Nombreuses sont aujourd hui les maladies neurodégénératives (Creutzfelt-Jacob, Parkinson, Alzheimer, Lewis), c est-à-dire touchant le système nerveux, dont la cause et la détection restent des sujets de recherches actuels. Ces maladies se traduisent par l apparition, entre autre dans le système sanguin et nerveux, d une protéine antigénique spécifique à chaque affection. Bien que les symptômes permettent leur détection, seule l autopsie donne lieu à un diagnostic de certitude. En effet, la concentration de l agent pathogène étant en quantité maximale lors du décès, la confirmation de la maladie n est exacte que par analyses post-mortem. A l heure actuelle, le dosage de l antigène est réalisé à l aide d une méthode de détection immunoeznymologique appelée ELISA (Enzyme Linked ImmunoSorbent Assays). Malgré son efficacité reconnue, cette méthode ne possède pas une sensibilité suffisante à la détection de la protéine antigénique en faible concentration, c est-à-dire à un stade ante-mortem. Son efficacité dépend de la faculté d attachement d un anticorps primaire à la surface des supports de détection. De cette accroche dépend la capture de l antigène. Pour se faire, une idée originale est de modifier la surface du matériau d analyse sans changer ses propriétés intrinsèques. Ceci dans le but de les rendre biocompatibles et d améliorer l accroche de l anticorps de capture sur la surface en la rendant plus spécifique tout en réduisant les adsorptions aspécifiques des autres biomolécules mises en jeu et responsables d un bruit de fond parasite.LE MANS-BU Lettres (721812108) / SudocSudocFranceF