. Ces divergences sont source d'asymétries qui compliquent la conduite de la politique économique dans l'UE, particulièrement en ce qui concerne la politique monétaire commune. La mobilité de la main-d'œuvre est ensuite étudiée avec une modélisation des mouvements migratoires articulée avec un bloc prix-salaires-emploi proche du précédent modèle, appliquée au cas des États-Unis découpés en quatre grandes régions d'une taille voisine de celle des grands pays européens. Les simulations confirment que, comme dans le cas européen, la flexibilité des coûts et des prix relatifs n'autorise que des ajustements limités face à des chocs de demande ou d'offre affectant une région. La mobilité de la main-d'œuvre joue bien un rôle de rééquilibrage, mais celui-ci est d'une ampleur très réduite. Les mouvements migratoires répondent essentiellement à des évolutions structurelles, même aux États-Unis. Des enseignements peuvent en être tirés pour le fonctionnement de l'Union monétaire européenne face à des évolutions asymétriques. La recherche d'une plus grande flexibilité du marché du travail aurait une traduction macroéconomique incertaine et n'aurait qu'une efficacité limitée pour accroître l'ampleur du rééquilibrage par le jeu des prix relatifs. L'espoir également entretenu qu'une plus grande mobilité intra-européenne de la main-d'œuvre pourrait constituer une réponse au moins partielle s'avérerait tout aussi vain.mécanismes d'ajustement; choc asymétrique; modèle macroéconométrique; simulations; salaires; migration;
La consolidation de l’Europe bleue : nouveau contexte international et nouveaux enjeux
Each of the member states of the European Economic Community (EEC) has extended, through a common agreement, its own fishing grounds to 200 miles, thus leading to the creation, since 1977, of the Community waters whose exploitation would be subjected to the common fisheries policy of the EEC. The widespread extension of fishing grounds throughout Europe together with the state of overfishing in the North-East Atlantic have led the EEC to elaborate a policy in order to protect the interests of its member states, to make their fishing vessels competitive, and to ensure the stability of the fishing industry. This paper looks into the implementation of the fisheries policy of the EEC, internally — namely access s rights to Community waters, the coordination of markets and producers, aid to modernize the vessels - as well as regarding foreign countries with whom agreements are sought in order to maintain historic fishing rights - specially in the North Atlantic - or in order to develop new fishing grounds - specially along the West African coast and in the Indian Ocean - a quarter of the EEC catch is made outside Community waters. France is deeply committed to the orientations of the EEC fisheries policy due to the importance of its fleet of trawlers fishing outside French waters and to the potential catch in the exclusive economic zone of its departments and territories overseas. The compromise signed by member states in 1983 is an important step towards the establishment of a true « Europe Fisheries »
Comment expliquer les disparités économiques dans l'UEM ?
Depuis le lancement de l’euro, les économies de la zone euro ont connu des disparités persistantes et souvent croissantes. Ces disparités sont sources de tensions en Europe ; elles rendent difficile la mise en oeuvre de politiques économiques communes, tant structurelles que conjoncturelles. L’article présente un panorama des divergences en termes de croissance et d’inflation et de la persistance de certains déséquilibres (chômage, déficit extérieur). Quatre explications sont présentées et discutées : les avantages donnés par la monnaie unique aux pays en rattrapage ; les défauts de l’organisation de la politique économique dans la zone euro ; le caractère non coopératif des politiques économiques nationales qui aurait entraîné trop de compétition et pas assez de coordination et aurait particulièrement nui aux pays les plus grands ; enfin la crise du modèle continental face à la mondialisation. Quatre stratégies sont discutées : la flexibilisation des marchés ; la marche vers l’économie de la connaissance préconisée par l’Agenda de Lisbonne ; la renationalisation des politiques économiques ou une nouvelle organisation de la politique économique européenne plus orientée vers la croissance
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