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    Quelques repères chronologiques de La Tène en Lorraine à partir de quatre ensembles mobiliers d’habitats: Annexe

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    International audienceLe projet de table ronde sur la chronologie de la fin de l’âge du Fer dans l’est de la France, tenue à Bibracte du 15 au 17 octobre 2007, est né des difficultés rencontrées pour comprendre et utiliser les chronologies relatives de la fin de l’âge du Fer. L’ambition de cette table ronde était donc de proposer, en confrontant entre elles des périodisations régionales, un tour d’horizon actualisé de ce moment important de l’histoire de la Gaule de l’Est.Les synthèses régionales sur l’est de la France, qui occupent naturellement une place importante de ce volume, sont mises en perspectives en regard des bilans synthétiques de régions ou de sites périphériques et par les progrès récemment obtenus sur telle ou telle catégorie de mobilier.Le présent volume dépasse donc largement les ambitions initiales de la table ronde en fournissant un état des connaissances qui concerne une très vaste région, des Alpes au littoral atlantique. On confirme qu’il est possible de définir un cadre chronologique supra-régional, cohérent à l’échelle de l’espace nord-alpin et rythmé par des mutations économiques et techniques qui affectent toute cette zone. On utilise pour cela différents marqueurs chronologiques qui valident le modèle d’innovations techniques adoptées rapidement et uniformément dans l’ensemble du territoire étudié

    Les Celtes de Gaule méditerranéenne. Définition et caractérisation.

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    Mediterranean Gaul is too often presented as a peripheral Celtic area. Following a brief historiographic overview, a new analysis of the issue is made possible by comparison of archaeological and historical sources -with ligtht thrown on them from an anthropological approach. From the second half of the 7th century BC, when Greek explorers and traders were reaching the coasts of the Gulf of Lion, the populations of the north-western Mediterranean were referred to as Ligurians while the area they reached was called Keltike. Subsequently, the increase in commercial exchanges and the establishment of networks of settlements led to the emergence of economic and cultural areas, giving rise to ethnic developments, Iberian and Ligurian in particular. Ethnicity here appears to be a social and psychological phenomenon associeted with a cultural construct and an economic dynamic. The areaa controlled came to be called Keltike -the area reached, as a geographical concept, or Liguria -the area frequented, as a place of exchanges and confrontation.La Gaule méditerranéenne est trop souvent présentée comme un espace celtique périphérique. A la suite d'un rapide bilan historiographique, la confrontation de sources archéologiques et historiques -éclairée par une approche anthropologique-permet une nouvelle analyse du dossier. A partir de la deuxième moitié du VIIe s. av.J.-C., lorque les explorateurs-commerçants grecs abordent les côtes du golfe du Lion, les populations de la Méditerranée nord-occidentale sont qualifiées de Ligures tandis que l'espace abordé est nommé la Celtique. Ensuite, l'accroissement des échanges commerciaux et la mise en place des réseaux d'habitat vont déboucher sur l'émergence d'aire économico-culturelles, ferments des développements ethniques, ibères et ligures en particulier. L'ethnicité apparaît ici comme un phénomène social et psychologique associé à une construction culturelle et à une dynamique économique. L'espace maîtrisé sera dorénavant nommé: la Celtique -l'espace abordé, comme concept géographique- ou la Ligurie -l'espace fréquenté, lieu d'échange et de confrontation

    Le mobilier métallique médiéval en contexte d’habitat rural dans les Pays de la Loire (ve-xve siècle)

