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    Le cycle annuel d’activité de Coronella austriaca laur

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    Notes sur la biologie de Vipera aspis L. dans les Pyrénées

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    Le cycle annuel de Vipera aspis a été étudié, dans les Pyrénées centrales, entre 1 500 et 2 300 m d’altitude. Dans l’étage subalpin, le plus fréquenté par les Vipères, la répartition locale est déter minée par deux facteurs essentiels : l’exposition permettant une insolation optimale, et le biotope, généralement constitué par une zone d’éboulis fixé à petites touffes de végétation. Aux environs de 1 800 m, la période active s’étend, en moyenne, sur 6 mois 1/2 chez les mâles et 5 mois 1/2 chez les femelles. Quelques mâles apparaissent dès la mi-mars, mais la majorité surtout dans la deuxième quinzaine d’avril. Les premières sorties des femelles ont lieu en fin d’avril ou début de mai, et les accouplements commencent aussitôt. L’hivernage, au contraire, commence plus tôt chez les mâles (fin septembre) que chez les femelles (début octobre), et il ne semble pas exister de période d’accouplement en automne. La survie des Vipères en montagne n’est possible qu’en raison de l’intensité et de la fréquence de l’insolation qui leur permet d’assurer leur thermorégulation écologique suivant le même mode qu’en plaine. Toutefois, la période d’alimentation se réduit à 4 mois environ, chez les deux sexes, et le nombre des mues semble limité à 3. L’échelle thermique d’activité et, en particulier, l’opti mum de « basking period » (27 à 29°) laisse supposer qu’il n’y a pas d’adaptation spéciale, sur ce plan, chez les Vipères de mon tagne.The annual cycle of Vipera aspis was studied in the central Pyrenees at an altitude of 1500 to 2300 m. At sub-alpine altitudes, the local distribution of vipers is mainly concentrated in « sunny » areas where there are vegetation tufts on scree. At 1800 m the duration of the period of activity is about 6 \ months for males and 5 \ months for females. The majority of males appear during the second part of April, though some may appear as early as mid-March. Mating occurs on the appearance of females in late April-early May. The wintering period starts earlier for males (late September) than for females (early October). There is appa rently no mating period in the autumn. The survival of vipers in mountains is dependent on the inten sity and frequency of sunshine allowing a similar thermo-regula tion to that which occurs in lowlands. For both sexes the duration of the period of ingestion is 4 months. Molting occurs only three times. Consideration of the temperature range for activity and particularly the basking optimum (27-29° C), makes it unlikely that these vipers have any special thermo-regulatory adaptations to montane conditions

