Les exploitations familiales peuvent -elles faire face à l’urbanisation ? Cas de la commune urbaine de Sebaa -Ayoune dans la plaine du Saïs (Maroc)

Abstract

L’agriculture périurbaine doit composer avec l’urbanisation et un marché foncier actif. Une étude réalisée dans la commune urbaine de Sebaa-Ayoune, près de Meknès (Maroc), met en évidence des comportements très différents des agriculteurs dans cette situation d’urbanisation. Certains ne vendent pas la terre et maintiennent leur exploitation en développant une activité extra-agricole, d’autres vendent une partie de leur terre pour investir en agriculture dans la partie restante, enfin la dernière catégorie vend une partie des terres pour développer des activités extra-agricoles. Il faut ajouter à ces 3 catégories d’agriculteurs familiaux, celle des néo-agriculteurs qui achètent quelques hectares de terre pour planter des arbres fruitiers. Les stratégies des producteurs de cette zone périurbaine et leur diversité s’expliquent d’abord par un marché foncier actif (prix élevé de la terre) et l’origine de leur exploitation (melk, réforme agraire, néo-agriculteur). Les facilités de commercialisation des produits agricoles dues à la proximité de la ville (vente en circuit court, segmentation de la qualité,…) ne contribuent pas pour le moment à la durabilité des exploitations agricoles péri-urbaine dans la région de Meknès

Similar works

This paper was published in Directory of Open Access Journals.

Having an issue?

Is data on this page outdated, violates copyrights or anything else? Report the problem now and we will take corresponding actions after reviewing your request.