research

Le bâtit comme identité, entre mémoire et oubli: étude croisée de deux anciennes sociétés usinières Péchiney

Abstract

Ce texte a été accepté par la Revue Française d'Histoire Economique dans le cadre de la publication en Décembre 2015 des actes du colloque international de clôture de l'ANR FRALUBEC de février 2015. Il ne peut être reproduit sans autorisation de l'auteur.Le départ de l'aluminium des vallées françaises dans le courant des années 1980-1990 provoque l'effondrement de l'organisation sociale développée par Péchiney tout au long du XXe siècle. Les sociétés usinières se retrouvent déstructurées, sans cohérence. S'entament dès lors des processus aux tempos, aux ampleurs et aux contenus variés, au sein desquels chaque territoire cherche à retrouver du sens, une raison d'être et de faire. Dans ce cadre, la question du rapport au passé, incontournable, connait des traitements divers, territorialisés. Chaque société révèle une approche particulière de la période Péchiney. Les sites de l'Argentière (commune de l'Argentière-la Bessée dans les Hautes-Alpes) et de Rioupéroux (commune de Livet-et-Gavet en Isère) en sont de bons exemples. Ayant des rapports diamétralement opposés quant à la valorisation de leur passé industriel, l'étude croisée de ces deux territoires offre la possibilité de questionner la mise-en-oeuvre ou la non-mise-en-oeuvre d'une démarche mémorielle collective, ainsi que ses réalisations, ses impacts et son lien avec l'identité locale des sociétés

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