1,692 research outputs found
Réformes structurelles sur le marché du travail : que nous enseignent les études microéconomiques ?
Les réformes structurelles sur le marché du travail ne peuvent réussir que si leurs effets attendus ne sont pas neutralisés par des variations inappropriées des salaires. Cela invite à s’interroger sur le niveau de négociation salariale le mieux à même d’assurer leur réussite tout en renforçant l’efficacité de la politique monétaire.marché du travail, réformes structurelles, négociations salariales, coordination, décentralisation, politique monétaire.
Politique monétaire, cycle économique et dynamique financière (Synthèse du colloque international de la Banque de France).
Le partenariat euro méditerranéen et son impact sur le développement des marchés boursiers méditerranéens
This paper analysis the effect of the Euro-Mediterranean partnership on the stock exchanges of Mediterranean countries. After having studied the evolution of these markets, we will show their vulnerability and especially the risks which they incur if the processes of removal of the economic and financial barriers are not accompanied by substantial reforms. Vis-à-vis these threats, one of the best strategies to be followed is to opt to consolidation strategies with, in particular, European stock exchanges. [Paper presented at annual EMMA-CNRS conference (Istanbul- MAi 2006)]Partenariat euro méditerranéen; marchés boursiers; rapprochement transfrontalier
Du « window dressing » en matière de bonus ? Analyse de l’attitude des régulateurs face aux rémunérations des professionnels de la finance
Si le dogme libéral a longtemps mis en avant la nécessité d’un interventionnisme restreint de l’autorité publique définissant post hoc le droit idéal comme un droit absent, cette idéologie semble être amenée à évoluer. Alors que le marché a longtemps été placé comme matrice de la civilisation et que ce phénomène a donné une place essentielle à la finance, différentes initiatives réglementaires françaises, européennes et mondiales remettent en cause ce paradigme et tentent d’encadrer les dérives du capitalisme contemporain axé sur un courttermisme à outrance et une irresponsabilité grandissante. La rémunération variable des opérateurs de marché (les fameux « bonus ») illustre ce phénomène de reflux du droit, un droit qui témoigne d’une collaboration entre acteurs publics et acteurs privés. Toutefois, ce nouveau paysage juridique n’est pas sans critiques. En effet, cette intervention se révèle trop limitée en l’état pour atteindre les ambitions que l’Etat français et ses homologues ne cessent de clamer : l’institution d’un pacte mondial à long terme
Agences de notation de crédit : discussion autour du règlement (CE) nº1060/2009
Les agences de notation de crédit ont permis la banalisation des véhicules de titrisation.
Elles ont sous-estimé la probabilité que les émetteurs de certains instruments financiers complexes ne puissent pas honorer leurs dettes. Elles ont tardé à refléter la détérioration du marché de leurs notes. Les agences de notation ont donc été en partie responsables de la tempête que traversent les places financières mondiales et ont exposé les entreprises à un risque sérieux de défiance. Alors que les entreprises doivent à l’heure actuelle maîtriser de multiples risques, celles-ci ont été les premières victimes des professionnels de la notation. Pour apporter une réponse au risque de la notation, le régulateur européen a réagit avec vigueur. Par l’intermédiaire de son règlement (CE) nº1060/2009 du 16 septembre 2009, l’Union européenne a décidé d’encadrer l’activité de la notation au travers d’une gestion des conflits d’intérêts, d’un renforcement de la qualité de la notation et d’accroissement considérable de la transparence. C’est ce cadre réglementaire adopté au dernier trimestre 2009, ainsi que son appréciation critique, qui fait l’objet du présent article
Crises de dette souveraine : Vers une nouvelle résolution ?
