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    Le musĂ©e de l’Institut canadien de MontrĂ©al (1852-1882), un projet inachevĂ©

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    InstaurĂ© en 1852, le projet de musĂ©e de l’institut canadien de MontrĂ©al bĂ©nĂ©ficie de prĂ©sents (moulages de sculptures) faits par les musĂ©es impĂ©riaux de France et le prince NapolĂ©on (estampes), ainsi que de spĂ©cimens de sciences naturelles venus du Canada et de pays Ă©trangers. Ajoutons des piĂšces de numismatique et des souvenirs historiques et le profil hĂ©tĂ©roclite de cette collection se dessine. Son objectif : servir « les idĂ©es de progrĂšs et de liberté » qui Ă©taient au cƓur de la mission de l’institut canadien. L’histoire de ce musĂ©e (1852-1882) est relatĂ©e Ă  travers les efforts et la pensĂ©e des figures de deux de ses dĂ©fenseurs les plus Ă©nergiques : Joseph-Guillaume Barthe et Gonzalve Doutre. elle est prĂ©sentĂ©e comme emblĂ©matique de la pratique de la musĂ©ologie au QuĂ©bec au XIXe siĂšcle.Established in 1852, the museum project of Montreal’s Institut canadien received presents from French imperial museums (mouldings and sculptures) and Prince Napoleon (prints) in addition to natural science specimens from Canada and some foreign countries. The ill-assorted profile of this collection becomes clear with the addition of numismatics and historical mementos. The museum’s objective was to serve “ideas of progress and liberty” at the very heart of the Institut canadien’s mission. The history of the museum (1852-1882) is told through the thought and efforts of two of its most energetic supporters: Joseph-Guillaume Barthe and Gonzalve Doutre. This episode in history may be seen as emblematic of museological practice in nineteenth-century Quebec

    La collection comme temps de la Nation : Les premiÚres acquisitions du Musée de la province de Québec en 1920

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    En 1920, le secrĂ©taire de la province de QuĂ©bec, Athanase David, met sur pied un jury aïŹn d’acquĂ©rir des Ɠuvres d’art en vue de constituer une collection pour un futur musĂ©e de la province. Les Ɠuvres sont choisies parmi celles prĂ©sentĂ©es Ă  l’exposition annuelle du printemps de l’Art Association of Montreal et Ă  l’exposition d’automne de l’AcadĂ©mie royale des arts du Canada. Le comitĂ© de sĂ©lection est formĂ© de reprĂ©sentants de la communautĂ© intellectuelle et artistique de MontrĂ©al. Édouard Montpetit, J.-Omer Marchand, Edmond Dyonnet, William Hope et Robert Lindsay constituent un premier groupe auquel se joint le peintre Joseph-Charles FranchĂšre en novembre 1920. Les Ɠuvres de neuf artistes sont sĂ©lectionnĂ©es qui oïŹ€rent un Ă©ventail de la communautĂ© artistique montrĂ©alaise tant francophone qu’anglophone. Ses ïŹgures dominantes et ses jeunes membres s’y retrouvent. Les Ɠuvres de William Brymner, Maurice Cullen, Suzor-CotĂ©, J. M. Barnsley cĂŽtoient celles d’Albert H. Robinson, Herbert Raine, Alice des Clayes, John Y. Johnstone et Clarence Gagnon.Dix Ɠuvres sont retenues (8 tableaux et 2 estampes) qui oïŹ€rent un survol de la production contemporaine. La facture des Ɠuvres met de l’avant une esthĂ©tique postimpressionniste qui combine une palette claire Ă  des eïŹ€ets proprement picturaux. Les sujets s’inspirent du paysage quĂ©bĂ©cois de plusieurs rĂ©gions (CĂŽtede-BeauprĂ©, Portneuf, Arthabaska, Laurentides) et de vues de QuĂ©bec et de MontrĂ©al. Il en rĂ©sulte le portrait d’une pratique variĂ©e et moderne. Qui plus est, ces Ɠuvres font rĂ©fĂ©rence Ă  une temporalitĂ© longue (traces du passĂ© en milieu rural), mais actualisĂ©e par la technique et l’intĂ©rĂȘt pour des eïŹ€ets atmosphĂ©riques qui introduisent le temps prĂ©sent dans son rythme saisonnier et quotidien. Ainsi, cette premiĂšre sĂ©lection d’Ɠuvres pour la collection nationale oïŹ€rait un raccourci de la production picturale contemporaine qui tenait compte Ă  la fois des origines du QuĂ©bec mais aussi de la complexitĂ© de sa reprĂ©sentation actuelle.In 1920, the Secretary of the province of Quebec, Athanase David, did set up a panel to acquire works of art in order to establish a collection for a future provincial museum (MusĂ©e de la province). The works were chosen from among those presented at the Annual Spring Exhibition of the Art Association of Montreal (AAM) and the Fall Exhibition of the Royal Canadian Academy of Arts (RCA).The selection committee was formed of representatives of the intellectual and artistic community of Montreal. Édouard Montpetit, J.-Omer Marchand, Edmond Dyonnet, William Hope and Robert Lindsay as a ïŹrst group were joined by the painter Joseph-Charles FranchĂšre in November 1920. The works of nine artists were selected that oïŹ€ered a range of the Montreal artistic community (French and English-speaking). Its dominant ïŹgure and its younger members were part of it. Thus the works of William Brymner, Maurice Cullen, Suzor-CotĂ©, J. M. Barnsley were found alongside those of Albert H. Robinson, Herbert Raine, Alice des Clayes, John Y. Johnstone and Clarence Gagnon.Ten works were selected (8 paintings and 2 prints) that provided an overview of the contemporary production. The style of the works put forward a postimpressionist aesthetics that combines a clear palette with pictorial eïŹ€ects. The subjects were inspired by the landscape in several regions of Quebec (CĂŽte-de-BeauprĂ©, Portneuf, Arthabaska Laurentians) as well as views of the cities of Quebec and Montreal.The result is a portrait of a diverse and modern art practice. Moreover, these works refer to a long period of time (with its traces of the rural past), but updated by pictorial techniques and an interest in atmospheric eïŹ€ects that introduce cyclical and recent time (seasons and light eïŹ€ects according to time of the day). Thus, the ïŹrst selection of works for the Quebec national collection oïŹ€ered a shortcut to the contemporary pictorial production that reïŹ‚ected both the origins of Que-bec but also the complexity of its current representation

