8 research outputs found

    Action collective de développement du leadership

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    L’action collective de dĂ©veloppement du leadership s’est construite sous l’impulsion de la direction du dĂ©partement Environnement et Agronomie de l’INRA, dans une finalitĂ© d’ambition partagĂ©e sur les grandes orientations scientifiques du dĂ©partement. Conçue et animĂ©e par la chargĂ©e de mission Trajectoires dans l’équipe d’animation du dĂ©partement avec l’appui d’un consultant externe, l’action s’est dĂ©roulĂ©e de 2015 Ă  2018. Une soixantaine de scientifiques ont contribuĂ© Ă  une rĂ©flexion collective et contextualisĂ©e. ParticuliĂšrement, douze rencontres dĂ©diĂ©es se sont tenues sur des plages de temps d’une demi-journĂ©e Ă  une journĂ©e au cours desquelles cette rĂ©flexion a portĂ© sur leur acception de la notion de leadership, sur les repĂšres et les leviers des situations de leadership, sur la dynamique sociale des projets Ă  forts enjeux scientifiques, institutionnels et sociĂ©taux, le rĂŽle du leadership dans ces projets et le rĂŽle de ces derniers dans l’émergence du leadership. La dĂ©marche de construction collective et progressive adoptĂ©e a fait la part belle au dialogue entre pairs autour d’expĂ©riences concrĂštes du coeur de l’activitĂ© de recherche. Elle a donnĂ© lieu Ă  un ensemble de mises en dynamique, production immatĂ©rielle, qui sont advenues dans le cours d’ALea au sein du dĂ©partement. La part matĂ©rielle de la production collective a pris la forme de deux outils, cadres d’analyse pour se saisir du sujet du leadership dans la maniĂšre de penser sa propre action dans la recherche, en tant qu’individu ou bien en tant qu’équipe, unitĂ© ou rĂ©seau. Ils commencent Ă  ĂȘtre utilisĂ©s par certains collectifs du dĂ©partement ; d’autres, intĂ©ressĂ©s, expriment le besoin d’une forme d’accompagnement dans la suite d’ALea. Ces outils semblent Ă©galement utilisables Ă  l’échelle d’une communautĂ© scientifique Ă©largie. La perspective est donc de les diffuser largement comme outils de rĂ©flexion, de discussion et de partage d’expĂ©rience pour penser l’action dans le contexte de la recherche scientifique publique en interaction avec son environnement social large

    Gestion de la pollution d’origine agricole en Bretagne

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    Sur la base de modĂšles agro-hydrologiques appliquĂ©s Ă  la Bretagne, l’INRA a appuyĂ© la dĂ©finition et la mise en Ɠuvre de mesures politiques de gestion de la qualitĂ© des eaux. Sur la base de modĂšles agro-hydrologiques appliquĂ©s Ă  la Bretagne, l’INRA a appuyĂ© la dĂ©finition et la mise en Ɠuvre de mesures politiques de gestion de la qualitĂ© des eaux afin de respecter la directive europĂ©enne relative Ă  la rĂ©duction des nitrates. Les modĂšles de l’INRA ont Ă©galement Ă©tĂ© mobilisĂ©s Ă  l’occasion de l’évaluation de plans de rĂ©sorption des algues vertes. La production d’un rapport scientifique de l’INRA et du BRGM sur ces questions a permis, en Ă©clairant la Commission, l’évitement d’une amende annuelle de 900M€. D’autre part les divers plans d’action proposĂ©s pourraient conduire Ă  une Ă©volution majeure de l’agriculture bretonne vers un modĂšle plus soutenable

    Outil d’évaluation de l’impact du changement climatique sur l’agriculture en France