Le défaut de l’Argentine sur sa dette publique en décembre 2001, d’une ampleur sans précédent, a accéléré les réflexions sur la nécessité de réformer le mode de résolution des crises de dettes souveraines. Le processus actuel de restructuration des dettes est long et imprévisible, avec des effets dommageables pour le débiteur et ses créditeurs, voire des risques d’instabilité du système financier international. L’essor de la dette obligataire comme mode de financement des États rend désormais inadaptées les procédures de restructuration qui prévalaient pendant les années 1980, lorsque dominait l’endettement bancaire. En cas de crise, se pose un problème de coordination des créditeurs privés, lequel constitue un obstacle important à une restructuration rapide. Soucieux de limiter les coûts, le bureau exécutif du FMI a engagé en 2002 une large discussion afin de mettre en place un nouveau processus de restructuration. Lors de la dernière réunion du Comité monétaire et financier international (CMFI) en avril 2003, deux approches ont été examinées: l’approche contractuelle qui vise à maintenir la logique de marché et l’approche juridictionnelle selon laquelle le FMI pourrait jouer un rôle central. Les premières conclusions du CMFI sont favorables à l’approche contractuelle ou, en d’autres termes, à l’introduction généralisée des « clauses d’action collective » dans les titres de dette. En même temps, le CMFI n’a pas non plus définitivement renoncé à l’approche juridictionnelle, plus ambitieuse mais controversée et dont certains points demeurent encore irrésolus.
Le présent article vise à présenter l’enjeu des débats. Il passe tout d’abord en revue l’évolution du traitement des crises de dette depuis le défaut mexicain de 1982 et présente les limites du mode actuel de résolution des crises. Dans un second temps, le contenu des deux propositions de réforme est exposé. Enfin, nous discutons certains points de ces propositions
Les enjeux de la libéralisation des comptes de capital dans les pays du sud de la Méditerranée. = Challenges arising from Capital Account Liberalisation in the Countries of the South Mediterranean Region. MEDPRO Technical Report No. 11/March 2012
This MEDPRO Technical Report confirms the importance of commercial openness and
macroeconomic performance (i.e. the control of inflation and stability of current account
balance and exchange rate) on growth dynamics in the south Mediterranean countries. In
particular, the positive impact of capital account liberalisation is conditioned by the imperative
reinforcement of institutional quality, country risk reduction, and government stability. An
examination of the Tunisian case shows that only sectors subject to tariff dismantlement within
the framework of the Association Agreement with the EU appear to benefit from capital account
liberalisation. Furthermore, the report shows that a scenario of capital account liberalisation
requires the anticipation of monetary policy reaction functions. It follows that the mechanisms
for interest rate adjustment, or inter alia, the interest rates’ reaction to price fluctuations, are
weakly volatile. In turn, the analysis shows that an active control of inflation mismatches occurs
essentially through exchange rate corrections, thus highlighting the greater interest central banks
have in exchange rate stability over real stability. A capital account liberalisation scenario
would hence impose a tightening of monetary policy
La hausse des taux longs est-elle inévitable ?
Depuis 2007, la crise, les plans de relance et le sauvetage du secteur financier ont entraîné un gonflement considérable des dettes publiques dans la plupart des pays industrialisés et par conséquent une hausse de l’offre de titres publics. Si la demande de titres n’augmentait pas à proportion de l’offre, les taux d’intérêt à long terme remonteraient inévitablement. Or, dans un contexte de finances publiques dégradées, la capacité des États à se financer à moindre coût, et donc la persistance de taux d’intérêt bas à long terme revêt une importance toute particulière.
Dans cet article, nous nous proposons d’étudier un certain nombre de facteurs susceptibles d’avoir une influence sur ces taux longs. Après avoir montré que les facteurs explicatifs traditionnels des taux longs ne suffisent pas à expliquer la baisse récente des taux, nous identifions quels sont les principaux acteurs sur le marché des titres publics. Nous tentons ensuite de comprendre les ressorts de la demande de titres, en particulier de la part des investisseurs institutionnels, principaux acquéreurs de titres publics : l’Europe nous apparaît comme un exemple privilégié, dans la mesure où les réformes des normes comptables Solvabilité 2 et IAS-IFRS sont susceptibles d’avoir un impact non négligeable sur les stratégies d’investissement des « zinzins »
Crises de dette souveraine : Vers une nouvelle résolution ?.
Cette publication n'a pas de résumé
- …