    Gilles Corbeil (1920-1986), un ‘passeur’ tranquille

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    Le nom de Gilles Corbeil (1920-1986) est surtout connu par la galerie qu’il a dirigĂ©e pendant plus de quinze ans (1969-1985) ainsi que par la Fondation Émile-Nelligan, mise sur pied en 1979. Ces activitĂ©s qui datent de la derniĂšre pĂ©riode de sa vie occultent cependant une personnalitĂ© active dans le milieu du thĂ©Ăątre et de la musique, avant son implication dans le milieu des arts plastiques.Fils de l’homme d’affaires Émile Corbeil, Gilles Corbeil a grandi dans un milieu bourgeois. Sa mĂšre, Gertrude Nelligan, sƓur du poĂšte Émile Nelligan, dĂ©cĂšde alors qu’il n’a que cinq ans. il est initiĂ© au piano par sa sƓur Juliette et il dĂ©montre un intĂ©rĂȘt pour la littĂ©rature pendant ses Ă©tudes classiques au collĂšge de Saint-Laurent. en 1937, il joint les Compagnons de Saint-Laurent, la troupe de thĂ©Ăątre spĂ©cialisĂ©e dans le rĂ©pertoire chrĂ©tien avant de se consacrer aux auteurs classiques. entre 1947 et 1949, il se rend Ă  Paris oĂč il Ă©tudie avec Nadia Boulanger. De retour Ă  MontrĂ©al, il s’implique activement dans le milieu de la peinture. Paul-Émile Borduas devient son mentor. il organise des expositions au LycĂ©e Pierre Corneille oĂč il enseigne, devient Ă©diteur de la revue Arts et pensĂ©e et prĂ©pare l’exposition Espace 55 au MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al, en plus de dĂ©velopper sa propre pratique. il affirme ses convictions souverainistes et joint le Rassemblement pour l’indĂ©pendance nationale en 1961.Gilles Corbeil se dĂ©finit comme un amateur et un dilettante, davantage intĂ©ressĂ© par la diffusion que par la collection des Ɠuvres d’art. en plus des rentes qu’il touche de son hĂ©ritage, il gagne un appoint en mettant Ă  profit ses connaissances pour s’adonner au commerce de l’art dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1950. L’ouverture de la galerie Gilles Corbeil lui permet d’afficher son intĂ©rĂȘt pour la peinture telle qu’elle s’est dĂ©veloppĂ©e dans la foulĂ©e du post-automatisme. il dĂ©fend l’abstraction lyrique en prĂ©sentant des artistes d’origine Ă©trangĂšre aussi bien que quĂ©bĂ©cois. Par son implication dans plusieurs secteurs de l’art contemporain au QuĂ©bec, pendant prĂšs de cinquante ans, Gilles Corbeil accompagne le changement des mentalitĂ©s qui favorise la rĂ©alisation de la RĂ©volution tranquille.The name Gilles Corbeil (1920-1986) is known mainly because of the art gallery that he managed for over fifteen years (1969-1985) and by the emile Nelligan Foundation set up in 1979. However, these activities of the latter period of his life eclipse his earlier involvement in theatre and music well before he became active in the visual arts.Son of businessman Émile Corbeil, Gilles grew up in a bourgeois setting. His mother, Gertrude Nelligan, sister of the poet emile Nelligan, died when he was only five years old. His sister Juliette introduced him to the piano and he developed an interest in literature during his classical studies at Saint-Laurent College. in 1937, he joined the Compagnons de Saint-Laurent, a drama company specialized in the Christian repertoire, after which he began his study of the classical authors. From 1947 to 1949, he studied in Paris with Nadia Boulanger. Back in MontrĂ©al, he became actively involved in painting ; Paul-Émile Borduas became his mentor. in addition to developing his own practice, he organized expositions at the LycĂ©e Pierre Corneille where he also taught, became the editor of the journal Arts et pensĂ©e and prepared the exposition Espace 55 at the MontrĂ©al Museum of Fine Arts. He asserted his political