130 research outputs found

    Blood glucose, glucose balance and disease-specific survival after prostate cancer diagnosis in the Finnish Randomized Study of Screening for Prostate Cancer

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    Introduction: Diabetes mellitus has been linked with adverse prostate cancer (PCa) outcomes. However, role of hyperglycemia in PCa progression is unclear. We evaluated the link between hyperglycemia and PCa survival among Finnish PCa patients. Methods: The study cohort included 1,770 men with data on fasting glucose and diagnosed with PCa within the Finnish Randomized Study of Screening for PCa in 1995-2009. Additionally, 1,398 men had data on glycated haemoglobin (HbA1c). Information on fasting glucose and HbA1c measurements was obtained from the regional laboratory database. Antidiabetic medication use was obtained from the prescription database of the Social Insurance Institution (SII). Time-dependent Cox regression analysis was used to estimate hazard ratios (HRs) and 95% confidence intervals for PCa death among diabetic, glucose intolerant (IGT), and normoglycemic men. Results: During median follow-up of 9.9 years after the diagnosis, 182 men died from PCa. After adjustment for tumor stage, Gleason grade and PSA level at diagnosis, diabetic fasting glucose level after PCa diagnosis was associated with elevated risk of PCa death compared to normoglycemic men (HR 1.67 95% CI 1.18-2.36). The risk association was strongest among participants with localized cancer at diagnosis; HR 2.39, 95% CI 1.45-3.93. The risk elevation was observed for glucose measurements taken up to five years earlier. Diabetic glucose levels measured before the diagnosis were not associated with PCa death. Conclusion: Our study cohort suggests an increased risk of PCa death in men with diabetic fasting blood glucose levels, supporting the role of hyperglycemia as risk factor for PCa progression

    Legendre et la méthode des moindres carrés

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    La méthode du maximum de vraisemblance et celle des moindres carrés sont les outils de la théorie des erreurs ou de l'estimation, utilisés tous les jours dans toutes les sciences d'observation. L’exposé par Legendre en 1805 de la méthode des moindres carrés n'est pas probabiliste mais purement algébrique : il traite le problème algébrique de la détermination des quantités dans un système d'équations surdéterminé. Gauss démontrera en 1809 la loi normale (dite « loi de Gauss », ou « courbe en cloche ») en considérant que si une quantité a été obtenue par plusieurs observations, faites avec le même soin dans des circonstances semblables, la moyenne arithmétique des valeurs observées sera la valeur la plus probable de cette quantité. La synthèse entre l’approche de Legendre en 1805, mais surtout celles de Gauss et Laplace en 1809 et 1810, impose la loi normale comme loi quasi universelle. En effet, même si la distribution individuelle des erreurs ne suit pas une loi normale, celle des moyennes des erreurs suit sous certaines conditions (indépendance, lois identiques), une loi normale. Son usage se révèlera fondamental en analyse statistique

    La découverte des rayons X par Röntgen

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    Le texte de Röntgen (1895) sur la découverte des rayons X est intéressant sur le fond, par la nature du phénomène découvert, comme sur la forme, par la qualité de la démarche scientifique de caractérisation qui sous-tend la découverte. L’analyse de J.J. Samueli, que nous remercions d’avoir mis à disposition de BibNum l’original allemand de l’article de 1895 (et de l’avoir traduit lui-même !) nous apprend, notamment, le fonctionnement d’un tube de Crookes – dans lequel les rayons X ont été découverts – et l’explication actuelle de la génération des rayons X, par « rayonnement de freinage » notamment. Il reprend aussi, point par point, la façon dont Röntgen caractérise ces nouveaux rayons, à commencer par l’appellation de « rayons X » qu’il leur donne.Röntgen’s text (1895) on the discovery of X-rays is interesting both in terms of its content – the nature of the phenomenon he discovered – and the manner in which the text is presented, that is to say the quality of the scientific characterisation that underpins the discovery. This analysis by J. J. Samueli – whom we would like to thank for making the original German article of 1895 available on BibNum (and translating it from German himself!) – explains how a Crookes tube, the device in which X-rays were discovered, works. It also provides an up-to-date explanation of how X-rays are generated, in particular through “braking radiation”. The author also provides a step-by-step guide to how Röntgen characterises these new rays, starting with why he calls them “X-rays”

    Foucault et la mesure de la vitesse de la lumière dans l’eau et dans l’air

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    Cette expérience montre les facettes du talent de Foucault. Vulgarisateur, il nous rappelle les différentes expériences relatives à la vitesse de la lumière de Römer (1676) à Fizeau (1849). Physicien expérimental, il met au point avec l’horloger Bréguet un miroir tournant à 500 tours/s, qui permet de reconstruire une image grâce à laquelle on peut mesurer le temps de parcours de la lumière sur une distance de quelques mètres. Avec ce dispositif, il peut ainsi réaliser en 1850 « l’expérience cruciale » proposée par Arago en 1838 : en mesurant la vitesse de la lumière dans l’eau et dans l’air, Foucault se prononce pour la théorie ondulatoire de la lumière, contre la théorie corpusculaire. On sait que la mécanique quantique montrera dans les années 1920 que lumière comme matière ont les deux propriétés corpusculaire et ondulatoire (principe de complémentarité).This experiment conveys the facets of Foucault's talent. As a populariser, he reminded us of the different experiments relating to the speed of light, from Romer (1676) to Fizeau (1849). An experimental physicist, he developed with watchmaker Bréguet a mirror rotating at 500 turns/s, reconstructing an image through which the travel time of light can be measured over a distance of several metres. With this device was thus possible in 1850 "the crucial experiment" which Arago proposed in 1838: by measuring the speed of light in water and in air, Foucault was in favour of the wave theory of light, and against the corpuscular theory. It is known that quantum mechanics showed in the 1920s that light as matter has both particle and wave properties (the complementarity principle)

