thesis

Utilisation de l'humidité du sol comme indicateur de changement climatique

Abstract

Dans le contexte actuel de changement climatique, le Québec doit s’attendre à voir ses températures grimper, notamment l’hiver, ainsi que les précipitations liquides. Ceci aura un impact non négligeable sur le cycle hydrologique des bassins versants québécois. L’objectif de cette étude est d’évaluer si l’humidité du sol pourrait être un indicateur de changement climatique fiable afin d’anticiper certaines modifications des débits par exemple. Le bassin versant étudié, celui de la rivière Gatineau au sud-ouest du Québec, a une superficie de 23 724 km2 et est essentiellement forestier. Le modèle hydrologique Hydrotel, permettant de subdiviser le bassin en six sous-bassins et 715 UHRH, et séparant le sol en trois couches, a été utilisé. Le calibrage s’est effectué manuellement en mettant l’emphase sur la période estivale et a donné de bons résultats sur quatre sous-bassins avec des coefficients de Nash-Sutcliffe avoisinant les 0,8. Les données d’humidité du sol utilisées pour cette étude étaient les sorties d’Hydrotel au pas de temps journalier pour les trois couches de sol. La période de contrôle (1975-2001) a permis d’établir que l’humidité du sol dépendait davantage des conditions climatiques pour certains mois (notamment l’été) alors qu’au printemps, la fonte de la neige saturait presque constamment les trois couches de sol. Les simulations à l’horizon 2056, effectuées grâce aux données climatiques du MRCC (2042-2068), ont montré qu’une baisse de l’humidité du sol au cours de l’été et de l’automne était à prévoir. La variabilité interannuelle devrait quant à elle augmenter. Au niveau spatial, certaines régions au sud du bassin devraient présenter un comportement particulier. La végétation, le type de sol ainsi que les conditions climatiques ont été définis comme étant les facteurs principaux responsables de la variabilité spatiale

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