Ce texte de Jean-Luc Nancy est une « divagation » pensante sur ce qu’évoquent les iris, ces fleurs dont le nom fait penser à celui d’un auteur qui a sans cesse joué avec ce type de consonances et de résonnances, entre les mots, les choses et les idées. Iris est une déesse qui importe à la philosophie : elle est la messagère des dieux, et comme un arc-en-ciel qui ne cesse de susciter l’étonnement. Nous sommes invités à emprunter quelques-unes de ces infinies bifurcations.A thoughtful meandering on the evocations of irises, those flowers whose name reminds of a certain author’s name, who constantly played with this sort of consonances and resonances between words, things and ideas. Iris is a goddess important to philosophy: she is the messenger of the gods, a sort of rainbow that never fails to arouse astonishment. We are invited to follow a few of these infinite forks in the path.Dieser Text ist eine Art Wortspielerei mit dem Gleichklang zwischen Iris (die Schwertlilie) und Leiris, der ja stets mit solchen Klängen, Resonnanzen, zwischen Wort, Ding und Idee gespielt hat