Canadian Jewish Studies / Études juives canadiennes
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    Dimensions in Testimony: On Revamping Holocaust Museums

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    The Oppressor’s Matrix: McGill University’s Arab-Israeli Conflict, 1963-1973

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    After the Israel-Hamas war erupted in October 2023, McGill University in Montreal was one of many North American institutions where students set up encampments in what they described as solidarity with the Palestinian cause. Some have linked this phenomenon to prior student movements, such as those during the Vietnam War or Apartheid in South Africa. But the earliest demonstrations at McGill associated with the Arab-Israeli conflict occurred during Quebec’s Quiet Revolution (1960-1970), a time of significant upheaval in the province. This included unprecedented unrest at McGill: in 1969, ten thousand people marched in “Operation McGill Francais,” a rally that was as much about the French language as it was about anti-colonial revolution. Focusing on this incident, a turning point in Quebec’s anti-imperialist movement, this paper considers the origins of Quebec-Palestine solidarity and analyzes the phenomenon’s impact on McGill–including its Jewish students. Understanding this historical context can shed light on the recent sensitivity of the Israel / Palestine debate at McGill and offer insight into the wider historiography of political tensions on university campuses. Après le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas en octobre 2023, l’université McGill à Montréal a été l’un des nombreux établissements nord-américains où les étudiant.es ont installé des campements en solidarité avec la cause palestinienne. Certain.es dressent un parallèle entre cette mobilisation et les mouvements étudiants passés, tel que ceux ayant eu lieu durant la guerre du Vietnam ou l’apartheid en Afrique du Sud. Cependant, les premières manifestations associées au conflit israélo-arabe à McGill ont commencé pendant la Révolution tranquille (1960-1970), une période d’effervescence au Québec. Cela inclut des soulèvements à McGill : en 1969, 10 000 personnes participèrent à l’Opération McGill Français, une manifestation qui portait autant sur la langue française que sur la révolution anticoloniale. En mettant l’accent sur ce tournant du mouvement anti-impérialiste québécois, cet article réexamine les origines de la solidarité Québec-Palestine, analysant son impact sur l’université McGill, y compris sur son corpus étudiant juif. La compréhension de ce contexte historique peut éclairer la récente sensibilité au débat sur Israël/Palestine dans cette université, tout en offrant un aperçu de l’historiographie plus large sur les tensions politiques sur les campus universitaires.&nbsp

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    Canadian Attitudes towards Jews and Muslims, 2025