    Cycle annuel d’activité et reproduction de la Couleuvre vipérine

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    L’étude du cycle annuel d’activité et de la reproduction chez Natrix maura repose, d’une part sur les manuscrits de Rollinat (1891-1931) et nos propres observations dans la nature, d’autre part sur l’examen histologique de 75 mâles et 57 femelles, en majorité adultes, autopsiés aux différentes époques de l’année. Les spécimens proviennent soit du centre de la France (Rollinat), soit de l’ouest de ce pays, entre Nantes et La Rochelle (Duguy et Saint Girons). Les premières sorties des mâles ont lieu au début de mars, celles des femelles un peu plus tard, vers le milieu du mois. A partir de cette date, commence la période d’accouplement vernale qui dure jusqu’en mai, mais est surtout intense durant la première quinzaine d’avril. Pendant toute la belle saison, les activités de la Couleuvre vipérine sont principalement d’ordre alimentaire : recherche et capture des proies, le plus souvent dans l’eau, puis digestion à des emplacements suffisamment chauds. Le régime est composé principalement de Poissons et de Têtards et, occasionnellement, d’Amphibiens adultes. Il existe une deuxième période d’accouplement en automne, du 10 septembre au 15 octobre environ, mais l’activité sexuelle est beaucoup moins forte qu’au printemps. Les dernières sorties ont lieu la deuxième quinzaine d’octobre, un peu plus tôt chez les femelles que chez les mâles. L’hivernage dure au moins quatre mois, un peu plus long temps (quatre mois et demi, voire cinq mois) chez les femelles, ou lorsque les conditions climatiques sont défavorables à la fin d’octobre ou au début de mars. Le cycle sexuel des mâles est caractérisé, comme chez les Colubridae des régions tempérées, par une spermatogenèse estivale, de type prénuptial. La multiplication des spermatogonies commence à la fin de mars, les spermatocytes de premier ordre sont abondants de la fin d’avril à la mi-juin et les premiers spermatozoïdes apparaissent au début de juillet ; la spermiogenèse dure jusqu’en août. Il semble exister une deuxième poussée spermatocytogénétique, peu intense, en juillet-août, suivie d’une nouvelle spermiogenèse, partiellement abortive, en septembre-octobre. Les spermatozoïdes sont stockés durant l’hiver dans les canaux déférents. En fait, les tubes séminifères de Natrix maura ne sont jamais au repos complet ; toutefois, l’activité spermatogénétique n’est vraiment intense que pendant une courte période, de juin à août. Le segment sexuel du rein est hypertrophié pendant presque toute l’année, mais présente un stade de nette involution en juillet et au début d’août. La vitellogenèse des femelles est principalement vernale et s’effectue, pour la plus grande part, durant le mois de mai. L’ovulation a lieu au cours de la première quinzaine de juin, la ponte un mois plus tard en moyenne. L’oviducte (épithélium du tube vaginal, glandes utérines, épithélium muqueux et réceptacles séminaux de la trompe) est au repos ou modérément développé pendant la plus grande partie de l’année et s’hypertrophie de façon spectaculaire en mai ou au début de juin. L’involution de l’oviducte est rapide au début de la gestation et se poursuit progressivement jusqu’après la ponte. Il convient d’insister sur le fait que l’oviducte peut se trouver à des stades de stimulation assez différents, au début du printemps et à l’automne, chez des femelles dont le comportement sexuel est, par ailleurs, identique, L’éclosion des jeunes a lieu, le plus souvent au début de septembre, mais la durée de l’incubation est très variable et le développement embryonnaire peut n’être pas terminé en novembre. A l’éclosion, les jeunes mesurent de 15 à 17 cm et ils grandissent un peu avant l’entrée en hivernage. La taille des mâles est approximativement de 25 cm à 1 an, 34 cm à 2 ans et 39 cm à 3 ans. A ce moment, ils atteignent leur maturité sexuelle mais, dès l’année précédente, on pouvait observer une première poussée spermatogénétique, tardive et presque complètement abortive. La croissance des femelles est un peu plus rapide que celle des mâles et, à 3 ans, elles mesurent au moins 42 à 45 cm. Chez les adultes, il existe un net dimorphisme sexuel de la taille, au profit des femelles. Le premier accouplement a lieu au plus tôt à 3 ans, peut-être seulement à 3 ans et demi ou même à 4 ans chez certaines femelles. Dans la plupart des cas, les femelles ne Se reproduisent pas avant 4 ou 5 ans, voire 6 ans. Le nombre moyen d’œufs par ponte est de 7,3 (4 à 16) et, dans l’ensemble, il est d’autant plus élevé que la Couleuvre est plus grande. La fécondité varie donc selon la croissance des individus

    Morphological characterization of the blood cells in the endangered Sicilian endemic pond turtle,Emys trinacris(Testudines: Emydidae)

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    In this study, measurements of morphological parameters, sizes and frequencies of peripheral blood cells (erythrocytes, leukocytes, thrombocytes) on blood smear preparation devices stained with May-GrĂĽnwald stain were evaluated for both sexes in 20 Emys trinacris (Testudines: Emydidae) specimens. Erythrocytes were higher in male than in female specimens. The leukocyte of E. trinacris contains eosinophil, basophil, monocyte, heterophil and lymphocyte. The eosinophil was higher in males than in females whereas lymphocytes were higher in females than in males. The erythrocyte morphological parameters (EL [erythrocyte length], EW [erythrocyte width], L/W [length/width], ES [erythrocyte size]) were compared with the same data from Emys orbicularis s.l, and from species belonging to other chelonian genera. The erythrocyte size did not vary within the studied Palearctic Emys taxa, whereas it proved to differ from that observed in other chelonians

