Rôle de l’IRM prostatique dans le cancer de la prostate en 2016: mise au point et perspectives d’avenir

Abstract

Le diagnostic du cancer de la prostate est le plus souvent porté à l’occasion d’un dosage élevé de PSA, fait dans le cadre du dépistage individuel, et repose sur la réalisation de «biopsies systématisées» par voie transrectale avec guidage échographique. Cette stratégie classique entraîne un risque de sur-diagnostic de cancers cliniquement non significatifs [microfoyers], ainsi qu’une non-détection de certains cancers cliniquement significatifs situés en dehors des zones prélevées. La réalisation d’une IRM prostatique avant les biopsies a tout changé. Elle augmente la détection des cancers de volume significatif grâce aux «biopsies ciblées» sur les anomalies vues à l’IRM. Elle améliore l’estimation de leur grade, de leur taille et permet de préciser leur localisation et contour. Elle permettrait aussi de diminuer la détection des cancers non significatifs, si les biopsies systématisées n’étaient plus faites en cas d’IRM sans cible suspecte. Les applications thérapeutiques de l’IRM sont déterminantes pour l’essor des options récentes de prise en charge comme la sélection des patients pour la surveillance active ainsi que pour l’indication de traitement focal. Les modalités de réalisation et d’interprétation de l’IRM ont été publiées en 2016 sous forme d’une mise à jour du score PI-RADS [Prostate Imaging Reporting and Data System version 2]. Cette standardisation aide les radiologues à proposer aux cliniciens urologues et radiothérapeutes les éléments nécessaires pour le diagnostic et le traitement des cancers de la prostate

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Last time updated on 22/01/2018

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