6 research outputs found

    Space use by roe deer in a fragmented landscape some preliminary results

    No full text
    Patterns of space use for roe deer have been extensively described, both in its traditional forest habitat and in the recently colonized agricultural plain. Much less is known about space use strategies in fragmented landscapes. Here we present the first results on home range characteristics of radio-collared deer inhabiting a landscape of small woodland fragments disseminated within a matrix of agricultural activity (mostly pastoral). We compare patterns of space use of individuals inhabiting one of only two woods of notable size (600 ha) with those inhabiting the copses (average size 3 ha), hedgerows and open fields of this fragmented landscape. The two deer living in the copses and open fields had significantly larger home range sizes than the seven forest deer, particularly outside the period of territoriality. Home range size and stability were similar to that reported in the literature for true field roe deer and true forest roe deer respectively. Roe deer living in the copses and fields retained strong ties with the woodland structures of the landscape. Indeed, home ranges of both copse-living and forest deer included approximately the same surface area (27 ha) of wooded habitat. Home range size of the copse-living deer increased with increasing distance between remnant patches of woodland. We interpret our results to suggest that roe deer require a certain base area of woodland habitat for food, shelter and social functions and that fragmentation of woodland habitat will have marked consequences on the patterns of space use of individuals and probably on the dynamics of the population at the landscape level.Les patrons d’utilisation de l’espace par le chevreuil sont bien connus, Ă  la fois dans l’habitat forestier et dans la plaine agricole. Mais les stratĂ©gies d’utilisation de l’espace dans des paysages fragmentĂ©s sont Ă  peu prĂšs inconnues. Dans cet article nous prĂ©sentons les premiers rĂ©sultats sur les domaines vitaux de neuf chevreuils suivis par radiotracking dans un paysage de coteaux agricoles oĂč les bois reprĂ©sentent un habitat fragmentĂ©. CapturĂ©s sur le mĂȘme site, ces animaux ont prĂ©sentĂ© deux modes diffĂ©rents d’occupation de l’espace en fonction de l’ambiance plus ou moins forestiĂšre du lieu. Les domaines vitaux les plus forestiers Ă©taient de petite dimension et l’écart entre leurs barycentres successifs montrait une forte stabilitĂ© spatiale. Les deux chevreuils installĂ©s en milieu agricole avaient des domaines trĂšs vastes et mobiles dans le temps, dont la superficie dĂ©pendait de la frĂ©quence et de la dispersion des bosquets. La surface absolue d’habitat boisĂ© incluse dans un domaine ne diffĂ©rait pas entre les animaux forestiers et ceux de la matrice agricole. Nos rĂ©sultats suggĂšrent que le chevreuil a besoin d’une certaine surface d’habitat boisĂ© pour l’alimentation, le repos et des activitĂ©s sociales. Ainsi la fragmentation de la forĂȘt aurait des consĂ©quences marquĂ©es sur le patron d’utilisation de l’espace par les individus et probablement sur la dynamique de la population Ă  l’échelle du paysage.Cargnelutti Bruno, David Reby, Desneux Lionel, Angibault Jean-Marc, Joachim Jean, Hewison Mark. Space use by roe deer in a fragmented landscape some preliminary results. In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 57, n°1, 2002. pp. 29-37

    Space use by roe deer in a fragmented landscape some preliminary results.