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    Cet article présente les résultats d’une recherche menée sur deux années de master à l’Université de Nantes. Engagée en 2013 sous la direction de Yves Henigfeld et de Vincent Legros, elle porte sur le mobilier métallique médiéval des habitats ruraux des Pays de la Loire occupés entre le ve et le xve siècle (Raffin, 2013-2014 ; Raffin, 2014-2015). Les corpus concernés sont issus des différentes opérations préventives, programmées ou de sauvetage, réalisées dans la région entre 1985 et 2011. Ce travail synthétique présente des données pour la plupart inédites et propose un état des lieux régional de la recherche sur le mobilier métallique médiéval en contexte d’habitat rural. L’étude d’un peu moins de 500 éléments métalliques a permis de mettre en évidence des artefacts issus de la vie quotidienne témoignant des différentes activités pratiquées au sein des habitats et des équipements dont ils bénéficiaient.This paper aims to present the results of research carried out for my Master’s degree under the direction of Yves Henigfeld and Vincent Legros at Nantes University. The research focuses on medieval metal artefacts from rural settlements dating from the 5th to the 15th century in the Pays de Loire, the corpus being from preventive, rescue or programmed excavations that were carried out between 1985 and 2011. This work presents mostly unpublished data and proposes a regional overview of research on metal objects from settlement contexts. The study of up to 500 household objects has underlined the diverse activities that went on in settlements and the different tools and equipment that were used.Dieser Beitrag präsentiert die Ergebnisse von Untersuchungen der Metallfunde aus mittelalterlichen ländlichen Siedlungen des 5. bis 15. Jahrhunderts in der Region Pays-de-Loire (Raffin, 2013-2014 ; Raffin, 2014-2015). Die Arbeiten wurden im Rahmen eines zweijährigen Masterstudiums an der Universität von Nantes unter der Leitung von Yves Henigfeld und Vincent Legros vorgenommen. Das untersuchte Fundmaterial stammt aus verschiedenen Rettungs- und Forschungsgrabungen, die in der Region in den Jahren zwischen 1985 und 2011 durchgeführt wurden. Diese zusammenfassende Übersicht präsentiert überwiegend bisher unveröffentlichtes Fundmaterial und stellt den aktuellen regionalen Forschungsstand zu den mittelalterlichen Metallobjekten aus ländlichen Siedlungen dar. Die Untersuchung von etwas mehr als 500 Metallobjekten hat es gestattet, die Werkzeuge und Geräte des täglichen Lebens zu analysieren, die die verschiedenen Tätigkeiten in den Siedlungen widerspiegeln

    La nécropole protohistorique du Grand Bassin II à Mailhac, Aude (VIe-Ve s. av. n. è.)

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    Fouillée au milieu du XXe siècle dans le cadre de sauvetages en milieu rural, la nécropole protohistorique éponyme du Grand Bassin‑II a livré 57 tombes et un bûcher funéraire datés entre le deuxième quart du VIe s. et le début du Ve s. av. n. è. L'étude du mobilier, de son mode de dépôt, de ses associations, mais aussi l'étude anthropologique et l'analyse de l'architecture, confirment ce qui avait été précédemment observé sur d'autres nécropoles contemporaines, en particulier l'évolution des pratiques funéraires à la fin du premier âge du Fer.Grand Bassin II was excavated during the mid twentieth century as part of a rural rescue excavation. The site produced 57 tombs and a funeral pyre dated to between the second quarter of VIth and beginning of Vth centuries BC. The study of the material culture, its mode of deposition and its associations, along with a physical anthropological analysis and a study of the architecture, confirms a series of trends identified on other contemporary necropoli, especially those relating to the development of funerary rites et the end of the early Iron Age

    Mobilier métallique en Languedoc occidental

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    Les épingles en bronze du type du Roc sont des pièces composites qui forment un groupe original : elles proviennent presque exclusivement de sépulture à incinérations et sont principalement concentrées dans la région de Castres et d’Albi. Les contextes archéologiques permettent de dater ces documents de la phase 775/600 av. J.-C. Si leurs décors peuvent être rapprochés de productions italiques ou continentales, leur constitution singulière semble indiquer qu’il s’agit de productions très probablement languedociennes.Metalwork from western Languedoc : Roc type pins (VIIIth – VIIth c. BC). Roc type pins are composite pieces that form an original group: they are found almost exclusively in cremation burials and are concentrated in the Castres and Albi regions. The archaeological contexts allow us to date this material to the period around 775 to 600 BC. If the decoration on these objects can be compared with italic or continental industries, their structure implies a Languedoc based manufacture

