20 research outputs found
Coordination of Emergency Medical Services for a Major Road Traffic Accident on a Swiss Suburban Highway
Abstract : On 9th April 2008 at 2:14 p.m., on the highway between Lausanne and Vevey in western Switzerland, there was a 72-car pileup including five trucks that caused one death and injured 26 others. The relatively light toll was attributed to reduced vehicular speeds on account of foggy weather, together with the quick actions and effectiveness of the first responders and the excellent collaboration between the various rescue groups (medical rescue services, fire and police departments). For the first time, we used an innovative on-site medical command and control system, based on a binomial team. Two hours after the accident, the last of the injured had been evacuated and first aid on the site had ended. This article describes how the Emergency Medical Services from the State of Vaud, Switzerland, handled the situation and how the binomial team is structure
Do Sustainability Sovereign Ratings Help To Explain Countries' Default Risk?
International audienc
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International audienc
Urgences gériatriques pré-hospitalières: étude rétrospective des interventions des ambulances et des SMUR sur 5 ans
Introduction: Les personnes âgées de 65 ans ou plus représentent 15% de la population générale dans les pays occidentaux. Le vieillissement de cette population va accroître encore cette proportion pour atteindre 20% dès 2030. Les urgences gériatriques représentent environ 15% des admissions dans les services d'accueil et de traitement des urgences (SAU), mais peu de données pré-hospitalières existent.
Méthode: Etude rétrospective entre 2003 et 2007 des interventions des services d'urgences pré-hospitaliers (ambulances, SMUR) de notre région (env. 670'000 habitants) à partir des rapports de missions effectués pour chaque intervention par ces entités (n = 42'000). Extraction des données démographiques (âge, sexe), des lieux de prise en charge, des degrés de gravité (score NACA) et des catégories diagnostiques de la population âgée de 65 ans ou plus.
Résultats: Les urgences gériatriques représentent entre 40 et 50% des interventions pré-hospitalières totales (ambulances, SMUR). Ces chiffres sont encore entre 4 et 8% pour les sujets très âgés de 90 ans et plus. Le sexe ratio H : F est de 0,72 pour les interventions des ambulances, alors qu'il est de 1,03 pour celles des SMUR. Le lieu de prise en charge est le domicile dans près de 70% des cas. Près des ¾ des interventions sont bénignes (degrés de gravité NACA 0-3), avec plus de 92% des interventions relevant de problèmes de type maladies (et non d'accidents). Pour les cas pris en charge par les SMUR, près de 70% sont de nature cardio-vasculaires.
Discussion: La charge que représente les urgences gériatriques pour le secteur pré-hospitalier n'est pas négligeable et nécessite dès aujourd'hui une réflexion afin de dimensionner ce secteur aux exigences de ce type d'urgences pour le futur proche. Non seulement les moyens (personnel, véhicules, matériel) devront être proportionnés, mais aussi les particularités de la prise en charge, la formation spécifique et les aspects éthiques. Ce dernier aspect qui n'est pas des moindres et les limites de la prise en charge devront également être abordés. Conclusion: Les urgences gériatriques représentent près de la moitié des interventions des services pré-hospitaliers (ambulances, SMUR). Le vieillissement à venir de la population risque de mettre encore plus ces services sous «haute tension» et doit faire réfléchir ses acteurs et ses décideurs à s'adapter à cette évolution incontournable
L'arrêt cardio-respiratoire (ACR) au cabinet médical est-il une réalité et y a-t-il nécessité de s'équiper d'un défribillateur semi-automatique (DSA)?
Introduction: Cette étude a pour but de déterminer la fréquence de survenue de l'arrêt cardio-respiratoire (ACR) au cabinet médical qui constitue un élément de décision quant à la justification de la présence d'un défibrillateur semi-automatique (DSA) au cabinet médical.