convictions and joined the Rassemblement pour l’indĂ©pendance nationale in 1961.Gilles Corbeil defined himself as a dilettante and an amateur and was more interested in the circulation than the collection of works of art. in addition to the income from his inheritance, he put his knowledge of the art world to profit and developed his own commercial practice in the early 1950s. The opening of the Galerie Gilles Corbeil allowed him to display his interest in painting as it developed in the stride of post-automatism. He defended lyrical abstraction by presenting the work of both foreign and QuĂ©bĂ©cois artists. Through his involvement in several sectors of contemporary art in QuĂ©bec for nearly fifty years, Gilles Corbeil accompanied the change in the way people think that brought on the Quiet Revolution

    Le séjour montréalais du graveur français Rodolphe Bresdin, 1873-1877

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    Rodolphe Bresdin (1822-1885) est une ïŹgure connue et apprĂ©ciĂ©e de la gravure en France. Ses Ɠuvres au style dĂ©taillĂ© le place au conïŹ‚uent de plusieurs courants de la pensĂ©e esthĂ©tique en Europe au XIXe siĂšcle. Proche du milieu littĂ©raire, il incarne la ïŹgure de l’artiste bohĂšme, tel que l’a dĂ©peint ChampïŹ‚eury dans sa nouvelle Chien-Caillou (1845), appellation qui devint son pseudonyme.La carriĂšre de Bresdin est marquĂ©e par l’itinĂ©rance. Dans son dĂ©sir de trouver un environnement stable et peu coĂ»teux pour vivre et crĂ©er l’amĂšne Ă  Ă©migrer au Canada en 1873. Cet aspect de sa carriĂšre a intĂ©ressĂ© les nombreux chercheurs europĂ©ens et amĂ©ricains qui l’ont Ă©tudiĂ©, mais l’accĂšs aux sources rendait leur travail diïŹƒcile.Un article paru dans La Presse le 28 octobre 1905 fournit des indices qui permettent de reconstituer quelques-uns des jalons du sĂ©jour de l’artiste et de sa famille (il avait 6 enfants) Ă  MontrĂ©al. J’ai pu ainsi retracer une partie du rĂ©seau dans lequel Bresdin s’est insĂ©rĂ©, principalement d’autres nĂ©o-canadiens d’origine française et identiïŹer quelques nouvelles Ɠuvres. Des aspects jusqu’alors inĂ©dits de son travail prennent forme, alors qu’on le voit s’intĂ©resser Ă  la caricature et Ă  la gravure sur bois. Bresdin s’adonne Ă©galement Ă  l’enseignement tout en acceptant une commande pour les sulpiciens. DĂ©couragĂ© par le manque de travail il retourne Ă  Paris au printemps de 1877.Rodolphe Bresdin (1822-1885) is a celebrated ïŹgure in the world of French printmaking. His highly detailed works place him at the conïŹ‚uence of several aesthetic trends that prevailed in 19th-century Europe. Friendly with a number of writers, he served as the model for the bohemian artist portrayed by ChampïŹ‚eury in his story Chien-Caillou (1845), whose title became the printmaker’s nickname.Bresdin moved around constantly, and in 1873 his search for a stable, economical place to live prompted him to emigrate to Canada. Numerous European and American scholars of his work have been interested in this period of his career, but their research has been hampered by their restricted access to sources. An article that appeared in La Presse on October 28, 1905, provides evidence that allows us to reconstruct certain features of the Montreal sojourn of the artist and his family (he had six children). I have been able to trace several members of the circle in which Bresdin moved, which consisted mainly of other neo-Canadians of French origin, and to identify some new works. We learn that he made his ïŹrst caricatures and woodcuts during this period. He also taught, and won a commission from the Sulpicians. Discouraged by a lack of work, however, he returned to Paris in the spring of 1877

