Communautés déracinées dans les pays du Sud

Abstract

Les déplacements forcés et réinstallations de populations consécutifs à des programmes de développement ont atteint une ampleur et une fréquence telles qu'ils sont reconnus comme des phénomènes universels et nécessitent des solutions régies par des politiques spécialisées. L'auteur identifie les tendances générales révélées par le vaste corpus de données empiriques en matière de réinstallation, pour ensuite esquisser un modèle théorique de déplacement et de reconstruction. Ce modèle tire avantage de toutes dernières recherches en matière de réinstallation et propose un large cadre théorique pour diagnostiquer et anticiper les risques d'appauvrissement. Ce cadre peut servir d'outil opérationnel. Le modèle suggère également que la reconstruction et l'amélioration des moyens d'existence des personnes déplacées exigent une lutte pour renverser les risques de paupérisation au moyen de stratégies soutenues par un financement adéquat. L'auteur critique les approches qui négligent la reconstruction ainsi que les limites propres à l'analyse des coûts et avantages. Cet article montre comment le modèle théorique proposé peut être utilisé par des planificateurs et des chercheurs comme un instrument de diagnostic, de prévision, de résolution des problèmes et d'orientation de recherche. (Résumé d'auteur

Similar works

Full text

thumbnail-image

Horizon / Pleins textes

redirect
Last time updated on 14/06/2016

This paper was published in Horizon / Pleins textes.

Having an issue?

Is data on this page outdated, violates copyrights or anything else? Report the problem now and we will take corresponding actions after reviewing your request.