Italian Privileges and Trade in Byzantium before the Fourth Crusade: A Reconsideration

Abstract

Between 1082 and· 1192 several Byzantine emperors conferred extensive privileges on the three main Italian maritime powers, Venice, Pisa and Genoa. A new reading of their commercial and fiscal provisions in a contemporary context and in a comparative framework reveals some misunderstood or overlooked aspects of their content, suggests novel inter­pretations, and sheds light on some of their effects on trade, shipping and the Italian settletment pattern in the Empire before the Fourth Crusade. The disparity between the respective privileges granted to the three maritime powers was far wider than generally assumed. Deliberate measures taken by the Byzantine government, the arbitrary action of its officials, especially in the provinces, and political developments affected in various ways, at times heavily, the implementation of these privileges and the benefit deri­ving from them. These factors should be taken into account in any evalua­tion of Italian trade and settlement in Byzantium and the impact these had on the Empire's economy.Divers empereurs byzantins octroyèrent de 1082 à 1192 des pri­vilèges étendus aux trois principales puissances maritimes italiennes, Venise, Pise et Gênes. Une nouvelle lecture des clauses commerciales et fiscales de ces privilèges dans un contexte contemporain et dans un cadre compara­tif révèle des aspects méconnus ou oubliés de leur contenu, suggère de nouvelles interprétations et éclaire certains de leurs effets sur le commerce, le transport maritime et l'implantation italienne dans l'Empire avant la qua­trième croisade. Les écarts entre les privilèges respectifs des trois puis­sances étaient beaucoup plus grands qu'on ne l'admet couramment. L'appli­cation de ces privilèges et le profit qui en dérivait ont été affectés de diver­ses manières, parfois sensiblement, par les mesures délibérées du gouverne­ment impérial, les actions arbitraires de ses officiers, en particulier dans les provinces, enfin, les développements politiques. Il faut tenir compte de ces facteurs dans toute évaluation du commerce et de l'implantation des Italiens dans l'Empire byzantin et de leur impact sur l'économie de celui-ci

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