    La découverte des rayons X par Röntgen

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    Le texte de Röntgen (1895) sur la découverte des rayons X est intéressant sur le fond, par la nature du phénomène découvert, comme sur la forme, par la qualité de la démarche scientifique de caractérisation qui sous-tend la découverte. L’analyse de J.J. Samueli, que nous remercions d’avoir mis à disposition de BibNum l’original allemand de l’article de 1895 (et de l’avoir traduit lui-même !) nous apprend, notamment, le fonctionnement d’un tube de Crookes – dans lequel les rayons X ont été découverts – et l’explication actuelle de la génération des rayons X, par « rayonnement de freinage » notamment. Il reprend aussi, point par point, la façon dont Röntgen caractérise ces nouveaux rayons, à commencer par l’appellation de « rayons X » qu’il leur donne.Röntgen’s text (1895) on the discovery of X-rays is interesting both in terms of its content – the nature of the phenomenon he discovered – and the manner in which the text is presented, that is to say the quality of the scientific characterisation that underpins the discovery. This analysis by J. J. Samueli – whom we would like to thank for making the original German article of 1895 available on BibNum (and translating it from German himself!) – explains how a Crookes tube, the device in which X-rays were discovered, works. It also provides an up-to-date explanation of how X-rays are generated, in particular through “braking radiation”. The author also provides a step-by-step guide to how Röntgen characterises these new rays, starting with why he calls them “X-rays”

    L’acte de naissance de l’électromagnétisme

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    Œrsted décrit avec précision les différentes situations expérimentales de déviation de la boussole, dans le plan horizontal ou, moins connu, dans le plan vertical. Ampère expliquera ces expériences et montrera que magnétisme et électricité sont deux formes d’un même phénomène, susceptibles d’agir l’une sur l’autre : il fera notamment l’expérience inverse de l’aimant en mouvement créant un courant dans une bobine. Biot et Savart donnent, toujours en 1820, la loi régissant le déplacement de l’aiguille aimantée. C’est la naissance de l’électromagnétisme, avec ses innombrables applications, comme par exemple l’électro-aimant et la dynamo

    Euler en défense de Maupertuis à propos du principe de moindre action

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    Euler défend en 1753 la paternité de Maupertuis sur le principe de moindre action (énoncé par celui-ci en 1744), contre König qui prétend que c’est Leibniz qui l’a mentionné en premier dans une lettre de 1707 – Euler prétendant que cette lettre était apocryphe… Voltaire s’en mêle et raille Euler comme Maupertuis ! L’article d’Euler montre bien le type d’arguments que peuvent se livrer de tout temps des savants dans une querelle de paternité. Comme par exemple le sophisme prêté par Euler à König : « Le principe de Maupertuis est faux ; et d’ailleurs il est de Leibniz ». La lettre de Leibniz est considérée à présent comme authentique ; et Leibniz avait bien défini l’action et le principe de moindre action (au moins en optique). Il n’a pas développé mathématiquement cette intuition. Maupertuis non plus : mais il l’a énoncé dans sa plus grande généralité – dans une recherche d’universalité nouvelle en physique. Lagrange donnera quelques années plus tard, en 1760, une démonstration et une formalisation mathématique complètes de ce principe, qui se traduit en mécanique analytique par l’équation d’Euler-Lagrange. Ce principe variationnel (minimisation d’une intégrale) trouve son application dans de nombreux sujets de statique, de dynamique, d’optique ou d’électromagnétisme (courbe de la chaînette, courbe brachistochrone, trajet de réfraction de la lumière, mirages optiques, loi de Poisson en électrostatique, loi de Kirchhoff en électricité,…)

    L’entraînement partiel de l’éther et la relativité restreinte

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    Cet article de 1907 de Max von Laue fait le pont entre l’ancienne théorie de l’éther de Fresnel (1818) et la cinématique relativiste (1905). Dans un milieu d’indice de réfraction n en mouvement, la formule relativiste de composition des vitesses (entre la vitesse de la lumière et la vitesse du milieu réfringent) équivaut, en première approximation, à la formule classique d’addition de ces mêmes vitesses, tenant compte du « coefficient d’entraînement de l’éther » de Fresnel. Le lien est ainsi fait par Laue avec les expériences (valides !) du XIXe s., comme celle de Fizeau, permettant de sortir de l’impasse épistémologique d’une théorie caduque (l’éther de Fresnel) donnant pourtant des résultats corrects

    Temperature dependence of the triplet diffusion and quenching rates in films of an Ir(ppy)(3)-cored dendrimer

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    We study photoluminescence and triplet-triplet exciton annihilation in a neat film of a fac-tris(2-phenylpyridyl)iridium(III) [Ir(ppy)(3)]-cored dendrimer and in its blend with a 4,4(')-bis(N-carbazolyl)biphenyl host for the temperature range of 77-300 K. The nearest neighbor hopping rate of triplet excitons is found to increase by a factor of 2 with temperature between 150 and 300 K and is temperature independent at lower temperature. The intermolecular quenching rate follows the Arrhenius law with an activation energy of 7 meV, which can be explained by stronger dipole-dipole interactions with the donor molecule in the higher triplet substate. The results indicate that energy disorder has no significant effect on triplet transport and quenching in these materials
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