    Get PDF
    Les patrons d'utilisation de l'espace par le chevreuil sont bien connus, Ă  la fois dans l'habitat forestier et dans la plaine agricole. Mais les stratĂ©gies d'utilisation de l'espace dans des paysages fragmentĂ©s sont Ă  peu prĂšs inconnues. Dans cet article nous prĂ©sentons les premiers rĂ©sultats sur les domaines vitaux de neuf chevreuils suivis par radiotracking dans un paysage de coteaux agricoles oĂč les bois reprĂ©sentent un habitat fragmentĂ©. CapturĂ©s sur le mĂȘme site, ces animaux ont prĂ©sentĂ© deux modes diffĂ©rents d'occupation de l'espace en fonction de l'ambiance plus ou moins forestiĂšre du lieu. Les domaines vitaux les plus forestiers Ă©taient de petite dimension et l'Ă©cart entre leurs barycentres successifs montrait une forte stabilitĂ© spatiale. Les deux chevreuils installĂ©s en milieu agricole avaient des domaines trĂšs vastes et mobiles dans le temps, dont la superficie dĂ©pendait de la frĂ©quence et de la dispersion des bosquets. La surface absolue d'habitat boisĂ© incluse dans un domaine ne diffĂ©rait pas entre les animaux forestiers et ceux de la matrice agricole. Nos rĂ©sultats suggĂšrent que le chevreuil a besoin d'une certaine surface d'habitat boisĂ© pour l'alimentation, le repos et des activitĂ©s sociales. Ainsi la fragmentation de la forĂȘt aurait des consĂ©quences marquĂ©es sur le patron d'utilisation de l'espace par les individus et probablement sur la dynamique de la population Ă  l'Ă©chelle du paysage.Patterns of space use for roe deer have been extensively described, both in its traditional forest habitat and in the recently colonized agricultural plain. Much Jess is known about space use strategies in fragmented landscapes. Here we present the first results on home range characteristics of radio-collared deer inhabiting a landscape of small woodland fragments disseminated within a matrix of agricultural activity (mostly pastoral). We compare patterns of space use of individuals inhabiting one of only two woods of notable size (600 ha) with those inhabiting the copses (average size 3 ha), hedgerows and open fields of this fragmented landscape. The two deer living in the copses and open fields had significantly larger home range sizes than the seven forest deer, particularly outside the period of territoriality. Home range size and stability were similar to that reported in the literature for true field roe deer and true forest roe deer respectively. Roe deer living in the copses and fields retained strong ties with the woodland structures of the landscape. Indeed, home ranges of both copse-living and forest deer included approximately the same surface area (27 ha) of wooded habitat. Home range size of the copse-living deer increased with increasing distance between rernnant patches of woodland. We interpret our results to suggest that roe deer require a certain base area of woodland habitat for food, shelter and social functions and that fragmentation of woodland habitat will have marked consequences on the patterns of space use of individuals and probably on the dynamics of the population at the landscape level

    Les conquĂȘtes de l’INRA pour le biocontrĂŽle

    Get PDF
    International audienceLancĂ© Ă  l’occasion du Grenelle de l’environnement de 2007, le plan Ecophyto a pour objectif de rĂ©duire de moitiĂ© le recours aux produits phytopharmaceutiques en France, Ă  l’horizon 2025. Certaines des substances jugĂ©es prĂ©occupantes ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© retirĂ©es du marchĂ© et d’autres, Ă  l’instar du glyphosate ou des nĂ©onicotinoĂŻdes, le seront dans les annĂ©es Ă  venir. C’est une excellente nouvelle pour l’environnement comme pour notre santĂ©. Mais ça n’est pas sans consĂ©quence pour l’ensemble des filiĂšres agricoles.En effet, par quoi va-t-on remplacer les produits phytosanitaires pour protĂ©ger les cultures des bioagresseurs qui les menacent? Ne risque-t-on pas de voir ressurgir des maladies ou des insectes phytophages jusqu’alors efficacement contrĂŽlĂ©s? Et comment lutter contre les nouvelles espĂšces envahissantes venues du bout du monde et qui se rĂ©pandent Ă  toute vitesse sur notre territoire?Pour faire face Ă  ces immenses dĂ©fis, l’Inra est en premiĂšre ligne. Et parmi les stratĂ©gies mises en Ɠuvre pour y rĂ©pondre, le biocontrĂŽle figure en tĂȘte de liste. Le biocontrĂŽle, c’est un ensemble de mĂ©thodes de protection des cultures basĂ©es sur l’utilisation d’organismes vivants ou de substances naturelles. Les produits de biocontrĂŽle sont classĂ©s en quatre catĂ©gories: les macro-organismes (principalement insectes, nĂ©matodes, acariens...), les micro-organismes (virus, bactĂ©ries, champignons...), les mĂ©diateurs chimiques tels que les phĂ©romones et enfin les substances naturelles d’origine minĂ©rale, vĂ©gĂ©tale ou animale.L’Inra n’a pas attendu Ecophyto pour s’intĂ©resser au biocontrĂŽle. Depuis plusieurs dĂ©cennies, les chercheurs mĂšnent des travaux sur les interactions entre les plantes et leurs ravageurs. Ils dĂ©veloppent des mĂ©thodes de lutte qui, utilisĂ©es seules ou dans le cadre d’une stratĂ©gie de contrĂŽle globale, jouent un rĂŽle croissant dans la protection des cultures. Et l’Institut est Ă  l’origine d’innovations qui sont utilisĂ©es dans le monde entier, telles que la confusion sexuelle Ă  l’aide de phĂ©romones.En tant qu’organisme public de recherche finalisĂ©e, l’Inra s’associe Ă  des partenaires privĂ©s pour mettre au point des solutions de biocontrĂŽle et Ă©tudie leurs impacts sur la santĂ© et l’environnement. L’Institut propose Ă©galement des pistes pour amĂ©nager les paysages agricoles, en vue de favoriser le dĂ©veloppement ou la conservation des auxiliaires de cultures, alliĂ©s prĂ©cieux en agriculture
    corecore