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L’expectoration induite, outil de diagnostic de l’asthme professionnel
Le diagnostic de l’asthme professionnel (AP) repose essentiellement sur la mise en évidence de changements fonctionnels respiratoires consécutifs à une exposition à des agents présents en milieu de travail. L’expectoration induite permet d’évaluer de façon répétée l’inflammation bronchique de la plupart des sujets victimes d’un AP. Ceux-ci présentent, pour la plupart, une éosinophilie bronchique lors de l’exposition à l’agent causal de leur AP. Cette éosinophilie disparaît ou diminue quand les sujets ne sont plus exposés à l’agent qui induit l’AP. Elle se manifeste également lorsque ces patients sont exposés en laboratoire à l’agent professionnel en cause. La persistance d’une inflammation bronchique chez les sujets atteints d’AP, que l’on a soustraits à l’agent à l’origine de leur maladie, pourrait être un facteur de mauvais pronostic. Le recours à l’expectoration induite est, à notre point de vue, un outil utile dans le diagnostic et le suivi de l’AP. Son rôle dans la surveillance de travailleurs à risque d’être victime de l’AP reste cependant à être déterminé.The diagnosis of occupational asthma relies mainly on the demonstration of changes in airway calibre and airway responsiveness after exposure to occupational agents in the laboratory or at the workplace. However, spirometry or peak expiratory flow measurements may be open to misinterpretation when they are not performed optimally. As in non-occupational asthma, airway inflammation is one of the main characteristics of occupational asthma. Induced sputum, a non invasive method to assess airway inflammation, has been successfully used in the management of asthma. This article reviews the studies that have investigated and characterized the changes in sputum cell counts occurring in subjects with occupational asthma after exposure to occupational agents in the laboratory or at the workplace in order to assess the place of induced sputum in the investigation of occupational asthma. It also reviews the use of induced sputum during the follow-up of workers with occupational asthma after removal from exposure. This article also describes a new condition identified thanks to the use of induced sputum : occupational eosinophilic bronchitis. In conclusion, induced sputum is a useful tool in the investigation of occupational asthma. Its use on a regular basis in the investigation of occupational asthma also allows for the possibility of diagnosis of overlooked conditions such as occupational eosinophilic bronchitis. Its role in the surveillance of workers at risk to develop occupational asthma remains to be determined
Modifications de l'hémogramme au cours des maladies virales à expression digestive et/ou respiratoire chez le chien
Après un rappel bibliographique concernant les modifications de l'hémogramme au cours des trachéo-bronchites virales, de la maladie de Carré, de la pavovirose et des autres gastro-entérites virales, nous avons choisi d'étudier les hémogrammes de chiens atteints par ces maladies, présentés à la consultation de l'ENVT au cours de trois années scolaires successives. Les hémogrammes des chiens présentant une trachéo-bronchite virale sont peu modifiés. Les anomalies rencontrées sont de nombreuses monocytoses, d'assez nombreuses lymphopénies et quelques neutrophilies. Des immunocytes sont parfois présents. Les hémogrammes des chiens atteints de maladie de Carré sont très perturbés avec une tendance marquée pour l'association (neutrophilie + éosinopénie + lymphopénie + monocytose). Il y a de nombreux cas d'anémie modérée et quelques thrombopénies. Les inclusions dans les leucocytes peuvent se maintenir ou apparaître très tardivement au cours de l'évolution de la maladie. Les hémogrammes des animaux atteints d'une gastro-entérite virale sont comparables à ceux de la maladie de Carré (sans la présence des inclusions) bien que l'intensité et la fréquence des modifications soient moins importantes. Des immunocytes sont parfois présents. Les hémogrammes des animaux atteints de parvovirose suivent une cinétique particulière, avec une chute drastique du nombre de leucocytes au début de la maladie faisant place au cours de la guérison à une leucocyte puis à un retour à la normale ; le nombre de plaquette a une évolution similaire, et de nombreux cas, présentent une anémie. Des immunocytes sont souvent présents une fois la reprise de l'hématopoïèse amorcée. L'hémogramme est ici un outil utile car il apporte un diagnostic de certitude (maladie de Carré et inclusions) ou une orientation diagnostique plus ou moins forte pour les autres maladies