    L'alimentation sur l'oppidum de Boviolles (Meuse) : regards croisés sur la faune, les graines la vaisselle et l'instrumentum

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    International audienceIn dem Artikel werden verschiedene Gattungen archäologischer Funde aus dem oppidum von Boviolles (Meuse, Lorraine) vorgestellt, die in Zusammenhang mit der Ernährung stehen. In der Zusammenschau geben sie Auskunft zu den Ernährungsgewohnheiten im spätlaténezeitlichen oppidum von Boviolles (Meuse, Lorraine), das während des ersten Jahrhunderts vor Ch. der Hauptort der Leuker warEn réunissant les différentes catégories de mobilier liées à l’alimentation, cet article propose une approche archéologique des pratiques alimentaires domestiques sur l’oppidum de Boviolles, principale agglomération des Leuques au Ier siècle av. J.-

    Mobilier métallique en Languedoc occidental

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    Les épingles en bronze du type du Roc sont des pièces composites qui forment un groupe original : elles proviennent presque exclusivement de sépulture à incinérations et sont principalement concentrées dans la région de Castres et d’Albi. Les contextes archéologiques permettent de dater ces documents de la phase 775/600 av. J.-C. Si leurs décors peuvent être rapprochés de productions italiques ou continentales, leur constitution singulière semble indiquer qu’il s’agit de productions très probablement languedociennes.Metalwork from western Languedoc : Roc type pins (VIIIth – VIIth c. BC). Roc type pins are composite pieces that form an original group: they are found almost exclusively in cremation burials and are concentrated in the Castres and Albi regions. The archaeological contexts allow us to date this material to the period around 775 to 600 BC. If the decoration on these objects can be compared with italic or continental industries, their structure implies a Languedoc based manufacture

    Le mobilier métallique découvert sur le site antique de Sées « Le Grand-Herbage » (Orne)

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    L’établissement rural antique de Sées « Le Grand-Herbage » a livré un mobilier métallique diversifié assez proche de ce qui est couramment découvert sur ce type d’occupation. Il est présenté ici sous la forme d’un catalogue. Le mobilier se répartit en dix-sept catégories fonctionnelles différentes parmi lesquelles les éléments de construction et l’outillage dominent. Ce sont pourtant les accessoires du vêtement, peu nombreux – et en particulier une fibule en arbalète – qui retiennent l’attention. En effet, cet exemplaire d’origine germanique pose la question d’une probable réoccupation du site au ive siècle apr. J.-C. peut-être par un colon-soldat accompagné de sa famille.The metallic assemblage uncovered on the Antique farmstead of Sées “Le Grand-Herbage” (Orne).The Antique farmstead of Sées “Le Grand-Herbage” produced a varied metallic assemblage comparable to usual inventories for this type of occupation. In the catalogue provided here, the artefacts divide up into seventeen different functional categories among which elements of building and domestic tools dominate. Nevertheless the dress accessories, although not numerous, have particular interest, especially a crossbow fibula. Indeed, this example, of Germanic origin, begs the question of a possible reoccupation of the site in ivth c. AD, maybe by a colonist-soldier accompanied by his family

    Dix ans d’archéologie forestière dans le Châtillonnais (Côte-d’Or) : enclos, habitats, parcellaires