Matériel et Méthode: Analyse rétrospective des fiches d'intervention pré-hospitalière des ambulances et des SMUR (Service Mobile d'Urgence et de Réanimation) du canton de Vaud (650'000 habitants) entre 2003 et 2006 qui relataient un ACR. Les variables suivantes ont été analysées: chronologie de l'intervention, mesures de réanimation cardio-pulmonaire (RCP) appliquées, diagnostic présumé, suivi à 48 heures.
Résultats: 17 ACR (9 _, 8 _) ont eu lieu dans les 1655 cabinets médicaux du canton de Vaud en 4 ans sur un total de 1753 ACR extrahospitaliers, soit 1% de ces derniers. Tous ont motivés une intervention simultanée d'une ambulance et d'un SMUR. L'âge moyen était de 70 ans. Le délai entre l'ACR et l'arrivée sur site d'un DSA était en moyenne de plus de 10 minutes (min-max: 4-25 minutes). Dans 13 cas évaluables, une RCP était en cours à l'arrivée des renforts, mais seulement 7 étaient qualifiées d'efficaces. Le rythme initial était une fibrillation ventriculaire (FV) dans 8 cas et ont tous reçu un choc électrique externe (CEE), dont 1 avant l'arrivée des secours administré dans un cabinet équipé d'un DSA. Le diagnostic était disponible pour 9 cas: 6 cardiopathies, 1 embolie pulmonaire massive, 1 choc anaphylactique et 1 tentamen médicamenteux. Le devenir de ces patients a été marqué par 6 décès sur site, 4 décès à l'admission à l'hôpital et 7 vivants à 48 heures. Les données ne permettent pas d'avoir un suivi ni à la sortie de l'hôpital ni ultérieurement.
Conclusions: Bien que la survenue d'un ACR soit très rare au cabinet médical, il mérite une anticipation particulière de la part du médecin. En effet, le délai d'arrivée des services d'urgences nécessite la mise en oeuvre immédiate de mesures par le médecin. En outre, comme professionnel de la santé, il se doit d'intégrer la chaîne de survie en procédant à une alarme précoce du 144 et initier des gestes de premier secours («Basic Life Support»). La présence d'un DSA pourrait être envisagée en fonction notamment de l'éloignement de secours professionnels équipés d'un DSA
Ambulances et SMUR en cas d'urgences vitales au cabinet médical: implications pour la formation et l'équipement du médecin de premier recours
Introduction: Tout praticien est confronté quotidiennement à des urgences. Parmi celles-ci, les urgences vitales peuvent avoir des conséquences majeures pour le patient et pour le praticien. Le but de cette analyse est de déterminer la fréquence de survenue des urgences vitales au cabinet médical qui motivent l'intervention d'une ambulance, avec ou sans médicalisation par un SMUR (Service Mobile d'Urgence et de Réanimation) et d'en évaluer des conséquences en terme de mise en place de procédures, d'équipements ainsi que de formations post-graduée ou continue spécifiques.
Matériel et méthode: Etude rétrospective des fiches d'intervention pré-hospitalière des services d'ambulances et des missions des SMUR du canton de Vaud (650'000 habitants) entre 2003 et 2006 pour les missions dont la prise en charge d'un patient a eu lieu dans le cadre d'un cabinet médical.
Résultats: Entre 2003 et 2006, 2'224 interventions avec ambulances ont eu lieu dans un des 1'655 cabinet médical vaudois (= 2,3% de l'ensemble des missions) et, dans >90% des cas, dans un délai de 20 minutes. Parmi les interventions, on relève les urgences suivantes (n =, % des interventions): cardio-vasculaires: 755 (= 33,9%), dont 17 arrêts cardio-respiratoires (ACR); respiratoires: 165 (= 7,4%); neurologiques: 138 (= 6,2%); psychiatriques: 129 (= 5,8%); traumatologiques: 475 (= 21,4%), dont 261 (= 54,9%) concernent les extrémités; diverses: 205 (= 9,5%); autres: 359 (= 16,1%). Sur ces interventions, 634 (= 28,5%) ont bénéficié d'une médicalisation par un SMUR, dont 440 (= 70% des missions SMUR au cabinet) pour des urgences cardio-vasculaires. Il y a eu 6 cas de décès au cabinet.