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    L’ANR Climator a Ă©tĂ© un moteur de l’élaboration de stratĂ©gies d’adaptation au changement climatique, contribuant notamment Ă  la formulation de la prospective nationale AFClim conduite par le Centre d’Etudes et de Prospective du ministĂšre de l’agriculture. Les acteurs agricoles ont Ă©tĂ© sensibilisĂ©s aux effets concrets du changement climatique localement et pour diverses filiĂšres. Des observatoires mis en place par certaines rĂ©gions, l’Etat et l’ADEME mobilisent les enseignements de Climator pour la mise en Ɠuvre de stratĂ©gies d’adaptation rĂ©gionalisĂ©es

    Changement climatique : Ă©laboration de mĂ©thodes d’inventaires des Ă©missions agricoles de N2O

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    Dans un contexte de changement climatique global, la France s’est engagĂ©e dans la mise au point d’une mĂ©thode de mesure des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre (GES), et notamment de N20 agricole. Dans un contexte de changement climatique global, la France s’est engagĂ©e dans la mise au point d’une mĂ©thode de mesure des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre (GES), et notamment de N20 agricole. Il s’agit d’une mĂ©thode qualifiĂ©e de niveau 2 par le GIEC. Cette mĂ©thode a Ă©tĂ© conçue par l’INRA en partenariat avec des centres techniques spĂ©cialistes des grandes cultures. La centralisation et l’enrichissement de bases de donnĂ©es hĂ©tĂ©rogĂšnes a Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment important de la situation productive. La mĂ©thode ainsi produite a Ă©tĂ© mobilisĂ©e par le CITEPA pour la rĂ©alisation de ses inventaires de GES. Ainsi, le systĂšme français d’inventaire des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre gagne en robustesse et en crĂ©dibilitĂ© et rejoint le Canada dans le club des pays capables d’appliquer une mĂ©thodologie de niveau 2. L’application de cette mĂ©thode plus prĂ©cise de calcul pourrait rĂ©duire le poids de l’agriculture dans le « budget » total d’émissions français. Elle pourrait, par ailleurs, fournir un cadre incitatif pour des leviers d’action visant la rĂ©duction des Ă©missions de N2O, que la mĂ©thodologie prĂ©cĂ©dente ne permettait pas de prendre en compte

    MĂ©ta‐cas – Impact des recherches de l’INRA sur la fertilisation minĂ©rale en France

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    L’utilisation d’engrais d’origine minĂ©rale a Ă©tĂ© l’un des piliers de la modernisation agricole depuis la seconde guerre mondiale et elle a conditionnĂ© la forte augmentation des rendements agricoles. NĂ©anmoins, la fertilisation pĂšse fortement sur l’économie des exploitations cĂ©rĂ©aliĂšres puisqu’elle reprĂ©sente actuellement 15% des charges totales. En outre elle contribue Ă  la pollution des eaux de surface, Ă  l’émission de gaz Ă  effets de serre (les Ă©missions de N2O, fortement liĂ©es Ă  l'usage des engrais N, reprĂ©sentent 50% des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre d'origine agricole), et Ă  la consommation d’énergie (il faut l’équivalent d’1 litre de pĂ©trole pour produire 1 kg d’azote). Concernant spĂ©cifiquement le phosphore, une grande partie des ressources gĂ©ologiques non renouvelables a Ă©tĂ© consommĂ©e en quelques dizaines d’annĂ©es. Le « pic » mondial d’utilisation est prĂ©vu en 2035. Au-delĂ , compte tenu qu’il n’existe aucun produit de substitution, la satisfaction des besoins agricoles (qui consomme plus de 90 % du phosphore extrait des gisements) sera de plus en plus difficile, techniquement et Ă©conomiquement. Cependant l’évolution française de la consommation d’engrais permet d’observer des changements de comportement des agriculteurs (Figure 1): baisse brutale de la consommation d’engrais P et K depuis le dĂ©but des annĂ©es 1970, baisse de la consommation d’engrais azotĂ©s depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990, mais nettement moins marquĂ©e que pour P et K

    Mise en place d’une politique publique de rĂ©duction des usages de pesticides : le plan Ecophyto