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    Depuis 1997 des recherches sont menées sur des ensembles de structures en pierre sèche préservées par les forêts du Châtillonnais, au nord de la Côte-d’Or, dans le cadre, depuis 2003, du P.C.R. de Vix et son environnement dirigée par C. Mordant et B. Chaume.Les vestiges étudiés sont implantés sur un plateau calcaire et les rebords de la Digeanne et du Brevon (affluent de la Seine) qui entaillent ce plateau à l’est et au sud. Une voie antique traverse cette zone, de l’agglomération celtique de Beneuvre à la ville gallo-romaine de Vertault. Cette voie dessert aussi le sanctuaire d’Essarois et celui du Trembloy.Une partie méthodologique est consacrée aux différents moyens mis en œuvre, compte-tenu de la spécificité du milieu forestier. Les relevés G.P.S. – sur 5 000 hectares environ – sont intégrés dans un S.I.G. et constituent la base de cette étude. Une étude typologique des structures visibles en relief a été faite, appuyée en partie sur l’hypothèse d’une équivalence entre les formes dessinées par les murées de pierre, en forêt, et celles dessinées par les fossés, dans les terres agricoles. Les principales structures sont en élévation. On distingue des structures linéaires, rectilignes ou curvilignes : murées de pierres brutes ou épaulements matérialisant une différence de niveaux entre deux surfaces et des talus. Ces limites se complètent fréquemment pour former des parcelles complètes ou non. Il faut aussi y ajouter les tertres très nombreux, tas de pierres ronds ou allongés, ou quadrangulaires. Certains, alignés, matérialisent des limites. D’autres structures sont des pierres dressées intégrées dans les murées ou isolées s’apparentant à des mégalithes (?). Quelques structures sont en creux, minières et fours à chaux.En complément des observations spatiales, des séries de structures ont été testées au détecteur à métaux : la densité de matériel ferreux permet de délimiter les espaces occupés et aménagés, il apporte des indices de datation et des caractérisations fonctionnelles.Parmi les nombreux ensembles parcellaires de même facture relevés, trois types d’habitats sont à présent identifiés :- des habitats en matériaux périssables principalement situés sur les rebords de plateau sont entourés de murées en pierre brute formant des enclos de forme irrégulière, complets ou incomplets. Ils sont proches d’une source ou d’un ruisseau. Leur prospection systématique a permis de recueillir des indices s’échelonnant sur toute la Tène et aux deux premiers siècles de notre ère. Ils sont tous présentés avec cartes, dessins de détail. Le matériel recueilli est expertisé par J.-P. Guillaumet.- Sur le plateau des habitats en dur, visibles sous forme de tertres, comportent des dépressions internes et parfois des éléments architecturaux. Les plans sont le plus souvent géométriques : un enclos parallélépipédique, à l’intérieur duquel sont adossés un ou plusieurs pierriers. La fouille de la villa de la Pépinière a montré que, sous ces pierriers, on trouvait des bâtiments construits. Leur implantation sur les parties planes et la présence d’éléments architecturaux pourrait en faire des habitats ruraux gallo-romains, peut-être liés aux cultures céréalières. Ces habitats en dur sont éloignés de l’eau courante (près de la moitié sont à plus de 3 km et seulement 4 à moins de 500 m), mais ils peuvent intégrer des points de stockage (mares, puits).- Enfin, en deux endroits occupés à la période protohistorique (Minot et Busseaut), des groupes de tertres quadrangulaires à deux niveaux, semblent constituer des habitats en pierre sèche dans lesquels la fouille de Ch. Peyre et les prospections n’ont trouvé que très peu de matériel et constituent probablement une occupation du haut Moyen-Âge.Les habitats sont intégrés dans un espace organisé par des limites linéaires qui constituent au sens large du terme des parcellaires, seuls trois ensembles constituant des parcellaires fermés et quadrillés. Une synthèse est proposée de leurs différentes formes et fonctions.En complément, J.