    Reappraisal of Vipera aspis Venom Neurotoxicity

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    BACKGROUND: The variation of venom composition with geography is an important aspect of intraspecific variability in the Vipera genus, although causes of this variability remain unclear. The diversity of snake venom is important both for our understanding of venomous snake evolution and for the preparation of relevant antivenoms to treat envenomations. A geographic intraspecific variation in snake venom composition was recently reported for Vipera aspis aspis venom in France. Since 1992, cases of human envenomation after Vipera aspis aspis bites in south-east France involving unexpected neurological signs were regularly reported. The presence of genes encoding PLA(2) neurotoxins in the Vaa snake genome led us to investigate any neurological symptom associated with snake bites in other regions of France and in neighboring countries. In parallel, we used several approaches to characterize the venom PLA(2) composition of the snakes captured in the same areas. [br/] METHODOLOGY/PRINCIPAL FINDINGS: We conducted an epidemiological survey of snake bites in various regions of France. In parallel, we carried out the analysis of the genes and the transcripts encoding venom PLA(2)s. We used SELDI technology to study the diversity of PLA(2) in various venom samples. Neurological signs (mainly cranial nerve disturbances) were reported after snake bites in three regions of France: Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées and Provence-Alpes-Côte d'Azur. Genomes of Vipera aspis snakes from south-east France were shown to contain ammodytoxin isoforms never described in the genome of Vipera aspis from other French regions. Surprisingly, transcripts encoding venom neurotoxic PLA(2)s were found in snakes of Massif Central region. Accordingly, SELDI analysis of PLA(2) venom composition confirmed the existence of population of neurotoxic Vipera aspis snakes in the west part of the Massif Central mountains. [br/] CONCLUSIONS/SIGNIFICANCE: The association of epidemiological studies to genetic, biochemical and immunochemical analyses of snake venoms allowed a good evaluation of the potential neurotoxicity of snake bites. A correlation was found between the expression of neurological symptoms in humans and the intensity of the cross-reaction of venoms with anti-ammodytoxin antibodies, which is correlated with the level of neurotoxin (vaspin and/or ammodytoxin) expression in the venom. The origin of the two recently identified neurotoxic snake populations is discussed according to venom PLA(2) genome and transcriptome data

    From sea monsters to charismatic megafauna: changes in perception and use of large marine animals

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    Marine megafauna has always elicited contrasting feelings. In the past, large marine animals were often depicted as fantastic mythological creatures and dangerous monsters, while also arousing human curiosity. Marine megafauna has been a valuable resource to exploit, leading to the collapse of populations and local extinctions. In addition, some species have been perceived as competitors of fishers for marine resources and were often actively culled. Since the 1970s, there has been a change in the perception and use of megafauna. The growth of marine tourism, increasingly oriented towards the observation of wildlife, has driven a shift from extractive to non-extractive use, supporting the conservation of at least some species of marine megafauna. In this paper, we review and compare the changes in the perception and use of three megafaunal groups, cetaceans, elasmobranchs and groupers, with a special focus on European cultures. We highlight the main drivers and the timing of these changes, compare different taxonomic groups and species, and highlight the implications for management and conservation. One of the main drivers of the shift in perception, shared by all the three groups of megafauna, has been a general increase in curiosity towards wildlife, stimulated inter alia by documentaries (from the early 1970s onwards), and also promoted by easy access to scuba diving. At the same time, environmental campaigns have been developed to raise public awareness regarding marine wildlife, especially cetaceans, a process greatly facilitated by the rise of Internet and the World Wide Web. Currently, all the three groups (cetaceans, elasmobranchs and groupers) may represent valuable resources for ecotourism. Strikingly, the economic value of live specimens may exceed their value for human consumption. A further change in perception involving all the three groups is related to a growing understanding and appreciation of their key ecological role. The shift from extractive to non-extractive use has the potential for promoting species conservation and local economic growth. However, the change in use may not benefit the original stakeholders (e.g. fishers or whalers) and there may therefore be a case for providing compensation for disadvantaged stakeholders. Moreover, it is increasingly clear that even non-extractive use may have a negative impact on marine megafauna, therefore regulations are needed.SFRH/BPD/102494/2014, UID/MAR/04292/2019, IS1403info:eu-repo/semantics/publishedVersio
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