Pour une meilleure occupation des sols: le Paris de Jean Echenoz

Abstract

Paris en abyme, petite ville dans la métropole, chère Villette où les clébards langoureux mirent la lune. C’est près de son domicile que Jean Echenoz fait évoluer son pianiste trop amoureux et c’est pas loin de chez lui que l’occupation des sols s’effectue sur les bords du Canal Saint Martin. Paris est partout dans les romans de cet auteur, même si ses protagonistes ont fréquemment la bougeotte : ils finissent par retourner auprès de leur maman, dans leur foyer, à l’intérieur de leur galerie, mais surtout dans les rues, les gares, les bistros, les supermarchés, ces lieux publics où l’attente s’éparpille ou bien s’exacerbe. Paris se déploie régulièrement en tant que décor pour ces héritiers de Frédéric Moreau qui hantent le romanesque échenozéen, mais leur point de vue peut s’échanger contre celui d’un narrateur caustique qui en profite pour placer un zeste de critique ou encore une pointe de satire sociale. Plus particulièrement la ville et ses sites préférés prennent tantôt leur indépendance, comme les phrases de Jean Echenoz, tout en participant à la quadrille orchestrée, s’élancent volontiers dans une sarabande de leur gré. C’est alors la fête d’un nouveau paysan de Paris qui nous mène par rues et par lignes de métro, par cimetières et par parcs à statuaire somptueux

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Last time updated on 14/06/2016

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