Naissance de la recherche scientifique au Laboratoire de recherche des musées de France (LRMF)

Abstract

Inauguré en 1931, le laboratoire du musée du Louvre s’installe au pavillon de Flore en 1968 et devient le Laboratoire de recherche des musées de France (LRMF). Plusieurs techniques non destructives d’analyse avancée par rayons X y sont développées. Elles permettent de voir par différence d’absorption X et d’analyser par émission spectrale X ou diffraction X les matériaux composant les peintures et les objets. La science et l’art sont associées pour dater, caractériser les techniques d’exécution et les ateliers de fabrication, l’origine des matériaux naturels, déterminer la provenance des objets, identifier la nature des altérations et localiser les restaurations mais aussi détecter des faux, identifier les copies, etc. En 1987, l’accélérateur grand Louvre d’analyse élémentaire (Aglaé) apporte une sensibilité accrue sur de petites surfaces en opérant à l’air et sous vide par faisceau d’ions fixe ou par balayage. Le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), service à compétence nationale, voit le jour en 1998. Il résulte de la fusion du laboratoire de recherche et du service de restauration des musées de France.Inaugurated in 1931 the laboratory of the Louvre Museum moved to the Flore Pavilion in 1968, becoming the Laboratoire de Recherche des Musées de France (LRMF). Several non-damaging techniques of advanced analysis by X-rays were developed in this setting. These make it possible to reveal the materials going into the composition of paintings and other artistic objects, in particular by means of differential absorption of X-rays and to analyze them by spectral emission of X-rays or diffraction of X-rays. Science and art are thus combined in dating, characterizing the means of production, the sites of workshops and the sources of the natural materials as well as determining the origins of the objects, identifying the type of modifications they underwent and locating any restorations, detecting forgeries and identifying copies, etc. In 1987 the AGLAÉ accelerator (Accélérateur Grand Louvre d’Analyse Élémentaire) achieved greater sensitivity for small surfaces by operating in ambient air or in vacuum by focused ion beam or scanning. The C2RMF research center (Centre de recherche et de restauration des musées de France), a national service, came into existence in 1998. It was brought about by the merging of the research laboratory and the restoration service of the network of French museums

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