    L’atelier-musĂ©e, paradoxe de l’expĂ©rience totale de l’oeuvre d’art

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    L’oeuvre contemporaine reprend et intĂšgre plusieurs des effets et des affects qui se produisent Ă  la jonction de deux lieux principaux, l’espace de crĂ©ation et celui de diffusion, l’atelier et le musĂ©e. Cette stratĂ©gie n’est cependant pas nouvelle, et depuis le 19e siĂšcle plusieurs artistes ont choisi de « musĂ©ifier » leur atelier. La contrainte du musĂ©e permet-elle de prĂ©server et de transmettre l’essentiel de la dĂ©marche de crĂ©ation et sa portĂ©e polysensorielle? Les conditions de l’atelier : espace et lumiĂšre, les qualitĂ©s tactiles et olfactives des matĂ©riaux et l’environnement des oeuvres qui subsistent peuvent-ils fournir au spectateur qui s’y engage une expĂ©rience diffĂ©rente de celle du musĂ©e, la rencontre avec une dĂ©marche artistique? Quatre types de musĂ©e-atelier (dĂ©cor, galerie, inventaire, processus), dĂ©finissent diffĂ©rents apprentissages qui plongent le visiteur dans une saisie plus complĂšte de l’oeuvre perçue dans son lieu mĂȘme.The contemporary artwork reworks and integrates several of the effects and affects produced at the intersection of two significant sites: the creative space and the gallery space, the studio and the museum. The strategy is not new; since the 19th century various artists have chosen to “museumize” their studio. Do museum constraints permit the preservation and transmission of a creative approach’s essence, its polysensorial impact? Can the conditions that prevail in the studio — the space, the light, the tactile and olfactory qualities of materials, the environment created by the works it contains — offer spectators who venture within a different experience from the one provided by a museum? A veritable encounter with an artistic vision? Four types of studio-museum (decor, gallery, storage, process) define different learning structures that plunge the visitor into a more complete apprehension of the work in situ.La obra contemporĂĄnea retoma e integra varios efectos y afectos que se producen en la confluencia de dos lugares principales, el espacio de la creaciĂłn y el de la difusiĂłn, el taller y el museo. No obstante, esta estrategia no es nueva, desde el siglo 19e varios artistas han decidido “museificar” su taller. ÂżLa rigidez del museo permite preservar y transmitir lo esencial de la tentativa creativa y de su alcance polisensorial? ÂżLas condiciones del taller: espacio y luz, las cualidades tĂĄctiles y olfativas de los materiales y del ambiente de las obras que subsisten pueden ofrecer al espectador que se entabla en una experiencia diferente a la de un museo, el encuentro con una exploraciĂłn artĂ­stica? Cuatro tipos de museo-taller (decorado, galerĂ­a, inventario, proceso) definen diferentes aprendizajes que sumergen al visitante en una compenetraciĂłn mĂĄs plena de la obra percibida en su propio sitio

