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    Burins du Chasséen méridional

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    The lithic industries of the end of the fifth and beginning of the fourth millennium B.C. in south of France and Catalogne (Chasseen, Montbolo, Molinot, Sepulcros de Fosa cultures) rely for the most part on the importation of blades, and bladelet cores knapped by pressure after thermal treatment, on bedoulien flint from Vaucluse. The study of the distribution and function of a burin sample of these lithic industries highlights several facts concerning these tools: • most of them are used by the lateral edges to scrape plants, however there exists a certain functional variation; • the transformation of supports into burins frequently corresponds to the recycling of a previously used tool; the burin blow technique derives from the lithic style of tool handling; • burins are used concurrently with other “equivalent-burins” derived from other techniques used for the same function; • these techniques (burin shaping, plants scraping,) are not shared by all the users of the lithic industries imported from western Provence. This demonstrates selective choices in the cultural borrowings and transfers between the groups linked by their usage of the same lithic production centres.Les industries lithiques de la fin du ve millénaire et du début du ive millénaire dans le Midi de la France et en Catalogne (Chasséen, Montbolo, Molinot, Sepulcros de Fosa) reposent en grande partie sur des importations de lames et de nucléus à lamelles débités par pression après traitement thermique, en silex bédoulien d'origine vauclusienne. L'étude de la répartition et de la fonction d'un échantillon de burins de ces industries lithiques met en évidence plusieurs faits concernant ces outils : • la majorité d'entre eux sont utilisés par les dièdres latéraux pour racler certains végétaux, mais il existe cependant une certaine variabilité fonctionnelle ; • la transformation des supports en burins constitue fréquemment un recyclage d'un outil déjà utilisé ; la technique du coup de burin relève en cela d'une modalité de gestion des outillages lithiques ; • les burins sont utilisés concurremment à des “équivalents – burins” relevant d'autres modalités techniques, pour les mêmes fonctions ; • ces techniques (façonnage des burins, raclage de certains végétaux) ne sont pas partagées par tous les utilisateurs des industries lithiques importées de Provence occidentale, ce qui témoigne de choix ou de filtres dans les emprunts et transferts culturels entre les groupes liés par le recours aux mêmes centres de production lithique

    La maison longue Imaha II revisitée : analyse tracéologique de l'outillage en quartzite de Ramah

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    L’émergence des maisons longues au Dorsétien récent (ca 1500 ans AA), exceptionnelles en ce qui a trait à leur taille et leur forme par rapport aux traditions architecturales paléoesquimaudes, est un phénomène encore mal compris par les archéologues. Des causes socioéconomiques, rituelles et symboliques ont été évoquées par le passé pour l’expliquer. Cependant, la seule idée qui fasse aujourd’hui consensus dépeint ces maisons comme étant des lieux de rassemblements saisonniers, où se déroulaient probablement des échanges, des fêtes et des cérémonies. Le présent mémoire s’intéresse aux activités pratiquées dans ces structures et à la forme que prenaient ces rassemblements sociaux. Dans cette optique, l’approche fonctionnelle (analyse tracéologique) a été utilisée pour étudier l’assemblage lithique issu de la maison longue Imaha II sur l’île Nuvuarjuit (Pamiok) au Nunavik. Il s’agit de la première structure du genre à avoir été recensée dans l’Arctique. Cependant, l’interprétation initiale qui en a été faite, à savoir celle d’une occupation norroise en Ungava, est erronée. Par l’utilisation d’une méthode moderne à l’analyse de cette structure, ce mémoire participe pour ainsi dire à une remise en valeur du site archéologique. Cette recherche a aussi été l’occasion d’entreprendre la construction d’un référentiel expérimental de traces d’utilisation pour le quartzite de Ramah, une matière première emblématique de l’archéologie préhistorique du Labrador et de l’Arctique oriental. Pour ce qui est du référentiel, des combinaisons de traces diagnostiques de fonctions ont pu être observées et décrites. En se basant sur ces expérimentations, il a été possible d’analyser une sélection d’outils en quartzite de Ramah d’Imaha II et de déterminer à quoi ils ont servi. Puis, une analyse spatiale de ces données a été réalisée, ce qui a permis l’émission de quelques hypothèses relatives à l’organisation des activités dans la maison et à la structuration sociale de l’espace. Mots clés : Dorsétien, tracéologie, archéologie expérimentale, Ramah, analyse lithique, Paléoesquimau, quartzite, maison longue dorsétienne, Nunavik.The emergence of the longhouse during the Late Dorset period (ca 1500 years BP), exceptional by their dimensions and shape in comparison with paleoeskimo architectural traditions, is still somewhat misunderstood by archaeologists. Socioeconomic, ritual and symbolic causes have been suggested as explanation. Yet, the only view making consensus as of now portrays these longhouses as seasonal gathering sites where trades, festivities and ceremonies took place. This dissertation takes an interest in the activities that took place in these longhouses and in the form taken by these social gatherings. With this aim in mind, we employed the functional approach (use-wear analysis) to study lithic tools from the Imaha II longhouse on Nuvuarjuit island (Pamiok) in Nunavik. It was the first Dorset longhouse ever discovered in Arctic. However, its initial interpretation relating to a Norse presence in Ungava is known today to be incorrect. By putting in practice a modern method of analysis to study Imaha II this dissertation contributes to the restoration of the Imaha site scientific value. This research was also the opportunity to create a use-wear experimental frame of reference for the Ramah quartzite which is an emblematic raw material of the Labrador and oriental Arctic archaeology. In regard to this frame of reference, diagnostic use-wear patterns were observed and described for the tested functions. And, on the basis of these experimentations, some Ramah quartzite tools from Imaha II were analyzed and it has been possible to determine their functions. Then, a spatial analysis of these data was undertaken and allowed the suggestion of some hypothesis concerning activity organization in the house and social structuration of space. Keywords : Dorset, use-wear analysis, experimental archaeology, Ramah, lithic analysis, Paleoeskimo period, quatzite, Dorset longhouse, Nunavik

