Space use by roe deer in a fragmented landscape some preliminary results.

Abstract

Les patrons d'utilisation de l'espace par le chevreuil sont bien connus, à la fois dans l'habitat forestier et dans la plaine agricole. Mais les stratégies d'utilisation de l'espace dans des paysages fragmentés sont à peu près inconnues. Dans cet article nous présentons les premiers résultats sur les domaines vitaux de neuf chevreuils suivis par radiotracking dans un paysage de coteaux agricoles où les bois représentent un habitat fragmenté. Capturés sur le même site, ces animaux ont présenté deux modes différents d'occupation de l'espace en fonction de l'ambiance plus ou moins forestière du lieu. Les domaines vitaux les plus forestiers étaient de petite dimension et l'écart entre leurs barycentres successifs montrait une forte stabilité spatiale. Les deux chevreuils installés en milieu agricole avaient des domaines très vastes et mobiles dans le temps, dont la superficie dépendait de la fréquence et de la dispersion des bosquets. La surface absolue d'habitat boisé incluse dans un domaine ne différait pas entre les animaux forestiers et ceux de la matrice agricole. Nos résultats suggèrent que le chevreuil a besoin d'une certaine surface d'habitat boisé pour l'alimentation, le repos et des activités sociales. Ainsi la fragmentation de la forêt aurait des conséquences marquées sur le patron d'utilisation de l'espace par les individus et probablement sur la dynamique de la population à l'échelle du paysage.Patterns of space use for roe deer have been extensively described, both in its traditional forest habitat and in the recently colonized agricultural plain. Much Jess is known about space use strategies in fragmented landscapes. Here we present the first results on home range characteristics of radio-collared deer inhabiting a landscape of small woodland fragments disseminated within a matrix of agricultural activity (mostly pastoral). We compare patterns of space use of individuals inhabiting one of only two woods of notable size (600 ha) with those inhabiting the copses (average size 3 ha), hedgerows and open fields of this fragmented landscape. The two deer living in the copses and open fields had significantly larger home range sizes than the seven forest deer, particularly outside the period of territoriality. Home range size and stability were similar to that reported in the literature for true field roe deer and true forest roe deer respectively. Roe deer living in the copses and fields retained strong ties with the woodland structures of the landscape. Indeed, home ranges of both copse-living and forest deer included approximately the same surface area (27 ha) of wooded habitat. Home range size of the copse-living deer increased with increasing distance between rernnant patches of woodland. We interpret our results to suggest that roe deer require a certain base area of woodland habitat for food, shelter and social functions and that fragmentation of woodland habitat will have marked consequences on the patterns of space use of individuals and probably on the dynamics of the population at the landscape level

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