-P. Thévenot étudie les lames de couteaux recueillies au détecteur et L. Popovitch les monnaies gauloises et antiques.Research has been carried out since 1997 on the sets of dry-stone structures preserved by the forests of the Châtillonnais to the north of the Côte-d’Or. Since 2003 these studies have fallen within the context of the P.C.R. of Vix and its surroundings, under the direction of C. Mordant and B. Chaume.The remains studied stand on a limestone plateau and along the courses of the Digeanne and Brevon rivers (the latter a tributary of the Seine), which run across the plateau on the east and south sides. An ancient road crosses the zone from the Celtic agglomeration of Beneuvre and the Gallo-Roman town of Vertault. The road also leads to the sanctuaries of Essarois and Trembloy.A section is devoted to the methodology used regarding the different means employed, taking account of the specific nature of the forest environment. GPS readings of approximately 5000 hectares have been integrated into a GIS and form the basis of this study. A typological report has been made of the visible structures, based in part on the hypothesis of a correspondence between the forms traced out by the stone walls in the forest and those traced out by ditches in agricultural land. The principal structures are erections. It is possible to discern straight and curved structures : walls made from uncut stones or retaining walls marking a difference in level between two surfaces and embankments. These boundaries frequently join up to form complete (or incomplete) plots of land. These are complemented by abundant mounds of stones; the mounds are sometimes circular, sometimes four-sided, sometimes extended lengthways. Some of these mounds are set out in lines to mark boundaries. Other structures are formed by dressed stones incorporated into walls or isolated, when they bear similarities to megaliths (?). Some structures are hollow, being either mines or lime kilns.In addition to observation of their layout, the series of structures were tested with a metal detector: the density of ferrous materials enables the spaces occupied and used to be determined, and provides clues for purposes of dating and the usages to which the spaces were put.Three types of habitat have so far been identified among the many plots of land of the same construction :i. habitats made mainly from perishable materials situated on the edges of the plateau are encircled by dry-stone walls forming irregularly shaped enclosures, whether fully closed or not. They stand close to a spring or stream. Systematic excavation returned data pertaining to all of the La Tène period and the first two centuries of the Christian era. These habitats are all represented with maps and detailed drawings. The materials gathered have all been evaluated by J.-P. Guillaumet. ii. habitats of permanent structures on the plateau, which are seen in the form of mounds, include internal depressions and sometimes architectural features. In general the layouts are geometric: a parallelepiped enclosure surrounding one or several masses of fallen rocks. Excavation of the villa at La Pépinière showed that such masses covered constructed buildings. Their construction on level ground and the presence of architectural elements suggest they might be rural Gallo-Roman habitats, perhaps linked to the cultivation of cereal crops. These permanent structures stand far from running water (approximately half of them more than 3 km away and only 4 of them within 500 m) but they may have resources for the storing of water (ponds, wells). iii. finally, in two places occupied during the protohistoric period (Minot and Busseaut), groups of four-sided, two-level mounds seem to form dry-stone habitats. The excavation carried out by Ch. Peyre has revealed very few materials and they were probably occupied during the early Middle Ages. The habitats are contained within a space limited by linear boundaries that form, in a very broad interpretation of the term 'parcels', just three sets of closed, squared parcels. A summary is given of their different forms and functions. Additionally, J.