    Les marques du territoire

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    Chapitre dans le catalogue Anne-Marie Filaire, "Enfermement", Ateliers/Editions Tarabuste, Argenton-sur-Creuse, 2006, pp. 55-62.A partir d'une analyse du travail photographique d'Anne-Marie Filaire en Israël/Palestine, l'article propose une réflexion sur la notion de paysage politique

    La préhistoire est-elle toujours une science humaine ?

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    This article goes beyond the major trends in the field – such as New Archaeology and Contextual Archaeology – in attempting to compare the evolution of two approaches: on the one hand, «cultural» events and, on the other, material data relating to technology and economy. The first approach – dealing with cultural events – is examined from the standpoint of artistic production and Neanderthal Man's linguistic capacity. This approach is seen to vacillate between the epistemological models of the natural sciences and the humanities. The study of stone tools provides the point of departure for an examination of the second approach. The focus on material data is shown to be considerably more linear; the emphasis in this case on the accumulation of information and knowledge aligns this approach more closely with the methodology of the natural sciences. Addressing the social dimension of this technology, however, casts a different light on the matter. The article defends the idea that, whatever the place of sophisticated technology (typology, use-wear analysis...) may be, prehistory operates according to the premises that characterise other human sciences. In short, prehistory falls squarely within the rubric of the so-called« historical » sciences.Au-delà des grands courants de pensée tels que la New Archaeology et l'archéologie contextuelle, on tente ici de comparer l'évolution de l'approche des événements « culturels » et de l'approche des données matérielles, d'ordre technique et économique. L'approche d'événements culturels est examinée à partir de l'étude des manifestations artistiques et de la question des capacités langagières de l'homme de Neandertal. Elle montre qu'il y a toujours hésitation entre deux régimes épistémologiques, d'une part celui qui caractérise les sciences dures, et d'autre part celui qui caractérise les sciences de l'homme. L'approche de données matérielles, abordée à partir de l'exemple de l'outillage lithique, est beaucoup plus linéaire et semble aller dans le sens d'une accumulation de l'information et des connaissances, ce qui nous rapprocherait plutôt du régime épistémologique des sciences dures. Mais les choses changent dès qu'on aborde la dimension sociale des faits techniques. On défendra l'idée que, quelque part qu'y prennent des procédures de contrôle d'une haute technicité (typologie, tracéologie...), la préhistoire fonctionne sous le régime caractérisant les autres sciences humaines. En un mot, la préhistoire se range bien dans la catégorie des sciences dites « historiques »
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