Le musée et le racisme: Faith Ringgold au Musée Picasso

International audienceBlack Is Beautiful » : le Musée Picasso consacre une exposition à l’artiste afro-américaine Faith Ringgold. Si elle transmet la force esthétique et politique de son travail, elle pose frontalement la question de la capacité du musée à exposer des artistes minoritaires, à prendre réellement en charge et à défendre leur travail artistique eu égard aux rapports de domination qu’ils ont dû et doivent affronter. Peut-on exposer des artistes minoritaires, sans les trahir ni les dominer une seconde fois, en occultant les processus sociaux qui les ont assujettis ? En tout cas, l’exposition réussit un singulier exploit : être muette sur les batailles menées par Ringgold, ne rien dire du racisme et du sexisme dans l’art lui-même

Leyes privativas y constitución general. Las ambigüedades del reordenamiento territorial en la Constitución de 1808

International audienc

Los referentes culturales verbales y no verbales. Performatividad del espacio comunicacional en las interacciones interpretadas en los servicios públicos.

International audienc

La technologie Blockchain pour les réseaux électriques intelligents

La blockchain est une technologie de pointe qui a changé la façon dont les gens communiquent et commercent. Il s'agit d'une chaîne de blocs dans un réseau peer-to-peer (P2P) distribué et décentralisé qui stocke des informations avec des signatures numériques. Cette méthode a d'abord été utilisée pour développer des monnaies numériques telles que Bitcoin et Ethereum. Cependant, certaines recherches et études industrielles récentes se sont concentrées sur les perspectives que la blockchain présente dans une variété d'autres domaines d'application afin de tirer parti des qualités fondamentales de la technologie, telles que la décentralisation, la persistance, l'anonymat et l'audibilité.Dans cette étude, nous donnons une évaluation approfondie de l'utilisation de la blockchain dans les réseaux électriques intelligents (SG). Nous présentons également les principaux obstacles de la Blockchain afin de permettre aux chercheurs de les résoudre et d'améliorer l'utilisation de la technologie

La gouvernance des biens publics portuaires

International audienc

L'action en réparation d'une faute commise dans la défense d'un droit propre du débiteur est une action patrimoniale soumise au dessaisissement

National audienc

Obstacles au droit à rémunération et à indemnisation de l'agent immobilier : pas de renvoi de QPC

International audienc

Au clair de la lune, à ton huis Pierrot

International audienc

Le refus d'accorder une autorisation d'absence pour motif syndical doit être justifié par un motif tiré de la nécessité du service

International audienc

Les premiers attachés militaires en Chine et leur intégration dans la communauté diplomatique (1885-1887)

International audienceCette communication présente une enquête sur la difficile création d’un poste d’attaché militaire dans le corps diplomatique français en Chine. Née au lendemain de la guerre franco-chinoise en 1885, cette nouvelle fonction fut marquée dans un premier temps par une forte instabilité quant à la durée de mandat de ses titulaires. Le tout premier attaché militaire auprès de la légation de France à Pékin, Jules Chanoine (1839-1915), dut abandonner son poste au bout de quelques mois de service à la suite d’une querelle de préséance avec son collègue, le ministre plénipotentiaire en Chine. Son successeur Charles Walewski (1848-1916) connut également un sort semblable malgré l’arrivée d’un nouveau chef de légation. La fonction d’attaché militaire ne fut régularisée qu’après la nomination d’un troisième titulaire et surtout le transfert de sa ville de résidence hors de la capitale chinoise : les futurs attachés devaient résider non plus à Pékin, mais à la ville portuaire de Tianjin.C’est à la lumière des réseaux que j’examine ces événements qui ont marqué les débuts de cette mission militaire permanente. L’évincement de l’attaché et son déplacement à Tianjin s’expliquent non seulement par de simples rivalités personnelles. Ils reflètent l’influence des différents réseaux français et chinois dont la place et le rôle de l’attaché restaient tributaires. Ici, je propose de me pencher sur les rapports des trois premiers attachés avec, d’une part, le réseau de diplomates « sinophiles » qui, selon ma recherche doctorale, avait été formé sous le Second Empire puis consolidé durant la républicanisation du Quai d’Orsay vers 1880 ; et d’autre part, le système bicéphale de la diplomatie chinoise, composé principalement de deux centres de décision adversaires basés respectivement à Pékin, où se situait le Bureau des Affaires étrangères, et à Tianjin, siège du gouverneur Li Hongzhang (1823-1901) qui, soucieux de son crédit dans la cour, pratiquait alors une politique xénophile