73 research outputs found

    La mobilité interprovinciale de la main-d’oeuvre au Canada : le cas de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick

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    This paper studies the migratory flows between Ontario and two Atlantic provinces of Canada, from 1960-61 to 1975-76. Search theory is used as the theoretical framework and leads to predictions as to the influence on interprovincial migratory flows of three economic variables: relative wages, employment opportunities, and unemployment insurance (UI). Proxies for these theoretical variables are used in an ordinary least squares regression based on pooled time series and cross-section data on interprovincial migration in Canada (Family Allowances' data base). The model performs poorly in explaining short term variations in the interprovincial migration rates, and the expected return migration from Ontario to New Brunswick and Nova Scotia due to UI changes in 1971 is not found. However, the model performs relatively well in explaining long term interprovincial migration flows and the 1970's reversal of the net migratory flows between Central Canada (Ontario) and the Atlantic provinces considered. Higher unemployment rates in Ontario, improved relative wages in New Brunswick and Nova Scotia as well as the UI revisions of 1971 explain a significant part of the observed change

    Indexation des salaires et paix industrielle

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    L’effet du salaire minimum sur le chômage des jeunes et des femmes au Québec : une réestimation et un réexamen de la question

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    Les résultats d’estimation auxquels en arrive cette étude sont à l’effet qu’une hausse du salaire minimum relatif de 10 points de pourcentage contribue à accroître le chômage des jeunes et des femmes au Québec de l’ordre de 1,3 point de pourcentage dans chacun des cas. La méthodologie utilisée consiste à régresser le taux de chômage de chacun de ces groupes sur des variables d’offre, de demande et de salaire minimum relatif en données semi-annuelles sur la période 1968-1988 pour les femmes et 1976-1988 pour les jeunes. Par rapport à la littérature existante, on cherche à y préciser la portée des études utilisant le taux de chômage comme variable dépendante, on y re-spécifie les variables d’offre en tenant compte des possibilités de substitution ou de concurrence entre groupe pour les mêmes emplois, on y discute de la prise en compte du chômage structurel, des possibilités de relations non linéaires entre le salaire minimum et le chômage et de la symétrie de ces effets selon qu’on considère une phase de déclin ou de remontée du salaire minimum relatif. Les résultats se montrent très robustes à divers choix de la période d’observation.This article shows that a 10 percentage point change in the relative minimum wages in Québec induces a 1,3 percentage point increase in both the youth and female unemployment rates. The methodology uses the youth (less than 25 years old) and females (all ages) unemployment rates as the dependent variables in a model that considers minimum wages, supply and demand variables as the main explanatory factors. The paper however attempts to re-specifiy the supply variable in order to take account of the competition between youth and females or other groups of labour for the same or similar jobs requiring less or fewer experience in the labour market. It also discusses the place and significance of such unemployment rate models in the literature, the problems associated with the consideration of structural or "natural" unemployment, the possible non linear type relationship between minimum wages and unemployment, and the question of asymetric effects between periods of high increasing or low decreasing relative minimum wages. The new model shows great robustness and stability over varying sample periods

    La détermination des salaires des policiers municipaux au Québec

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    La question de la détermination des salaires pour les employés du secteur public a connu une émergence particulière au cours des années 1970 et au début des années 1980. Cet article s’inscrit dans cette problématique générale et s’applique au cas des policiers municipaux du Québec. D’un point de vue théorique, bien qu’elle puisse aisément s’accommoder d’une approche plus institutionnelle de la négociation collective, l’étude se concentre sur les facteurs susceptibles d’influencer l’offre et la demande de cette catégorie particulière de la main-d’oeuvre. Les principaux facteurs théoriques mis en cause pour expliquer les écarts intermunicipaux dans le salaire des policiers municipaux sont les écarts dans 1) la pénibilité du travail, 2) son degré de complexité, 3) son degré d’exposition à des situations violentes (stress), 4) le salaire alternatif, 5) le coût de la vie, 6) les goûts et les besoins de protection policière de la part de la population, 7) la capacité de payer des municipalités et 8) la productivité relative des policiers. Un modèle économétrique (analyse de régression linéaire) s’appuyant sur un échantillon de 35 municipalités de diverses tailles et régions du Québec a été développé afin de savoir lesquels de ces facteurs expliquent la réalité des écarts intermunicipaux. Dans l’ensemble, les résultats d’estimation supportent largement les appréhensions théoriques en matière de différences dans les conditions physiques et psychologiques de travail, de capacité de payer et de salaire alternatif. De ce fait, il nous apparaît que cet ensemble de critères mérite d’être considéré dans le processus des négociations salariales ainsi qu’au moment des nombreux arbitrages de différends qui caractérisent ce secteur d’activité.The question of the determinants of public employees wages emerged dramatically through the late sixties up to the beginning of the nineteen eighties. This article examines the particular case of the municipal police services in Quebec. The study mainly focuses on the factors which affect the supply and demand of such a particular category of workers. The main factors underlined by the theoretical framework for explaining the intermunicipal differences in police wages are the penibility, complexity, stress, opportunity wages, cost of living, taste for police protection, ability to pay, and productivity differences between municipalities.An econometric model (linear regression analysis) based on 35 Quebec municipalities of different sizes and from different regions is developed in order to test the relative incidence of the theoretical factors involved. The empirical evidence globally supports the theoretical expectations regarding the physical and psychological working conditions, the ability to pay, and the opportunity wage factors. Consequently, it seems appropriate to consider such factors into the collective bargaining and/or compulsory arbitration process

