International audienceLe texte porte sur les différentes pratiques de catalogue de noms, plus particulièrement de noms des morts. Il pose pour hypothèse que la Première Guerre Mondiale – première guerre où l’on meurt en masse et où simultanément un prix de plus en plus grand est accordé à l’individu – a ouvert véritablement l’ère de la liste des noms des morts, et en a fait l’objet d’un culte. Ce culte passe par le souci d’une visibilité de la liste, matérialisée dans des monuments. La liste devient le lieu d’une scénographie, collective ou intime – comme en témoignent les cérémonies du 11 novembre en France, mais aussi les gestes des endeuillés face au Mémorial des morts du Vietnam à Washington ou du Mémorial de la Shoah à Paris. Elle déborde dès lors la fonction qu’on lui a souvent assigné, une fonction informative (comptabiliser les morts)
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