Quantifying Sami Settlement and Movement Patterns in Northern Sweden 1700–1900

Abstract

The indigenous Sami people of northernmost Europe have developed unique adaptations that enable them to cope with harsh climate and subsist in low-productivity ecosystems. These adaptations have been shaped by both internal factors, such as demographic and traditional land-use systems, and external factors, such as colonization and national legislation. In this paper we interpret the quantitative impacts of land use by reindeer herders in a subarctic forest landscape in northern Sweden during the 18th and 19th centuries. We used archival sources (cameral and judicial documents and church records) together with environmental data to reconstruct past changes in population size and the spatial configuration of traditional Sami lands, which the Swedish state accepted and recognized as taxation units for several centuries up to the 19th century. The taxation lands encompassed several hundred square kilometres and featured distinct proportions of different vegetation types. We propose that these taxation lands were originally established so that each provided sufficient resources to support the subsistence of a Sami family, incorporating pastures for small-scale reindeer herding and opportunities for hunting and fishing within its borders. However, there were substantial differences in the resources they provided. Estimates of population density indicate that they may have been able to support 0.04–0.06 persons per km2. Unlike many other indigenous groups around the globe, the Sami interacted with the state and claimed their rights in court proceedings and were thus able to maintain strong recognition of their land tenure by the Swedish state until the late 19th century.Key words: northern Sweden, forest history, archaeology, archival sources, Sami, population changes, reindeer pastoralism, taxation lands, mountain birch, Scots pineLe peuple indigène des Samis de l’Extrême-Nord de l’Europe s’est adapté de manières uniques afin de faire face au climat difficile et de subsister dans des écosystèmes à faible productivité. Ces adaptations ont été façonnées à la fois par des facteurs internes tels que la composition démographique et les systèmes traditionnels d’utilisation de la terre, ainsi que par des facteurs externes tels que la colonisation et l’adoption de lois nationales. Dans le présent document, nous interprétons les incidences quantitatives de l’utilisation des terres par les pasteurs de rennes dans un paysage forestier subarctique situé dans le nord de la Suède aux XVIIIe et XIXe siècles. Nous nous sommes appuyés sur des sources archivées (documents caméraux et judiciaires ainsi que dossiers d’église) de même que sur des données environnementales pour identifier les anciennes variations de population et la configuration spatiale des terres traditionnelles des Samis, que l’État de la Suède a accepté et reconnu en tant que taxeurs pendant plusieurs siècles jusqu’au XIXe siècle. Les terres faisant l’objet d’une taxation s’étendaient sur plusieurs centaines de kilomètres carrés et englobaient des proportions distinctes de types de végétation différents. Nous laissons entendre que ces terres de taxation avaient été établies à l’origine pour que chaque terre fournisse des ressources suffisantes pour favoriser la subsistance d’une famille de Samis, intégrant ainsi des pâturages pour l’élevage des rennes à petite échelle et des possibilités de chasse et pêche à l’intérieur de ses frontières. Cependant, les ressources offertes par chaque terre variaient beaucoup d’une terre à l’autre. Les estimations en matière de densité de population indiquent que les terres auraient pu faire vivre de 0,04 à 0,06 personne par kilomètre carré. Contrairement à bien d’autres groupes indigènes du monde entier, les Samis ont négocié avec l’État et réclamé leurs droits devant le tribunal, ce qui leur a valu de maintenir une bonne reconnaissance de leur occupation foncière par l’État suédois jusque vers la fin du XIXe siècle

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