Commentaires relatifs au QUESTIONNAIRE pour l'étude de la bronchite chronique et de l'emphysème pulmonaire (1967) établi sous l'égide de la commission de recherches «Affections respiratoires chroniques» par un groupe de travail ad hoc «Epidémiologie de la bronchite chronique». Collection d'hygiène et de médecine du travail nO. 14, 1971 = Comments on the QUESTIONNAIRE for the study of chronic bronchitis and pulmonary emphysema (1967) established under the aegis of the Chronic Respiratory Diseases Research Commission by an ad hoc working group Epidemiology of Chronic Bronchitis. Collection of hygiene and occupational medicine no. 14, 1971
Helminthes des animaux domestiques et sauvages de La Réunion. Inventaire et rôle pathogène. I. Mammifères
Les auteurs donnent la liste de divers parasites récoltés lors d'autopsies de 342 mammifères dont 165 domestiques et 177 sauvages, effectuées de 1978 à 1981 à l'Ile de La Réunion. Soixante-quatorze espèces différentes (1 trématode, 13 cestodes, 59 nématodes, 1 acanthocéphale) ont pu être mises en évidence. Leur rôle pathogène et leur incidence économique sur l'élevage réunionnais sont discuté
Analyse cytologique du liquide de lavage broncho-alvéolaire : intérêt de la technique du prélèvement transtrachéal
Les affections respiratoires profondes du chien représentent un challenge diagnostique car les structures intra-thoraciques sont peu accessibles à l'examen direct. Les clichés radiographiques thoraciques permettent une localisation des lésions, mais c'est surtout la cytologie respiratoire et en particulier l'étude du liquide de lavage broncho-alvéolaire qui donne des indications sur les processus pathologiques mis en cause. Une technique particulièrement simple à mettre en œuvre et bien tolérée par les patients est la méthode de prélèvement par voie transtrachéale. Elle permet d'obtenir rapidement des échantillons souvent représentatifs des voies respiratoires profondes et d'effectuer des analyses bactériologiques. L'étude cytologique permet de mettre en évidence des phénomènes inflammatoires, infectieux ou non, des hypersensibilités, des hémorragies ou des néoplasies ; parfois, les agents étiologiques sont directement visualisés, ce qui permet de conclure au diagnostic définitif (25% des cas). Dans les autres cas, l'interprétation cytologique représente souvent une bonne orientation diagnostique (50% des cas). Ainsi, le lavage transtrachéal devrait être considéré comme une étape incontournable du diagnostic des affections respiratoires profondes avant d'envisager des examens complémentaires plus invasifs et plus onéreux
Le reflux gastro-oesophagien de l'enfant: indications chirurgicales, techniques et suivi.
Contexte: Présent sous forme physiologique chez environ 60% des nourrissons normaux de moins de quatre mois, le reflux gastro-oesophagien (RGO) n'est symptomatique que chez 10% d'entre eux. Il est également plus fréquent chez les enfants atteints de troubles neurologiques quelque soit leur âge. Non traité, il peut avoir des conséquences graves (oesophagite, sténose peptique, endobrachyoesophage (Barrett) puis adénocarcinome de l'oesophage). Il s'agit donc d'un problème qu'il faut savoir détecter et traiter précocement. Les signes et symptômes du RGO sont multiples et varient en fonction de l'âge. Ils ne se limitent pas au seul vomissement. Le traitement initial du RGO chez l'enfant est médical. En cas d'échec de celui-ci ou dans certaines indications (comme les RGO récidivants, les malformations congénitales, les anomalies morphologiques ou les pathologies neurologiques) un traitement chirurgical est nécessaire. L'évolution des traitements conservateurs et des techniques chirurgicales lors de ces dernières années en font un bon sujet pour une étude rétrospective.
Objectif: Le but de cette étude est de mettre en évidence dans une population d'enfants ayant bénéficié d'une cure chirurgicale anti-reflux la fréquence relative des symptômes selon la pathologie initiale de l'enfant, puis de préciser le choix de traitement et sa durée. Nous analyserons également les risques d'échec qui s'y rapportent. Ces conclusions devraient nous permettre de proposer un algorithme décisionnel de prise en charge du RGO de l'enfant en pré et post-opératoire.
Méthodologie: Étude rétrospective sur 9 ans se basant sur les dossiers médicaux-chirurgicaux de 132 enfants opérés d'un reflux gastro-oesophagien dans le Service de Chirurgie Pédiatrique du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) par le Professeur Olivier Reinberg et son équipe entre le 1er janvier 2003 et le 31 décembre 2012.
