2 research outputs found
Prey choice, provisioning behaviour, and effects of early nutrition on nestling phenotype of titmice
[EN] It is generally assumed that blue and great tits (Cyanistes caeruleus, Parus major) compete for the same type of food (Lepidoptera larvae) during the breeding season and that the former have some advantage because they are usually earlier and can exploit small caterpillars that are often more abundant and are not consumed by great tits. However, it is not clear whether, when confronted with similar circumstances (e.g., nestling demand), blue and great tits show similar preferences for a particular caterpillar type. In this 2-y study, we compare the diet of both tit species in detail by controlling for hatching date and brood size. We also examine how the contribution of caterpillars and spiders to the diet is related to nestling development. A positive relationship was found between the percentage of spiders in the diet and nestling tarsus length in both species, reinforcing the idea that neonatal nutrition could have a strong influence on nestling phenotype (e.g., offspring size). Such a correlation may arise because spiders contain a high level of taurine, an essential nutrient in the early development of young, and/or this prey type contains more calcium than other food items, which may affect the rate of nestling bone mineralization. Blue tits fed their young double the number of tortricid larvae in comparison with great tits, whereas the latter showed a clear preference for noctuids and exploited, with a low frequency, a type of larvae not consumed by blue tits, hairy caterpillars (Lasiocampidae). Our results point to resource partitioning by these species in this forest ecosystem and contribute to a better understanding of feeding ecology of titmice, which is particularly timely in a global warming context [FR] Il est gĂ©nĂ©ralement admis que les mĂ©sanges bleues (Cyanistes caeruleus) et les mĂ©sanges charbonnières (Parus major) se font compĂ©tition pour le mĂŞme type de nourriture (larves de lĂ©pidoptères) durant la pĂ©riode de reproduction. Il est Ă©galement admis que les mĂ©sanges bleues possèdent un certain avantage, car elles se reproduisent plus tĂ´t et mangent de petites chenilles souvent plus abondantes qui ne sont pas consommĂ©es par les mĂ©sanges charbonnières. Cependant, il n'est pas clair si dans les mĂŞmes conditions (ex. de demande en nourriture des oisillons), les mĂ©sanges bleues et charbonnières prĂ©fèrent les mĂŞmes types de chenilles. Dans cette Ă©tude de 2 ans, nous avons comparĂ© en dĂ©tail les rĂ©gimes alimentaires des 2 espèces de mĂ©sanges en contrĂ´lant pour la date de ponte et la taille de la couvĂ©e. Nous avons aussi examinĂ© si les contributions des chenilles et des araignĂ©es au rĂ©gime alimentaire Ă©taient reliĂ©es au dĂ©veloppement des oisillons. Chez les 2 espèces, une relation positive a Ă©tĂ© trouvĂ©e entre le pourcentage d'araignĂ©es dans le rĂ©gime alimentaire et la longueur du tarse des oisillons renforçant ainsi l'idĂ©e que la nutrition nĂ©onatale peut avoir une grande influence sur le phĂ©notype des oisillons (ex. la taille des jeunes). Une telle corrĂ©lation peut rĂ©sulter du fait que les araignĂ©es ont un taux Ă©levĂ© de taurine, un nutriment essentiel au dĂ©veloppement prĂ©coce des jeunes, et/ou que ce type de proie contient plus de calcium que d'autres aliments ce qui peut influencer le taux de minĂ©ralisation des os chez les oisillons. Les mĂ©sanges bleues ont nourri leurs jeunes avec deux fois plus de larves de tortricidĂ©s que les mĂ©sanges charbonnières qui elles ont montrĂ© une nette prĂ©fĂ©rence pour les noctuidĂ©s. Ces dernières ont aussi consommĂ©, quoique peu frĂ©quemment, des livrĂ©es (Lasiocampidae), un type de larves boudĂ© par les mĂ©sanges bleues. Nos rĂ©sultats pointent vers une division des ressources entre ces espèces dans cet Ă©cosystème forestier et contribuent Ă une meilleure comprĂ©hension de l'Ă©cologie alimentaire des mĂ©sanges ce qui est particulièrement utile dans un contexte de rĂ©chauffement climatiqueV. GarcĂa-Navas was supported by a FPI predoctoral fellowship (Spanish Ministry of Science and Innovation (MICINN)-European Social Fund). This study was financed by the MICINN (grant reference: GCL2007-61395)Peer Reviewe