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Unilingues ou bilingues? Les Montréalais sur le marché du travail en 1901

Abstract

Cette étude utilise un échantillon du Recensement canadien de 1901 pour estimer le taux de rendement du bilinguisme pour les hommes de langue maternelle anglaise et française à Montréal. Le bilinguisme a profité aux anglophones et aux francophones; et la prime au bilinguisme pour les deux groupes semble quelque peu supérieure à celle des années 1960. En 1901, un francophone bilingue qui savait lire et écrire gagnait en moyenne à peu près le même revenu qu’un anglophone unilingue catholique. Les anglophones protestants bilingues obtenaient les revenus moyens les plus élevés.This paper uses a sample of records from the 1901 Census of Canada to estimate returns to bilingualism for English and French mother tongue men in Montreal. Both anglophones and francophones gained from bilingualism, and the returns to bilingualism for both groups appear to have been somewhat higher than for men in the 1960s. In 1901, a bilingual, literate, francophone, on average earned about the same amount as a Roman Catholic, unilingual, anglophone. Bilingual Protestant anglophones had the highest average earnings

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