Corporate Social Performance (CSP) has received a significant attention from scholars and practitioners. However, the study of the concept is often limited to its “results” dimension, focusing on measurement only. On the other hand, its managerial dimension has mostly been ignored and the concept of “stakeholders management”, a rather vague and ambiguous one, remains as CSP only managerial lever in the literature. This research seeks to fill that gap and develops a new CSP model. Its new managerial dimension comprises a set of managerial levers at strategic, tactic and operational levels and explicitly takes stakeholders’ role into account. As this research focuses on mountain resorts, the model’s relevance for such a unit of analysis has been assessed by confronting it to mountain resorts’ specificities identified through a systematic literature review. From a methodological point of view, 4 mountain resorts located in the French Alps have been studied through two (exploratory and confirmatory) case study methodologies. Primary data consists of transcripts of the 71 semi-directive interviews conducted with stakeholders from the political, civilian and economic spheres in the 4 resorts. Secondary data has also been collected. Despite the “economic tropism” observed in all 4 resorts, results show that stakeholders have a role to play on each three levels of social performance management and that this role may vary according to stakeholders’ power and legitimacy in the resort. They also show that integrating stakeholders in social performance management is a mean, for them, to better take their social responsibilities into account. From a theoretical perspective, the research contributes to the stakeholders’ approach of CSP by explicitly taking its managerial dimension into account and replacing it next to its “results” dimension. From a managerial point of view, we propose recommendations to help mountain resorts to embrace a wider – economic, social and environmental – view of performanceLa Performance Sociétale de l’Entreprise (PSE) a reçu une attention croissante tant au plan théorique qu’empirique. Pourtant, elle reste souvent réduite à sa dimension « résultats », centrée sur la mesure. Par opposition, sa dimension managériale a été largement ignorée et le management des Parties Prenantes (PP), notion vague et indéterminée, constitue toujours l’unique levier managérial de la PSE proposé par la littérature. Cette thèse cherche à combler ce manque et propose une modélisation de la PSE qui considère explicitement le rôle des PP vis-à-vis de sa dimension managériale. Cette dernière est saisie à travers un ensemble de leviers managériaux situés à trois niveaux – stratégique, tactique et opérationnel. L’applicabilité du modèle aux stations de montagne est discutée à l’aide d’une revue systématique de la littérature pour rendre compte d’éventuelles spécificités propres à cette unité d’analyse. La méthodologie empirique, de nature exploratoire et confirmatoire, repose sur l’étude de 4 cas de stations de montagne situées dans les alpes françaises. Les données primaires issues de 71 entretiens semi-directifs et de questionnaires auprès de PP représentatives des sphères civile, politique et économique des stations ont été complétées par des données secondaires. Malgré le constat d’un certain « tropisme économique » dans les 4 stations étudiées, les résultats indiquent que les PP des stations ont un rôle à jouer aux trois niveaux du management de la performance sociétale et que l’intensité de ce rôle varie en fonction de leur légitimité et pouvoir. Ils montrent également que l’intégration des PP au management de la performance sociétale est une condition nécessaire pour permettre une réelle prise en compte de leurs responsabilités sociétales. Au plan théorique, cette thèse contribue à l’approche de la PSE par les PP par la prise en compte explicite de sa dimension managériale à côté de sa dimension « résultats ». Au plan managérial, elle débouche sur des recommandations utiles pour aider les stations de montagne à se saisir d’une performance élargie à ses composantes économiques, sociales et environnementales en réponse aux enjeux sociétaux auxquels elles font fac