Discussion: Les urgences cardio-vasculaires au cabinet représentent un tiers des interventions faisant appel à une ambulance, mais plus des deux tiers des interventions nécessitant une médicalisation, soit plus que pour les autres sites d'interventions médicalisées dans la communauté (46%).
Conclusions: Les urgences vitales au cabinet médical ne sont pas négligeable, peuvent avoir des conséquences lourdes (ACR, décès) et perturber significativement son fonctionnement. Dès lors, une formation appropriée tant pour le médecin que pour son personnel, ainsi qu'un équipement adéquat (par ex. salle équipée avec défibrillateur, appareil d'aérosol, attelles pour les extrémités) devraient être encouragés et généralisés auprès du corps médical
Short-term outcomes of aortic valve neocuspidization for various aortic valve diseases
Objectives: Bioprosthetic valve deterioration remains a major limitation following aortic valve replacement. Favorable results have been reported with an autologous pericardium aortic valve neocuspidization.
Methods: Seventy patients (31 women and 39 men) (mean age, 62 ± 12 years) with aortic stenosis (n = 52 [74%]) or aortic regurgitation (n = 18 [26%]) underwent the aortic valve neocuspidization procedure. Thirty-four patients (49%) had a tricuspid valve, 35 (50%) had a bicuspid valve, and 1 (1%) had a monocuspid valve. European System for Cardiac Operative Risk Evaluation and Society of Thoracic Surgeons scores were, respectively, 2.2% ± 2% and 2.0% ± 1.8%. Four patients (6%) had active endocarditis and 2 (3%) had endocarditis sequelae. One patient (1%) had fibroelastoma. A combined procedure was performed in 33 patients (46%).
Results: The follow-up period was 24 ± 12 months. One patient (1%) died in hospital and 1 patient (1%) underwent conventional valve replacement for significant aortic regurgitation. Postoperative peak and mean pressure gradients were respectively 14 ± 5 and 8 ± 3 mm Hg. Aortic valve area was 2.5 ± 0.6 cm2. During follow-up, no patients died. Reintervention occurred in 2 patients (3%). At last follow-up, peak pressure gradient was 13 ± 7 mm Hg, mean pressure gradient was 7 ± 4 mm Hg, and aortic valve area was 2.3 ± 0.7 cm2. There was 1 recurrence of moderate aortic stenosis (1%). All patients were in New York Heart Association functional class I (90%) or II (10%). Freedom from major valve-related events was 92.1%, (98.5% for death, 95.2% for reintervention, and 95.2% for endocarditis).
Conclusions: In our experience, the midterm outcomes of the aortic valve neocuspidization procedure with autologous glutaraldehyde fixed pericardium were acceptable for survival, operative risk and valve-related complications, for our all-comer patient population with various aortic valve diseases.</p
Cleaning bath with surfactants and corrosion inhibitor for metal alloy parts.
A cleaning bath for alloy parts contg. aluminum, nickel, iron, titanium, and/or copper, comprises water, an anionic surfactant, a nonionic surfactant, a corrosion inhibitor suitable for forming, on each alloy part removed from the bath, a layer that limits the corrosion of these parts, and a pH agent suitable for limiting pH variations of the cleaning bath. The cleaning bath has a wt. concn. of anionic surfactant and of nonionic surfactants of less than 3%
Cardiac involvement in a patient with clinical and serological evidence of African tick-bite fever.
BACKGROUND: Myocarditis and pericarditis are rare complications of rickettsiosis, usually associated with Rickettsia rickettsii and R. conorii. African tick-bite fever (ATBF) is generally considered as a benign disease and no cases of myocardial involvement due to Rickettsia africae, the agent of ATBF, have yet been described. CASE PRESENTATION: The patient, that travelled in an endemic area, presented typical inoculation eschars, and a seroconversion against R. africae, was admitted for chest pains and increased cardiac enzymes in the context of an acute myocarditis. CONCLUSION: Our findings suggest that ATBF, that usually presents a benign course, may be complicated by an acute myocarditis