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    Le recours aux pesticides a des consĂ©quences environnementales et sanitaires prĂ©occupantes et diffĂ©rentes politiques publiques ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©es pour le rĂ©duire. La question de l'utilisation des pesticides constitue entre 2003 et 2010 Ă  la fois un problĂšme de sociĂ©tĂ© important (problem stream), un enjeu en termes de politique sectorielle (policy stream) et une problĂ©matique importante pour l'environnement, sujet qui se trouve placĂ© au cƓur d’un dĂ©bat national stimulĂ© par la tenue du Grenelle de l’Environnement (political stream). Dans ce contexte, l’étude Ecophyto R&D, rĂ©alisĂ©e par l’INRA, a identifiĂ© les marges de manƓuvre de rĂ©duction de pesticides dans diffĂ©rentes filiĂšres de production vĂ©gĂ©tale. AppuyĂ© sur une plateforme d'expĂ©rimentation, de dĂ©monstration et d’acquisition de rĂ©fĂ©rences (DEPHY EXPE) et sur un rĂ©seau d’agriculteurs (DEPHY FERME), Ecopyhto R&D trouve des prolongements dans des actions qui appuient la mise en Ɠuvre du plan Ecophyto

    Systùme d’information sur les sols de France

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    L’unitĂ© Infosol crĂ©Ă©e en 2001 par le GIS Sol a Ă©laborĂ© un systĂšme d'information sur les sols de France (qualitĂ©, prĂ©sence d’élĂ©ments traces mĂ©talliques, 
). Ce systĂšme assure la centralisation et la capitalisation pĂ©renne de toutes les donnĂ©es sur les sols de France, et offre un guichet centralisĂ© d’accĂšs aux donnĂ©es (30 000 Ă©chantillons). Une grande diversitĂ© de politiques publiques bĂ©nĂ©ficie de ces donnĂ©es et 23% des demandes Ă©manent de bureaux d’étude pour lesquels les donnĂ©es sur le sol sont un support d’activitĂ©. Les donnĂ©es sols ont notamment Ă©tĂ© mobilisĂ©es pour le zonage des zones dĂ©favorisĂ©es, influençant l’allocation des aides PAC ; pour l’élaboration de politiques d’amĂ©nagement local (SCOT) ; ou dans le cadre de la gestion de la nappe de la Beauce, ou la mise en Ɠuvre de politiques environnementales (biodiversitĂ© ou Plan National SantĂ©-Environnement PNSE2)

    Migrant-friendly hospitals: a paediatric perspective--improving hospital care for migrant children.

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    BACKGROUND: The European Union (EU) Migrant-Friendly Hospital (MFH) Initiative, introduced in 2002, promotes the adoption of care approaches adapted to meet the service needs of migrants. However, for paediatric hospitals, no specific recommendations have been offered for MFH care for children. Using the Swiss MFH project as a case study, this paper aims to identify hospital-based care needs of paediatric migrants (PMs) and good service approaches. METHODS: Semi-structured interviews were conducted with principal project leaders of five paediatric hospitals participating in the Swiss MFH project. A review of the international literature on non-clinical hospital service needs and service responses of paediatric MFHs was conducted. RESULTS: Paediatric care can be complex, usually involving both the patient and the patient's family. Key challenges include differing levels of acculturation between parents and children; language barriers; cultural differences between patient and provider; and time constraints. Current service and infrastructural responses include interpretation services for PMs and parents, translated information material, and special adaptations to ensure privacy, e.g., during breastfeeding. Clear standards for paediatric migrant-friendly hospitals (P-MFH) are lacking. CONCLUSIONS: International research on hospital care for migrant children is scarce. The needs of paediatric migrants and their families may differ from guidance for adults. Paediatric migrant needs should be systematically identified and used to inform paediatric hospital care approaches. Hospital processes from admission to discharge should be revised to ensure implementation of migrant-sensitive approaches suitable for children. Staff should receive adequate support, such as training, easily available interpreters and sufficient consultation time, to be able to provide migrant-friendly paediatric services. The involvement of migrant groups may be helpful. Improving the quality of care for PMs at both policy and service levels is an investment in the future that will benefit native and migrant families
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