Résultats: Sur les 132 enfants, 93 ont bénéficié d'une fundoplicature selon Toupet, 34 selon Nissen et 5 selon Dor. 57% des enfants présentant un déficit neurologique ont été opérés selon la technique de Nissen contre 7% des enfants "sains". Les taux de démontage et de récidive sont respectivement 5.4% et 3.5 % pour la technique selon Toupet et 2.9% et 0% pour la technique de Nissen. Le taux de démontage global de la fundoplicature est de 4.6% (N=6)
Conclusions: La fundoplicature est une méthode de choix pour les enfants chez qui tous les autres traitements ont échoué ou chez qui la présence concomitante du RGO et des comorbidités est délétère à une croissance harmonieuse. Grâce à la chirurgie, la qualité de vie d'au moins 95% des enfants est grandement améliorée après la disparition de symptômes quotidiens et qui peuvent donner lieu à des complications graves
Étude d'association entre l'asthme et trois gènes candidats dans la population du Saguenay-Lac-Saint-Jean
L'asthme est reconnu comme étant l'une des maladies chroniques les plus répandues dans l'enfance et sa prévalence dans la population générale est de 5 à 10%. On le définit comme étant une maladie complexe, c'est-à-dire sous l'influence de facteurs environnementaux, ainsi que de nombreux gènes, chacun ayant une contribution variable pour chaque individu. Des groupes de chercheurs ont amorcé des études génétiques au sein de plusieurs groupes ethniques afin de documenter les bases moléculaires des différentes formes d'asthme. Ce mémoire s'inscrit dans une vaste étude qui tente d'identifier les gènes de prédisposition à l'asthme au sein d'une population à effet fondateur. Quatre polymorphismes des gènes de FceRI-B, PPAR-a et PPAR-y, identifiés lors d'études antérieures, ont été évalués dans la population du Saguenay-Lac-Saint-Jean ainsi que pour une cohorte familiale de la région métropolitaine de Québec, en fonction du phénotype asthme. Les résultats obtenus à l'aide du test de déséquilibre de liaison (TDT test) ont montré qu'il n'y a aucune association entre le variant E237G-FceRI-P et l'asthme et les conditions reliées à l'asthme. Aucun participant à l'étude ne possédait le variant I181L-FceRI-p. Cette étude a permis de démontrer que la transmission combinée des variants L162V-PPAR-a et P12A-PPAR-y semble présenter un effet protecteur en ce qui concerne l'atopie. Cette observation n'a toutefois pas été confirmée au sein de la cohorte familiale originaire du Québec métropolitain
Étude de l'implication des mécanismes inflammatoires dans le développement de l'hyperréactivité bronchique dans un nouveau modèle animal d'inflammation pulmonaire
L'asthme est un syndrome respiratoire caractérisé par la présence d'une hyperréactivité bronchique (HRB) et d'une éosinophilie sanguine et pulmonaire. L'asthme est aussi caractérisé par un bronchospasme, un œdème de la paroi bronchique, une hypersécrétion de mucus, une hyperplasie des cellules de muscle lisse bronchique. Cependant, la participation de l'éosinophilie et des autres événements inflammatoires (et "l'ordre chronologique" de ces événements) dans le développement de l'HRB reste encore mal établie. Le but du présent projet de recherche est d'étudier la participation de divers événements inflammatoires dans le développement et le maintien de l'HRB en utilisant le même modèle animal. L'inflammation pulmonaire et l'éosinophilie furent induites chez le cobaye par l'injection intraveineuse de billes de Sephadex (Dextran). Nous avons ainsi montré que le développement de l'HRB (mesuré ex vivo) chez le cobaye injecté aux billes de Sephadex pourrait être associé au degré de migration des éosinophiles au niveau de la muqueuse et la sous muqueuse des voies aériennes et à la dégranulation des éosinophiles présents dans la lumière bronchique. Cependant, le nombre d'éosinophiles contenus dans les voies aériennes et dans le lavage broncho alvéolaire ne semblerait pas relier au développement de l'HRB. Aucune desquamation de l'épithélium bronchique n'a été observée chez le cobaye injecté aux billes de Sephadex. Le développement de l'HRB pourrait être aussi associé à la dégranulation des mastocytes, à l'augmentation de l'extravasation plasmatique au niveau des voies aériennes et à l'augmentation de la perméabilité broncho alvéolaire. Le maintien de l'HRB semblerait être relié à la persistance de l'éosinophile sanguine et pulmonaire. Cependant, les autres événements inflammatoires préalablement décrits ne furent plus présents lors du maintien de l'HRB. Enfin, nous avons montré que l'injection des billes de Sephadex chez le cobaye activait le complément sanguin et que cette activation pourrait provenir d'une interaction directe entre le complément et le Dextran. En conclusion, l'ensemble de nos résultats suggère que le déclenchement de l'HRB chez le cobaye injecté aux billes de Sephadex pourrait être associé à l'activation de divers événements inflammatoires et pourrait dépendre du degré d'inflammation présent dans les voies aériennes. Nos résultats suggèrent aussi que la persistance de l'éosinophilie sanguine et pulmonaire au cours du temps pourrait être responsable du maintien de l'HRB chez le cobaye injecté aux billes de Sephadex
La Peste des Petits ruminants en Afrique occidentale française, ses rapports avec la peste bovine
Confrontation anatomo-clinique : Histiocytose orbitaire
Une fillette de 4 ans se présente aux urgences avec une tuméfaction palpébrale aigüe. Développement de l'arbre anamnestique, clinique, puis de la stratégie technique, chirurgicale, des caractéristiques pathologiques permettant la démonstration d'une histiocytose de Langerhans
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