Si les dictionnaires ont toujours eu bonne presse chez les éditeurs (vu leur rendement), ils ont souvent mauvaise réputation chez les chercheurs. Invoqués par les lecteurs profanes comme garants terminologiques ou porteurs parfois fantasmatiques de vérité, les dictionnaires sont généralement décriés par les spécialistes. Réputés par eux incomplets, partiaux, incohérents, approximatifs, ils constituent souvent le terrain de chasse où se pratiquent avec délectation la traque à l’erreur de détai..