    La détermination des salaires des policiers municipaux au Québec

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    The question of the determinants of public employees wages emerged dramatically through the late sixties up to the beginning of the nineteen eighties. This article examines the particular case of the municipal police services in Quebec. The study mainly focuses on the factors which affect the supply and demand of such a particular category of workers. La question de la détermination des salaires pour les employés du secteur public a connu une émergence particulière au cours des années 1970 et au début des années 1980. Cet article s’inscrit dans cette problématique générale et s’applique au cas des policiers municipaux du Québec. D’un point de vue théorique, bien qu’elle puisse aisément s’accommoder d’une approche plus institutionnelle de la négociation collective, l’étude se concentre sur les facteurs susceptibles d’influencer l’offre et la demande de cette catégorie particulière de la main-d’oeuvre. Les principaux facteurs théoriques mis en cause pour expliquer les écarts intermunicipaux dans le salaire des policiers municipaux sont les écarts dans 1) la pénibilité du travail, 2) son degré de complexité, 3) son degré d’exposition à des situations violentes (stress), 4) le salaire alternatif, 5) le coût de la vie, 6) les goûts et les besoins de protection policière de la part de la population, 7) la capacité de payer des municipalités et 8) la productivité relative des policiers. Un modèle économétrique (analyse de régression linéaire) s’appuyant sur un échantillon de 35 municipalités de diverses tailles et régions du Québec a été développé afin de savoir lesquels de ces facteurs expliquent la réalité des écarts intermunicipaux. Dans l’ensemble, les résultats d’estimation supportent largement les appréhensions théoriques en matière de différences dans les conditions physiques et psychologiques de travail, de capacité de payer et de salaire alternatif. De ce fait, il nous apparaît que cet ensemble de critères mérite d’être considéré dans le processus des négociations salariales ainsi qu’au moment des nombreux arbitrages de différends qui caractérisent ce secteur d’activité.

    Le climat des relations du travail à Montréal et à Toronto

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    Cet article compare le climat des relations du travail des régions métropolitaines de Montréal et de Toronto pour le secteur privé de leur activité économique.This paper compares different indicators of strike activity in the Montréal and Toronto Metropolitan areas. It is found that both the incidence and the duration of strikes are higher in Montréal than Toronto. For example, man days lost are higher in Montréal for the whole period 1970-1979, except 1974. They are also higher for each and for every large private industrial sectors, manufacturing industry included, without exception. It appears, in addition, that the duration of strikes which occur during the collective agreement are 4 times longer in Montréal than Toronto for the manufacturing sector, and 9 times longer for the transportation, communications and public utilities' sectors. These results clearly point to the relative difficulties of Montréal in terms of its current industrial relation's climate.While it is the contention of the authors that such a result might have been temporarily produced by the unions' intention to obtain wage parity with Toronto, as well as the previous wage policies of the Québec public sector, it remains that such a climate offered a net relative disadvantage for firm and industry localization in the Montréal Metropolitan area

    Structural Unemployement in Canada: 1971-1974. Did It Worsen?

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    Le terme chômage structurel peut être compris de différentes façons. Nous l'étudions ici dans le sens d'une discordance entre les caractéristiques des emplois et celles des travailleurs. Deux caractéristiques particulières sont retenues. Il s'agit des caractéristiques régionales et professionnelles. Les emplois ou, de façon plus exacte dans ce contexte, les postes vacants, peuvent s'ouvrir dans certaines régions ou professions particulières, alors que les travailleurs ou, plus précisément, les travailleurs à la recherche d'emploi (chômeurs) sont dans des régions différentes ou sont qualifiés pour occuper des professions différentes. Ce type de chômage structurel est, de toute évidence, présent dans l'économie canadienne. Là n'est d'ailleurs pas l'objet de cet article, à savoir s'il y a ou non des problèmes de chômage structurel tel que défini plus haut. Nous cherchons plutôt à savoir si le chômage structurel s'est accru ou non entre 1971 et 1974.Le choix de la période 1971-1974 a son importance, car, c'est entre 1971 et 1974 que la relation chômage-postes vacants s'est déplacée de façon marquée. Ce déplacement se décrit et s'interprète de la façon suivante. Au cours de la période 1971-1974, on a pu observer un nombre croissant de postes vacants alors que le nombre de chômeurs diminuait à peine. C'est dire qu'il s'offrait de plus en plus d'emplois mais que les chômeurs ne les comblaient pas.Si les postes vacants se créaient dans des régions où il y avait peu de chômeurs ou pour des professions où il y avait peu de chômage, ceci pourrait expliquer pourquoi le nombre de postes vacants s'est accru alors que le chômage est demeuré sensiblement le même. On en concluerait alors en une détérioration du chômage structurel au cours de la période 1971-1974.Les données sur les taux de postes vacants et les taux de chômage par profession et région nous ont permis d'appliquer une méthode graphique simple pour vérifier cette hypothèse et détecter les changements dans le chômage structurel de façon visuelle. Les résultats de cette application n'ont pas fait ressortir de détérioration marquée de problèmes structurels au niveau du chômage. Par ailleurs, la qualité et la nature très agrégée des données constituent une limite sérieuse à l'inférence qu'il est possible d'en tirer, Ce qui est étonnant toutefois, c'est la manifestation évidente, non pas de discordances accrues entre les travailleurs et les emplois, mais celle d'un problème plus aigu de nature frictionnelle. Enfin, cet exercice nous a permis de mieux connaître les limites de la méthode de vérification utilisée et d'espérer des développements qui sauront l'améliorer.The paper examines the question whether « structural » unemployment in Canada worsened during the period 1971-1974. Structural unemployment is here defined as a mis-match between the location and skill of job seekers and the location and skill requirements of available jobs (vacancies)
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