Endoscopic sphincterotomy is the standard therapy for common bile duct stone extraction. The rate of successful common bile duct (CBD) stone clearance approaches 90%. Large CBD stones may be difficult to remove after endoscopic sphincterotomy alone. In this case, lithotripsy techniques are used, especially mechanical lithotripsy. However, it is often technically difficult to perform and time-consuming. Aim: To evaluate the efficacy and safety of large balloon dilation post endoscopic sphincterotomy in the removal of large common bile duct stones. To analyze the associated factors influencing the success of this technique and to evaluate retrospectively the rate of avoided ML. Material and methods: Retrospective analysis involving patients with bile duct stones ≥15 mm. Associated factors were analyzed using logistic regression binary. Results: A total of 48 endoscopic sphincterotomy plus large-balloon dilatation procedures were performed in 48 patients. The feasibility was 100%, and full clearance of the common bile duct was achieved in a single session without using mechanical lithotripsy in 91.6% of the cases. Short term complications were observed in 3 patients (6.2%) (minimal hemorrhage). There were no perforations. The calculi extraction was impossible in 4 cases in which calculi mean diameter was 19±2 mm. We used biliary plastic prosthesis in two patients while the two others were referred to surgery. Conclusion: ESLBD after endoscopic sphincterotomy is a simple, reproducible and effective technique, associated with a low morbidity rate and helps in avoiding mechanical lithotripsy in 91.6% of the cases for the endoscopic extraction of large common bile duct stones. None of the analyzed factors appear to be associated with the success or failure of this technique.Après sphinctérotomie endoscopique, près de 10 % des lithiases de la voie biliaire principale
restent inextirpables en cas de gros calculs ou empierrements cholédociens. Le recours à la
lithotritie mécanique est alors nécessaire mais cette technique est coûteuse, augmente la durée
de procédure et de succès inconstant.
Objectif : L’objectif principal est d’évaluer l’efficacité et l’innocuité de la SMSO ou sphinctéroplastie
pour l’extraction de macro calculs de la voie biliaire principale. Les objectifs secondaires sont
d’analyser les facteurs associés au succès de cette technique ainsi que d’évaluer rétrospectivement
le taux de lithotritie mécanique évité.
Patients et Méthodes : Etude rétrospective de janvier 2008 au janvier 2017 incluant tous les
patients qui avaient bénéficié d’une SMSO pour extraction endoscopique de macro calculs de la
voie biliaire principale définis par un diamètre ≥ 15 mm. Le succès de la SMSO était défini par
l’absence de calcul résiduel en fin de procédure. Les facteurs associés étudiés (âge, sexe, diamètre
de la voie biliaire principale, nombre de calculs, présence d’une angiocholite, disparité de calibre
du cholédoque, notion d’une sphinctérotomie antérieure) ont été analysés selon un modèle de
régression logistique binaire.
Résultats : Ont été inclus quarante-huit patients (28 femmes et 20 hommes), d’âge moyen
63,5 ± 12 ans. Une vacuité complète de la voie biliaire principale a été obtenue sans recours à une
lithotritie mécanique dans 44/48 cas soit 91,6 %. L’extraction s’est révélée impossible chez 4 cas
ayant des macro calculs dont le diamètre moyen était de 19 ± 2 mm. Deux cas avaient bénéficié
d’une pose de prothèse biliaire plastique alors que les deux autres ont été traités chirurgicalement.
Le taux de complication était de 6,2 % sous forme d’un saignement minime des berges jugulé par
compression pneumatique chez 3/48 cas. En analyse univariée, seul le sexe semble être un facteur
associé (p=0,03, OR=0,05, IC 95% [0,03-0,77]), tandis qu’en analyse multivariée, aucune des
variables étudiées ne semble être un facteur d’échec ou de succès de la sphinctéroplastie.
Conclusion : La macrodilatation du sphincter d’Oddi après sphinctérotomie est une technique
simple efficace et sûre pour l’extraction endoscopique de gros calculs cholédociens en évitant une
lithotritie mécanique dans 91,6 % des cas. Dans notre série, aucun facteur étudié ne semble être
associé à son échec ou succès
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