    Les artistes français au Canada et au Québec

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    La prĂ©sence de prĂšs de cinquante artistes français au Canada entre 1870 et 1914 pose encore beaucoup de questions. Les raisons de leur sĂ©jour, leur mode de recrutement, leur milieu d’intĂ©gration ne sont pas toujours connus. Deux moments migratoires se dessinent, le premier vers le QuĂ©bec au cours des annĂ©es 1870 et le second dans les Prairies au cours des annĂ©es 1880 et 1890. On remarque qu’ils sont actifs dans diffĂ©rents secteurs : enseignement, illustration, dĂ©coration, photographie, gravure et peinture. C’est l’étude cumulative des diffĂ©rents parcours qui permettra de mieux connaĂźtre la participation des artistes français Ă  l’art au Canada Ă  cette Ă©poque.More than fifty French artists lived or resided in Canada between 1870 and 1914. Little is still known about them or their reasons for coming to Canada. Were they recruited or invited to stay ? Two migration movements are visible. The first one took place in the 1870s with artists travelling to Quebec. The second group of French artists travelled to the Prairies in the 1880s and 1890s. Many found jobs as art teacher, illustrator, decorator, photograph, engraver or painter. What do we know about them and about their contribution to Canadian artistic movements once in Canada

    L’histoire de l’art au Canada : dĂ©veloppement d’une pratique

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    Dans une lettre adressĂ©e Ă  Albert C. Barnes du 11 avril 1929, Walter Abell Ă©crit : « comprendre comment le dĂ©veloppement esthĂ©tique peut ĂȘtre entrepris dans un lieu comme celui-ci, pour adapter l’enseignement traditionnel aux possibilitĂ©s et aux besoins locaux, constitue une tĂąche des plus intĂ©ressantes. Je pense que ce travail m’apportera beaucoup et m’offrira plus de libertĂ© dans l’expĂ©rimentation que je n’en aurais eu dans un dĂ©partement d’art de la plupart des universitĂ©s ». L’enthousiasm..

    Lacrimae de Suzelle Levasseur : La force paradoxale des larmes

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    Tubulin binding cofactor C (TBCC) suppresses tumor growth and enhances chemosensitivity in human breast cancer cells

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Microtubules are considered major therapeutic targets in patients with breast cancer. In spite of their essential role in biological functions including cell motility, cell division and intracellular transport, microtubules have not yet been considered as critical actors influencing tumor cell aggressivity. To evaluate the impact of microtubule mass and dynamics on the phenotype and sensitivity of breast cancer cells, we have targeted tubulin binding cofactor C (TBCC), a crucial protein for the proper folding of α and ÎČ tubulins into polymerization-competent tubulin heterodimers.</p> <p>Methods</p> <p>We developed variants of human breast cancer cells with increased content of TBCC. Analysis of proliferation, cell cycle distribution and mitotic durations were assayed to investigate the influence of TBCC on the cell phenotype. <it>In vivo </it>growth of tumors was monitored in mice xenografted with breast cancer cells. The microtubule dynamics and the different fractions of tubulins were studied by time-lapse microscopy and lysate fractionation, respectively. <it>In vitro </it>sensitivity to antimicrotubule agents was studied by flow cytometry. <it>In vivo </it>chemosensitivity was assayed by treatment of mice implanted with tumor cells.</p> <p>Results</p> <p>TBCC overexpression influenced tubulin fraction distribution, with higher content of nonpolymerizable tubulins and lower content of polymerizable dimers and microtubules. Microtubule dynamicity was reduced in cells overexpressing TBCC. Cell cycle distribution was altered in cells containing larger amounts of TBCC with higher percentage of cells in G2-M phase and lower percentage in S-phase, along with slower passage into mitosis. While increased content of TBCC had little effect on cell proliferation <it>in vitro</it>, we observed a significant delay in tumor growth with respect to controls when TBCC overexpressing cells were implanted as xenografts <it>in vivo</it>. TBCC overexpressing variants displayed enhanced sensitivity to antimicrotubule agents both <it>in vitro </it>and in xenografts.</p> <p>Conclusion</p> <p>These results underline the essential role of fine tuned regulation of tubulin content in tumor cells and the major impact of dysregulation of tubulin dimer content on tumor cell phenotype and response to chemotherapy. A better understanding of how the microtubule cytoskeleton is dysregulated in cancer cells would greatly contribute to a better understanding of tumor cell biology and characterisation of resistant phenotypes.</p

    Des entreprises qui collectionnent


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