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    Jews and Muslims are two of the most dissimilar groups in Canada society in terms of their sociodemographic characteristics. Layered on top of those differences is antagonism over the Israel-Palestine conflict. Yet this report, based on a January 2025 web panel survey of 2,821 Canadian adults, shows that Jews and Muslims have some things in common.   Notably, a considerable number of Canadians have negative attitudes toward both groups. Negative attitudes toward Jews and Muslims are correlated with more general racist sentiment. And although more Canadians express negative attitudes toward Muslims than Jews, negative attitudes toward both groups are stronger than the Canadian average in Montreal and especially Quebec City. They are weaker than the Canadian average in Vancouver, Calgary, Edmonton, and especially Winnipeg.   However, intercity differences fail to reach statistical significance at standard levels once other factors are taken into account. In other words, the reason some cities have populations with more negative attitudes toward Jews and Muslims is that they have a greater percentage of people who have other characteristics associated with these negative attitudes. Specifically, the non-Jewish Canadians most likely to have negative attitudes toward Jews say have had negative experiences with Jews. They tend to be Quebecois and place themselves on the right of the political spectrum. They are likely to lack even a single Jewish acquaintance and to be relatively young. They are unlikely to support the New Democratic Party and they tend to identify as male. Similarly, the non-Muslim Canadians who are most likely to have negative attitudes toward Muslims say have had negative experiences with Muslims and are likely to place themselves on the right of the political spectrum. They, too, tend to be Quebecois. There is a disproportionately large number of Conservative Party supporters among them. Finally, they lack even a single Muslim friend.   Compared to the general population of Canada, individuals on the political left tend to have less negative attitudes towards Jews and more negative attitudes toward Israel. Leftists often claim they are not antisemitic, but most Canadian Jews disagree because strongly negative attitudes toward Israel effectively deny Jews a core part of their identity as Jews, namely support for a Jewish state.   One of the key findings of this survey is that even Muslim respondents who say they have had good experiences with Jews tend not to have negative attitudes toward Jews, while even Jews who say they have had good experiences with Muslims tend not to have negative attitudes toward Muslims. The report ends by considering the implications of this finding for Jewish-Muslim relations in Canada. Les Juifs et les musulmans sont deux des groupes les plus dissemblables de la société canadienne pour ce qui en est de leurs caractéristiques sociodémographiques. À ces différences s’ajoute l’antagonisme sur le conflit israélo-palestinien. Pourtant, ce rapport, basé sur un sondage en ligne mené en janvier 2025 auprès de 2 821 adultes canadiens, montre que les personnes juives et musulmanes ont des traits en commun.   Notamment, un nombre considérable de Canadien.nes ont des attitudes négatives envers les deux groupes. Les attitudes négatives envers les personnes juives et musulmanes sont corrélées avec un sentiment raciste plus général. Et, bien que plus de Canadien.nes expriment des attitudes négatives envers les musulman.es qu’envers les Juif.ves, les attitudes négatives envers les deux groupes sont plus fortes que la moyenne canadienne à Montréal et surtout à Québec. Elles sont plus faibles que la moyenne canadienne à Vancouver, Calgary, Edmonton et surtout Winnipeg.  Cependant, les différences entre les villes n’atteignent pas la signification statistique aux niveaux standard une fois que d’autres facteurs sont pris en compte. Autrement dit, la raison pour laquelle certaines villes ont des populations ayant des attitudes plus négatives envers les Juif.ves et les musulman.es est qu’elles ont un pourcentage plus élevé de personnes qui ont d’autres caractéristiques associées à ces attitudes négatives.   Plus précisément, les Canadien.nes non juif.ves les plus susceptibles d’avoir des attitudes négatives envers les Juif.ves disent avoir eu des expériences négatives avec les Juif.ves. Iels ont tendance à être Québécois.es et à se situer à droite de l’échiquier politique. Iels sont susceptibles de ne pas avoir une seule connaissance juive et d’être relativement jeunes. Il est peu probable qu’iels soutiennent le NPD et iels ont tendance à s’identifier comme des hommes. Pareillement, les Canadien.nes non musulman.es qui sont les plus susceptibles d’avoir des attitudes négatives envers les musulman.es disent avoir eu des expériences négatives avec les musulman.es et sont susceptibles de se placer à droite du spectre politique. Elleux aussi ont tendance à être québécois.es. On compte un nombre disproportionné de partisans du Parti conservateur parmi elleux. Enfin, iels ne possèdent aucun.e ami.e musulman.e.   Il est important de noter que les répondants musulmans qui disent avoir eu de bonnes expériences avec les Juif.ves n’ont généralement pas d’attitudes négatives envers les Juif.ves et, de manière similaire, les Juif.ves qui disent avoir eu de bonnes expériences avec les musulman.es n’ont généralement pas d’attitudes négatives envers les musulman.es.  Comparativement à la population générale du Canada, les membres de la gauche politique ont tendance à avoir des attitudes moins négatives envers les Juif.ves et des attitudes plus négatives envers Israël. Les personnes de gauche prétendent souvent qu’iels ne sont pas antisémites, mais la plupart des Juif.ves canadiens ne sont pas d’accord, car des attitudes fortement négatives envers Israël nient effectivement aux Juif.ves une partie essentielle de leur identité en tant que personnes juives, à savoir le soutien à un État juif.   L’une des principales conclusions de cette enquête est que forger des liens amicaux avec des personnes juives et les musulmanes est associé au développement d’attitudes positives à leur égard. Le rapport se termine par l’examen des implications de ce constat au sujet des relations judéo-musulmanes au Canada.  &nbsp