-P. Thévenot provides a study of knife-blades found with the help of a metal detector and L. Popovitch describes the Gallic and ancient coins discovered.Im Rahmen des von C. Mordant und B. Chaume geleiteten „Programme Collectif de Recherche“ zu Vix und seiner Umgebung werden seit 1997 in den Wäldern des Châtillonnais, im Norden des Departements Côte-d’Or erhaltene Trockensteinmauern untersucht.Die Siedlungsreste befinden sich in der Mitte und an den Rändern des Kalkplateaus und den Hängen der Digeanne und des Brevon (Zufluss der Seine), die die Hochebene im Osten und im Süden einschneiden. Eine keltische und dann römische Straße durchquert diese Zone und führt von Beneuvre nach Vertault und zu den Heiligtümern von Essarois und Trembloy.Ein methodologischer Teil ist den unterschiedlichen Mitteln gewidmet, die angesichts der Spezifizität der waldigen Umgebung angewandt wurden. G.P.S.-Aufzeichnungen – auf ca. 5 000 ha – wurden in ein G.I.S. integriert und bilden die Basis dieser Studie. Daneben wurde eine typologische Untersuchung der im Relief sichtbaren Strukturen durchgeführt. Sie stützt sich zum Teil auf die Hypothese einer Entsprechung zwischen den Formen der murée, im Wald und denen der Gräben in den landwirtschaftlich genutzten Gebieten. Die wichtigsten Strukturen sind noch im Relief sichtbar. Man unterscheidet lineare, gradlinige oder krummlinige Strukturen: murée oder Vorsprünge, die einen Höhenunterschied zwischen zwei Flächen und Böschungen markieren. Diese Begrenzungen ergänzen sich häufig, um vollständige - allseitig eingegrenzte - oder unvollständige - nur teilweise eingegrenzte - Parzellen zu bilden. Hinzu kommen die überaus zahlreichen hügelähnlichen, runden, länglichen oder viereckigen Steinhaufen. Manche sind in Reihen angeordnet und materialisieren Abgrenzungen. Bei anderen Strukturen handelt es sich um aufgestellte, in die murées integrierte oder isolierte Steine, die Gemeinsamkeiten mit Megalithen aufweisen (?). Einige Strukturen sind hohl, hierbei handelt es sich um Abbaugruben und Kalköfen.Zusätzlich zu den räumlichen Beobachtungen wurden einige Strukturen mit dem Metalldetektor untersucht: Die Dichte von eisenhaltigem Material, das Anhaltspunkte für die Datierung und die Funktionsbestimmung liefert, ermöglicht eine Eingrenzung der bewohnten und strukturierten Bereiche.Bei den zahlreichen Parzellen-Gruppen wurden bis heute drei Siedlungstypen unterschieden :- Hauptsächlich am Rand des Plateaus gelegene Siedlungsstrukturen aus vergänglichem Material, die von murées aus unbehauenen Steinen umgeben sind. Sie bilden Umfriedungen, deren Form unregelmäßig sein kann; bei manchen ist die Begrenzung nicht mehr erkennbar, und sie liegen in der Nähe einer Quelle oder eines Baches. Die durch die systematische Prospektion erhaltenen Indizien ergeben eine Datierung über das gesamte Latène und die ersten Jahrhunderte unserer Zeit. Sie sind sämtlich mit Karten und Detailzeichnungen dargestellt. Das Fundmaterial wurde von J.-P. Guillaumet untersucht.- Auf dem Plateau haben an den Steinhaufen erkennbare Steinhäuser gestanden; sie zeichnen sich durch Vertiefungen im Innenbereich aus, mitunter sind Architekturelemente erhalten. Die Grundrisse sind meistens geometrisch: eine parallelepipedische Einfriedung umgibt einen oder mehrere Schutthaufen. Die Ausgrabung der villa de la Pépinière hat erwiesen, dass sich unter diesen Schutthaufen Mauerreste befanden. Ihre ebene Lage und das Vorhandensein von Architekturelementen sind wahrscheinlich ein Hinweis darauf, dass es sich um gallo-römische Siedlungsbereiche handelt, die vielleicht mit dem Getreideanbau in Zusammenhang standen. Diese gemauerten Siedlungsstrukturen sind von fließendem Wasser weit entfernt (fast die Hälfte in über 3 km Entfernung und nur 4 in einer Entfernung von unter 500 m), jedoch können sie mit eigenen Wasserreserven (Teich, Brunnen) ausgestattet sein.Die Gruppen von viereckigen Steinhaufen mit zwei Niveaus an zwei bereits in frühgeschichtlicher Zeit besiedelten Orten (Minot und Busseaut) scheinen von Wohnstrukturen aus Trockensteinmauern zu stammen, in denen die Grabung von Ch. Peyre und die Prospektionen kaum Material zutage gebracht hat. Sie dürften zu einer frühmittelalterlichen Siedlung gehört haben.Die Siedlungsstrukturen sind in ein durch lineare Abgrenzungen strukturiertes Areal integriert, die im weiteren Sinn Parzellierungen entsprechen. Nur drei Ensembles bilden geschlossene und rasterförmig organisierte Parzellen. Eine Synthese ihrer Formen und Funktionen wird vorgeschlagen.Ergänzend wurden zwei Materialkategorien untersucht: J.-P. Thévenot studierte die mit dem Metalldetektor entdeckten Messerschneiden und L. Popovitch die gallischen und antiken Münzen
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