Généricité et (in)définitude. Une analyse dans la théorie de l'optimalité

Abstract

Depuis la thèse de Greg Carlson, publiée en 1980, les pluriels nus ont été le point de départ d’un grand nombre d’études portant sur la généricité. Cependant, les romanistes se rendent bien compte du fait que les pluriels nus sont soit pratiquement inexistants (en français d’aujourd’hui), soit inaptes à l’expression de la généricité (en italien, en espagnol, en roumain, etc.). On constate que, dans les langues romanes, la généralisation sur les individus ou la référence à l’espèce s’exprime principalement au moyen de pluriels définis. Cette observation soulève bien des questions. Cet emploi de l’article défini constitue-t-il une particularité des langues romanes? Y-a-t-il une différence de sens entre les pluriels nus de l’anglais et des langues germaniques d’une part et les pluriels définis des langues romanes (et autres) dans les contextes génériques? Qu’est-ce qui gouverne le choix de l’article utilisé dans les phrases génériques à travers les langues? Ces questions n’ont guère été examinées dans la littérature sur la généricité. Dans cet article, nous proposons une réponse dans le cadre de la théorie de l’optimalité

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Last time updated on 14/06/2016

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