    Braided Words: Re-storying Holocaust Testimony through Indigenous-Jewish Dialogue

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    This article explores how material culture and shared testimony can be the basis for relationship-building between Indigenous peoples and Jews in Canada. It relies on Indigenous Métissage, a decolonizing methodology that uses artefacts to re-story Indigenous-settler relations. Drawing on their experiences as intergenerational survivors of the Holocaust and of Residential Schools, the authors apply this practice to the wartime diary of Melania Weissenberg, a Polish Jew who survived the Holocaust and immigrated to Canada as a war orphan in 1948. By exploring key points of entanglement, the authors create a braid wherein Mi’kmaw and Jewish narratives overlap, intersect, and knot together. This sort of dialogue can illuminate the structures and processes of settler colonialism while beginning to transform Indigenous-settler relations. Although the analysis addresses histories and legacies of genocide, it also shows how Indigenous and settler experiences are related through tradition, place, and memory. Cet article explore comment la culture matérielle et le témoignage partagé peuvent être la base de l'établissement de relations entre les peuples autochtones et les Juif.ves au Canada. Il s'appuie sur le métissage autochtone, une méthodologie de décolonisation qui utilise des artefacts pour retracer les relations entre les Autochtones et les colons. S'appuyant sur leurs expériences en tant que survivants intergénérationnels de l'Holocauste et des pensionnats, les auteurs appliquent cette pratique au journal de guerre de Melania Weissenberg, une juive polonaise qui a survécu à l'Holocauste et a immigré au Canada en tant qu'orpheline de guerre en 1948. En explorant les points clés de l'enchevêtrement, les auteurs créent une tresse dans laquelle les récits mi'kmaq et juifs se chevauchent, se croisent et se nouent. Ce type de dialogue peut éclairer les structures et les processus du colonialisme de peuplement tout en commençant à transformer les relations entre les Autochtones et les colons. Bien que l'analyse aborde les histoires et les héritages du génocide, elle montre également comment les expériences des Autochtones et des colons sont liées par la tradition, le lieu et la mémoire.&nbsp

    Foreword

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    Let My People Go: Calgary Community Support for the Free Soviet Jewry Movement

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    Activists in small Jewish population centres contributed significantly to the success of the Soviet Jewry movement. Yet, their activism is virtually disregarded in the literature. Through examination of the diversity of Soviet Jewry advocacy in Calgary, this paper demonstrates how one small Jewish centre contributed to the broader movement, thereby addressing the lacuna regarding the Soviet Jewry movement’s implementation in smaller cities across Canada. By positioning the Calgary activity within the larger national context, this study highlights the demographic and geographic challenges that both hindered and shaped the Calgary Soviet Jewry campaign while shedding light on its often-contentious relationship to the period’s primary Jewish governing body, the Canadian Jewish Congress. Les activistes dans les petits centres de population juive ont contribué de manière significative au succès du mouvement juif soviétique. Pourtant, leur activisme est pratiquement ignoré dans la littérature. En examinant la diversité de la défense des droits des Juif.ves soviétiques à Calgary, cet article montre comment un petit centre juif a contribué au mouvement plus large, comblant ainsi la lacune concernant l'implantation du mouvement des Juif.ves soviétiques dans les petites villes du Canada. En plaçant l'activité de Calgary dans un contexte national plus large, cette étude met en évidence les défis démographiques et géographiques qui ont à la fois entravé et façonné la campagne des Juif.ves soviétiques de Calgary, tout en mettant en lumière sa relation souvent controversée avec le principal organe directeur juif de l'époque, le Congrès juif canadien.&nbsp

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